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sur 261 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il y a quelques jours je suis tombé sur un article, où figurait dans le même paragraphe les mots “René Manzor” et “Apocryphe”.
J'ai tout de suite su que l'ordre de ma PAL risquait d'être chamboulé très vite, mais ce que je ne savais pas encore à cet instant, c'est que, plus que ma PAL c'est moi qui allait l'être...
On qualifie d'apocryphe une oeuvre « dont l'authenticité n'est pas établie.

J'ai rencontré René Manzor il y a quelques mois à la Fnac de Rosny (Merci Caroline Vallat).
J'ai tout de suite été touché par sa gentillesse, sa simplicité, et aussi sa voix… C'est un conteur né.
J'ai appris à le connaître un peu plus, en lisant plusieurs articles le concernant et aussi lors de nos différentes discutions.
On pourrait croire qu'il a eut plusieurs vie, tellement il a vécu et fait de choses incroyables !
Il aurait pu être lui même le héros de plusieurs romans.
À 24 ans il réalise « le passage » film qui m'a marqué ainsi qu'une partie de ma génération, puis 3615 Père Noël, un autre ovni dans le cinéma.
Très vite il est parti au États Unis à Hollywood où il a travaillé avec les plus grands, Steven Spielberg, Georges Lucas, Rick McCallum, etc...
De retour en France, il réalise l'excellent “Dédales”. Puis à partir de 2012, c'est en tant qu'auteur avec un style qui lui est propre, affûté, très visuel, qu'il excelle dans les thrillers. “Apocryphe”, un thriller Noir ésotérique, est son quatrième roman.

Apocryphe”, risque peut-être de gêner ou de surprendre par le choix littéraire de l'auteur, mais quel plaisir de lecture...
Dépaysement et suspense assuré, le travail de recherche réalisé par René, est incroyable !
Je n'étais pas en train de lire un roman, j'étais tout bonnement projeté dans le passé, dans une fabuleuse aventure pleine de suspense.
Dans la chaleur, la poussière, les odeurs, la vie rude pour ces juifs à qui on a volé leur pays, leurs droits et qui subissent l'oppression de « Rome » au quotidien avec une violence rare et gratuite par César, Caligula, Saül, autant de représentants du mal...
René s'est glissé dans les Évangiles, avec son regard affûté et par des déductions logiques et historiques, il nous donne « une version » très crédible de ce conte « magique » qui a bercé mon enfance.

Celle d'un garçon David, poursuivi par l'armée romaine, qui n'a que pour seule erreur, celle d'être le fils d'un juifs, Yeshua de Nazareth, crucifié sept ans plus tôt sous les ordres de Ponce Pilate, et qui pourrait à lui seul amener un soulèvement dans toute la Judée.
René Manzor est allé dans un univers où je l'attendais pas du tout, et signe avec « Apocryphe » un excellent roman noir, avec non seulement beaucoup d'actions, de violences, d'amour et d'émotions, mais aussi et surtout dans un total respect des croyants catholiques ainsi que des athées.
Quel est le point commun entre tous les ouvrages de René Manzor ?
Prendre des risques et ne jamais s'installer dans la routine, et il réussit encore ici son challenge, haut la main !
Un roman qui n'a rien à envier à Steve Berry, Catherine Neville, Raymond Khoury, Umberto Ecco, Dos Santos ou Dan Brown pour ne citer qu'eux ! Coup de coeur que je conseille vivement à tous les lecteurs un peu curieux qui voudraient s'évader, en sortant d'un confort de lecture habituel !

