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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai toujours été intrigué par l'oeuvre de Lovecraft mais le grand nombre de livres et d'éditons publiées m'ont longtemps posé problème. Par où commencer ?

Ce recueil me semble être LA réponse, tant ces nouvelles introduisent très bien l'univers lovecraftien. Histoires inquiétantes, déroutantes, à l'atmosphère oppressante. Monstres horribles, ambiance glauques, traques, carnages. Ces neufs nouvelles montrent la maitrise de l'auteur dans ce style si particulier qui est le sien. Ma préférée ? Il est difficile pour moi de mettre en avant une de ces nouvelles tellement leur qualité est excellente.

A lire après minuit, seul dans une grande pièce éclairée d'une faible lueur…
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J'aime beaucoup cette édition (j'en ai d'autres) des oeuvres de Lovecraft, tout d'abord parce que ce sont de beaux ouvrages avec la couverture illustrée par Loïc Muzy qui a fait des merveilles pour réinventer une iconographie horrifique autour de Lovecraft. Ce tome 1 est illustré à l'intérieur par des photos noir et blanc des "terres de Lovecraft", la Nouvelle Angleterre. Ce sont, à ce que j'en comprends, des photos d'époque qui ont été choisies et sous titrées avec des lieux évoqués dans les romans.
Venons en au contenu : 50 pages d'introductions racontant l'essentiel sur la carrière et l'oeuvre, et presque 400 pages de nouvelles illustres : la cité sans nom, le festival, l'appel de Cthulhu, l'horreur de Dunwich, celui qui chuchotait dans le noir, le cauchemar d'Innsmouth, la maison de la sorcière, le monstre sur le seuil, celui qui hante les ténèbres. Une belle selection!
Les nouvelles font 20 à 80 pages, et elles sont intenses. Les traductions sont de Maxime le Dain ou Sonia Quémener, deux traducteurs de l'éditeur et je trouve qu'ils ont fait du bon travail pour rendre le style ample, riche et évocateur de Lovecraft. C'est pour moi une édition de référence qui trône dans mon salon et qui remplace agréablement ces affreux petits livres de poche si usés. Et c'est un bonheur chaque fois que je me replonge dans ces textes déjà connus.
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Je suis fan de Lovecraft. Cela fait trois fois que je relis son oeuvre en 30 ans la seconde lecture m'avait laissé sur la triste réflexion que je me faisais peut être vieux pour l'horreur cosmique... J'ai donc plongé sans grande conviction dans cette nouvelle traduction et en sort subjugué : le style a gagné en légèreté et en rythme sans perdre le bonheur morbide et innommable qui fait tout son charme, le vocabulaire a été également remis au goût du jour, certains passages sont davantage fidèles à l'édition originale avec ses lourdeurs, ses répétitions, ses détails (Lovecraft était payé au mot). Les 9 nouvelles réunies constituent les bases pour découvrir HPL associées à la (longue et complète) introduction sur l'oeuvre, la thématique, la descendance littéraire et artistique de l'auteur. Nouveaux lecteurs, fans inconditionnels, collectionneurs (le port folio est magnifique, on s'y croirait...), n'hésitez pas!!!!!

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Je vais d'abord parler du livre en général puis des nouvelles indépendamment les unes des autres. Quelle brillante idée que ce regroupement des nouvelles de Lovecraft sur le mythe de Cthulhu. On a presque l'impression de lire un roman et non des nouvelles tellement les lieux se recoupent. le portofolio à la fin est un plus qui nous montre les paysages qui ont inspirés Lovecraft. Dans l'introduction nous en apprenons plus sur l'auteur, ses influences et son cercle d'amis si brillant (ex : Edgar Allan Poe ou Robert Bloch). Rien que pour ce travail accompli ce livre vaut le détour. On retrouve dans chaque nouvelles le schéma lovecraftien à savoir un homme raconte une histoire incroyable qui lui est arrivé ou qui est en train de lui arriver. La pression monte jusqu'au dénouement final. Je vais raconter juste le début des nouvelles histoires de vous situer l'histoire mais éviter de trop en révéler bien sur.

