Une théologie qui par exemple considère le corps comme mauvais (théologie manichéenne) ou la nature humaine comme irrémédiablement corrompue par le « péché originel » (théologie luthérienne), une telle théologie ne nous paraît pas en continuité avec la pensée biblique.
Une théologie qui mésestime l’excellence de la création à tous ses niveaux, une spiritualité qui condamne la sexualité, ou déprécie le pouvoir de la raison, par exemple, ne nous paraît pas continuer fidèlement la pensée biblique.
Les hérésies sont essentiellement infidélité au dépôt de la Parole de Dieu, cette Parole qui, dans son développement, demeure une, à travers les prophètes d’Israël et en la personne de Ieschoua.
(page 35) Claude Tresmontant - Le christianisme est-il vraiment d'origine juive ?
Le christianisme nous apparaît donc comme continuant et achevant le grand mouvement prophétique qui s’est développé en Israël depuis qu’Abraham a quitté Ur des Chaldéens il y a bientôt deux fois vingt siècles.
Par son fond, le christianisme est hébreu. La métaphysique du christianisme c’est la métaphysique qu’on peut discerner dans les livres saints du peuple hébreu : un seul et unique Absolu, distinct radicalement du monde, créateur du monde, créateur de l’homme qu’il invite à participer à sa propre vie.
(page 33) Claude Tresmontant - Le christianisme est-il vraiment d'origine juive ?
La science critique appliquée à la littérature hébraïque oblige à reconnaître une évolution orientée dans un certain sens. Autrement dit, la Révélation n'a pas été donnée d'un seul coup, mais elle est progressive.
Il existe un développement de la Révélation, une progression dans la manifestation de Dieu à son peuple.
(page 33) Claude Tresmontant - Le christianisme est-il vraiment d'origine juive ?
La force du christianisme est d’être une religion universelle, absolument dégagée de toute particularité de race, de culture et de civilisation.
La religion de Jésus, maître du temps, créateur des siècles, est une religion supra-historique, capable de s’adapter à toutes les formes de vie sociale et humaine, comme à toutes les époques de l’évolution historique.
(page 110) Jean Guitton
La
violence dans l'histoire
A propos de leurs livres respectifs "les conquêtes d'ALEXANDRE", "la grande
armée", "
la révolution qui lève", "le métier de bourreau", Roger PEYREFITTE, Georges BLOND,
Claude MANCERON,
Jacques DELARUE débattent sur les thèmes de
la violence et des
violences, qui sévirent du temps de l'
armée d'ALEXANDRE LE GRAND, de la grande
armée, de
La Révolution française, ainsi que de celle...