...
Extrait :
“Ta mère était un ouragan que personne ne pouvait dompter. Elle a toujours mené sa vie comme elle le désirait. Ton père l'admirait pour cela. Ils se sont aimés comme peu de couple s'aiment. L'un pour l'autre et l'autre pour l'un. Sans entrave, ni serment, avec pour seul but de rendre l'autre heureux. Et ils y sont parvenus.
- Jusqu'à ce que Dieu recrute mon père dans le désert, souligna l'adolescent avec amertume.
- Tu te trompes, David. C'était bien plus fort entre eux, après. Quand Yeshua a décidé de s'en aller prêcher sur les routes, Mariamne n'a posé aucune condition.
- Elle n'a pas essayé de l'en dissuader ?
- Non. Elle lui a juste demandé de lui raconter ce qu'il avait vécu dans le désert pour être transformé à ce point. Et il l'a fait. La mission rédemptrice de ton père est devenue la sienne. Elle a épousé sa cause et son destin comme elle l'avait épousé lui. Ils ont quitté famille, village et maison pour rendre leur rêve possible.
- Leur rêve ou son rêve ? Demanda David.
- Leur rêve. C'était ta mère qui dirigeait le mouvement des Nazaréens, David. Pas Yeshua ! Ton père la laissait décider de tout. L'organisation autour de douze apôtres représentant les douze tribus d'Israël, c'était elle ! Elle était la “disciple préférée”, celle que Yeshua aimait. et elle a continué à assumer cette fonction après le Golgotha, pendant les persécutions, afin que le message de ton père lui survive.
- Alors ses déplacements à Jérusalem, c'était ça ?
- C'était ça, sa vie de femme, David, pendant que la mère, elle, te protégeait.
- Elle savait que mon père risquait sa vie et elle n'a rien fait pour l'en dissuader ? s'offusqua l'adolescent.
- C'était son choix. Et elle l'a respecté. Les gens qu'on aime ne nous appartiennent pas, David. Aimer c'est laissé choisir.”
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exceptionnel !
Un triller ancestral qui raconte une partie imaginée mais complément plausible de la vie du christ à travers l histoire de son fils.
Où s'arrête l'histoire que la bible nous raconte et où commence la réalité. Un ouvrage magnifique ou s'entremêle réalité biblique et romance.
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Voici un des livres de 2018 qui restera longtemps dans ma mémoire et quand on sait que je n'en ai aucune autant dire que cela prouve que c'est un putain de bon bouquin.
Un putain de bon scénario aussi. René Manzor part du postulat que Jésus de Nazareth aurait eu un fils. Ce fil se serait nommé David. Et ce David aurait pu lui aussi changer le cours de l'histoire.
Mieux qu'un simple péplum, plus fort d'un simple polar historique, notre auteur nous entraîne dans ce qui est les fondements de notre civilisation.
A travers cette épopée biblique, il nous montre toute la complexité d'une époque alors que le monde connu est dirigé par Rome et qu'elle impose sa Pax Romana partout où ses légions ont conquis les autres peuples. En véritable géopoliticien, René Manzor nous montre comment les peuples sensés être pacifier étaient en vérité opprimés. Il réussi là un véritable tour de force, en mettant en parallèle ce monde antique avec notre monde bien contemporain. Quand l'injustice fait loi et que la misère et la pauvreté est ce qu'il reste au peuple.
L'autre tour de force c'est qu'il a donné vie à une foultitude de personnages tous plus vrais que nature, qu'ils soient fictifs ou qu'on leur reconnaisse une vie réelle.
Il nous offre un livre à la fois instructif et divertissant. Nous sommes là à la croisé des genres, à la fois conte philosophique, roman d'aventure et du roman noir.
J'ai dévoré cette histoire, j'ai adhéré le temps de ma lecture aux thèses de notre auteur. Mais surtout j'ai adoré la belle humanité qui se dégage de ce texte.
Bravo monsieur Manzor, et dans ce siècle où on ne croit plus en rien sauf peut-être à l'accumulation de biens matériels, il est bon de se poser certaines questions et de se remettre en question.
Merci Monsieur Manzor pour cette somptueuse histoire de quête, de rédemption, d'absolu. Ce récit palpitant est aussi un hymne à l'amour au pardon et à la compassion. Compassion qui s'entend là au sens premier du terme.

Lien : https://collectifpolar.com/
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C'est mon premier roman de René Manzor ; je sais qu'il est atypique dans sa bibliographie, mais voilà j'ai adoré.
J'ai aimé l'audace de placer cette histoire au temps de Jésus avec la délicatesse que l'on doit prendre et le peu de matière que l'on a malheureusement. L'aspect "policier" y est, classique et efficace. Quel que soit sa croyance et sa non-croyance, cette petite nous permet de prendre une distance par rapport à nos traditions.
Très bon essai, c'est un livre qui est en plus hyper visuel ce qui le rend d'autant plus agréable à lire. Je recommande.
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On qualifie généralement d'apocryphe (du grec ἀπόκρυφος / apókryphos, « caché ») un écrit « dont l'authenticité n'est pas établie » (Littré). Cependant dans le domaine biblique l'expression désigne, à partir de la construction des canons, un écrit considéré par les autorités religieuses comme non authentique...
J'étais septique en ouvrant le livre, mais j'ai vite été emportée par l'histoire, sur fond de vérité, l'auteur a su mettre son ton, sa réalité ou plutôt sa fiction.
j'ai beaucoup aimé, à la fin la note de l'auteur :..... Ce sont les aveux d'un homme qui doute. Mais ....le doute n'est-il pas le principe même de la foi ? Quand on dit"je crois", c'est bien qu'on n'est pas sûr."