La Cité sans nom : Un explorateur découvre une cité enfouie au milieu du désert arabe. Au plus profond des tunnels, il découvre des fresques évoquant une attaque sur la ville ainsi que des momies humaine à l'apparence reptilienne. Cette nouvelle est la première où l'on peut lire le nom d'Abdul al-Hazred, auteur du Necronomicon. Cette nouvelle est très courte mais elle est angoissante. Une cité vide et des tunnels sombres : on s'y croit presque. Cela donne le ton.
Le Festival: le narrateur revient dans son ancienne maison en vue d'une cérémonie qui clôt le festival. Là il voit le Necronomicon et commence à le lire. On retrouve le Necronomicon. J'ai eu plus de mal avec cette nouvelle. Elle était un peu confuse et ne m'a pas tellement emballé. S'il n'y avait pas la mention du Necronomicon je crois que je l'aurai passé.
L'Appel de Cthulhu : Francis Wayland Thurston hérite de la propriété de son oncle un brillant anthropologue. Là il trouve des documents attestant d'une créature humaine à tête de poulpe munie de tentacules au corps écailleux. Il décide de continuer les recherches. Voilà pour le gros de l'histoire. C'est une longue nouvelle (88 pages !) qui pose vraiment l'histoire de Cthulhu et de ses adorateurs. On y découvre une vraie mythologie. Plus que de l'horreur on est ici dans du fantastique. Ce qui est amusant c'est que Lovecraft considère cette nouvelle comme étant « de qualité moyenne ».
L'Horreur à Dunwich : À Dunwich, Lavinia Whateley met au monde un enfant étrange, Wilbur, de père inconnu. Appartenant à une branche dégénérée de la famille Whateley, Lavinia réside dans une ferme isolée avec son père. Wilbur grandit à une vitesse surnaturelle, apprenant rapidement à marcher, parler et lire. Avant de mourir, le vieux Whateley parvient à transmettre la totalité de son savoir interdit à son petit-fils. J'ai dévoré cette nouvelle. Je voulais absolument savoir la fin. L'ascension incroyable du jeu Wilbur est impressionnante. On vit vraiment la scène. Il est difficile de parler de cette nouvelle sans révéler sa fin qui est grandiose. La tension monte et monte jusqu'à son paroxysme. A lire sans tarder.
Celui qui chuchotait dans le noir : le 3 novembre 1927, une inondation sans précédent survient dans l'État du Vermont. Peu de temps après, la presse locale se fait l'écho de témoignages relatant la découverte de créatures inconnues charriées par les rivières en crue. Albert Wilmarth s'intéresse à l'affaire. Il reçoit une lettre d'un habitant du Vermont qui affirme posséder la preuve de la présence d'êtres monstrueux. J'avais cette nouvelle en petit folio dans ma Pal depuis longtemps mais je n'arrivais jamais à passer le cap des premières pages. Là je me suis un peu forcée et j'ai bien fait. Cette nouvelle se passe pratiquement uniquement par correspondance. On essaie de lire au travers des lignes pour deviner l'histoire. J'ai eu des frissons en la lisant. Après c'est peut être aussi la nouvelle traduction qui m'a fait cet effet là. Mais vraiment cette nouvelle est géniale.
Le Cauchemar d'Innsmouth : le narrateur, partit à la recherche de ses origines, est bloqué malgré lui à la gare d'Arkham. Pour ne pas prendre de retard il doit se rendre en bus à Innsmouth. Mais cette ville cache quelque chose de bizarre. Pourquoi ses habitants sont ils si laids et obsédés par la mer ? Pour la première fois nous découvrons la ville d'Arkham (l'équivalent de Salem pour Lovecraft) et celle d'Innsmouth au passé non moins horrible. Une nouvelle pas forcement terrifiante mais très instructive. J'ai pris plaisir à découvrir cette ville côtière qui pue le poisson. On s'y croirait presque. Mais au-delà de Cthulhu c'est l'arrivée d'un petit nouveau qui vient prendre le devant de la scène : Dagon, un des « Grand Ancien » connu comme un dieu poisson.
La Maison de la Sorcière : Walter Gilman est étudiant en mathématique et en folklore à l'université Miskatonic de la petite ville d'Arkham. Il est fiévreux depuis plusieurs semaines. Il vit dans une vieille maison du quartier pauvre de la ville. La chambre qu'il occupe est particulièrement réputée pour avoir servi de foyer à Keziah Mason, une vieille sorcière s'étant échappée de la prison de Salem en 1692. Je l'avoue tout de suite je n'ai pas réussis à finir cette nouvelle. Je n'ai pas réussis à rentrer dedans. Alors je l'ai lu en diagonale, chose que je fais rarement. D'ailleurs cette nouvelle a été très mal accueillit par la critique. Pour citer Lovecraft dans sa lettre à August Derleth : « je ne pense pas que ce torchon soit aussi mauvais que vous ne le pensiez ».
Le Monstre sur le seuil : le narrateur, commence son récit en revendiquant avoir tiré plusieurs coups de feu dans la tête de son meilleur ami dans le but de le sauver. Il décrit alors la vie et la carrière du défunt qui se ferait posséder par sa femme Asenath Waite d'Innsmouth. J'ai adoré cette nouvelle. On voit progressivement la folie du mari, l'influence de la possession par sa femme et surtout on le voit d'un regard extérieur : celui de l'ami. C'est l'ami qui aimerait aider mais en même temps ne veut pas s'imposer dans les affaires de couples. C'est une histoire prenante qui regroupe tout les aspects du mythe ne serais ce qu'en clin d'oeil. de toute façon j'aime beaucoup les histoires sur la ville d'Innsmouth.
Celui qui hante les ténèbres : Habitant de Providence, Robert Blake est fasciné par la sombre réputation d'une église locale à l'histoire sinistre. Alors qu'il s'infiltre dans la tour de l'église, Robert trouve un mystérieux artefact et accidentellement invoque des profondeurs de l'espace et du temps "celui qui hantait les ténèbres". J'ai eu aussi du mal avec cette nouvelle que j'ai lu en semi-diagonale (c'est-à-dire juste une partie au milieu) histoire de faire avancer un peu plus vite l'histoire. Cette histoire est dédiée à Robert Bloch (qui inspire le personnage de Robert Blake) en réponse à sa nouvelle le Rodeur des étoiles qui avait pour héros un personnage inspiré par Lovecraft. On y retrouve tout les éléments qu'affectionnent Lovecraft mais l'histoire était un peu trop longue à mon goût. Mais voilà, en passant vite le milieu, on est sur une histoire sympa.
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Encore une fois un chef d'oeuvre de mon point de vue. C'est si bien écrit que j'ai pris du temps à le lire pour bien apprécier la qualité du rythme et des tournures de phrases. Les nouvelles se suivent et se complètent nous plongeant dans un univers fascinant qui semble presque réel. Magique.
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Excellent recueil de nouvelles. Parfait pour découvrir le mythe dérangeant et perturbant HP Lovecraft. Une présentation de l'auteur au début du livre mais aussi des photos rendent le livre indispensable.
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Ce premier tome du mythe de Cthulhu est édité par Bragelonne. Si c'est un premier tome, c'est que d'autres sont à venir dans la série, donc vous n'y trouverez pas tout forcément. L'oeuvre de Lovecraft est assez dense en quantité, mais étant un adepte de nouvelles, il suffira de quelques tomes pour en faire le tour.

