Et à présent, nous assistons à un processus curieux et original : l'homme feuillette les poèmes avec indifférence, sans se rendre compte de rien, mais les poèmes pénètrent progressivement en lui, secouent sa conscience endormie et engourdie, réveillent le lecteur et renaissent eux-mêmes, tout en redonnant vie à celui qui les a effleurés.
Malheureusement, nous avons tous connu ce degré de désunion où des gens qui parlent une même langue ne peuvent être unis par le mot "nous". Il existe un degré de désunion où les gens ne peuvent plus se comprendre les uns les autres.
Nous vivions dans le royaume des mots privés de signification, morts, par lesquels on étourdissait le peuple.