Mais commençons pas le début. Une introduction était nécessaire pour expliquer le contexte. Nous avons une rapide biographie du maître, accompagnée des quelques influences et cercles qui l'ont mené à écrire son univers.

Suit la naissance du mythe de Cthulhu, où comment de quelques récits, un mythe est né. Cette partie est très intéressante et se poursuit sur les ramifications au-delà de la littérature. On se rend bien vite compte que son oeuvre de son vivant manquait de reconnaissance, qu'il était clairement en avance sur son temps, mais qu'elle parle à beaucoup d'entre nous pour que naisse justement le mythe.

Avant de commencer les premières nouvelles de ce premier tome, nous avons droit à quelques pages sur le Necronomicon. Qu'en est-il ? Comment est-il né ?

Puis les nouvelles s'enchaînent avec La cité sans nom, le festival, L'Appel de Cthulhu, l'Horreur à Dunwich, Celui qui chuchotait dans le noir, le Cauchemar d'Innsmouth, La maison de la sorcière, le monstre sur le seuil et Celui qui hante les ténèbres.

Des classiques du genre, dans un univers que l'auteur affectionnait. Autour de Boston dans le Massachussetts, la ville d'Arkham, Providence... Une ambiance toujours empreint d'une horreur sans nom, tapie dans l'ombre, à la limite de la folie.

Un portfolio expose des photos des lieux réels et inspirant de l'auteur. de quoi s'imprégner encore plus. Fervents joueurs de L'Appel de Cthulhu, forcément, ça nous parle !
Lien : https://lejeuderolevintage.w..
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Un superbe ouvrage qui réunit des histoires surnaturelles et étranges écrites pas HP Lovecraft ! J'ai adoré les nouvelles l'appel de Cthulhu, la chose sur le seuil ou encore l'abomination de Dunwich. Au programme : des sectes, un Dieu ancien, des sorciers, de la magie noire, de la possession mais encore des extraterrestres. La traduction est superbe et sait retranscrire la plume désorientée de Lovecraft. Toute cette folie est belle à lire... J'ai hâte de dévorer le second volume de cette intégrale ! Malheureusement, les livres sont extrêmement fragiles et s'abîment très facilement.
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LOVECRAFT...un nom que j'ai longtemps gardé dans un coin de ma tête.
Puis, j'ai fini par me plonger dans son univers. WAOU !!!
Pourquoi ai-je autant attendu ?
Cet auteur n'est pas facile d'accès. Je pense qu'il est clivant et personnellement j'ai adoré chaque nouvelle. Il sait créer des ambiances malsaines, horribles, angoissantes...
Bref, je ne patienterai pas aussi longtemps pour lire le deuxième volume.
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