Cela ne vous donne pas envie de le lire ? Allez-y, je comprends tout à fait.... :)
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Une très très belle découverte que le roman Apocryphe de René Manzor.
Une réinterprétation des événements qui ont suivis la mort du Christ avec un mise en scène de personnages connus (Saül, Barabbas, ...) sous un jour nouveau.

J'ai beaucoup aimé cet ouvrage, une écriture scénarisée très prenante. Une histoire palpitante qui m'a entraîné sur les pas du Christ et des premiers chrétiens...
Pour moi c'est un bon complément à la version officielle présentée dans la Bible, car le roman donne du corps à certains personnages bibliques, notamment à l'apôtre Paul qui apparaît ici principalement dans sa période de persécuteur de chrétiens, que la version biblique a tendance, pour moi, à aseptiser.

A la fin le sous titre "Qu'est-ce que la vérité?" prend tout son sens car la narration proposée par l'auteur est très plausible...
Vraiment une belle découverte! A lire!

Ouvrage reçu dans le cadre d'un Masse Critique, je remercie Babelio et les éditions Calmann-Lévy pour ce beau cadeau.
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« Hein, quoi, c'est bien un thriller biblique que j'ai entre les mains ? Un thriller avec le fils de Jésus et une guerre de religion ? Nan, quelqu'un a VRAIMENT osé écrire ÇA ? » furent mes premières pensées concernant Apocryphe. Suivies de « Comment veux-tu dire non à une nouvelle parution des éditions Calmann-Lévy, en même temps ? Et puis mince, quoi ! Tu aimes les thrillers et le résumé t'a intrigué dès que tu as posé tes yeux dessus, alors pourquoi dire non ? »

Lorsque l'on se retrouve face à l'aspect biblique, ce qui vient en premier, c'est la peur de se retrouver à lire un roman qui veut vous faire choisir un camp de religion, qui veut forcer sa vérité dans votre gorge. Nous savons tous combien il est facile de s'insurger dès qu'une parution touche à la religion ou la vérité historique. Toutes ces craintes que j'avais ont vite disparu : j'ai plongé dans le roman aux premières lignes, eh oui !

Grâce à une écriture immersive et perçante, Apocryphe se lit avec avidité, malgré les moments noirs et peu ragoûtants que l'on pourra trouver dans les pages, malgré les cadavres qui vont s'empiler. S'appuyant sur de longues recherches, l'auteur nous délivre là une époque très noire et cruelle, avec maîtrise et réalisme, sans chercher à embellir ou démonter. Il mélange l'Histoire avec des figures historiques, et Fiction avec des personnages sortis de son imagination. Des personnages d'encre auxquels on s'attache, ou qu'on voudrait étriper de nos propres mains, oui !

Même si l'on suit les lignes de l'Histoire, l'intrigue prend toujours des tournures surprenantes pour les personnages de fiction, tel David ou Farah, dont l'histoire paraît trop rapide mais qui ajoute une touche d'espoir, gardez ce mot en tête : l'espoir. Côté historique, on plonge dans la décadence avec le jeune et cruel Caligula, les émeutes et la guerre entre les peuples. Romains, juifs, autres communautés… Il y a de quoi se brûler les ailes avec un scénario pareil, mais l'exercice s'avère rudement bien réussi lorsque l'on arrive aux dernières pages d'Apocryphe, dont le titre même a une signification toute indiquée !

Un roman qui propose une vision différente et osée, sacrément culottée même, ce qui vaut déjà les applaudissements ! Histoire et fiction sont ainsi réunies pour nous partager ce qui aurait pu être, sans nous forcer à choisir un camp.

Ce roman est excellent, à lire, que vous soyez féru(e)s d'Histoire, ou simplement parce que vous aimez les thrillers. Celui-ci sera différent, parce qu'il se passe dans une période peu explorée dans la littérature policière, c'est le cas de le dire ! Mais c'est une raison de plus pour s'y plonger, non ?
Lien : https://saveurlitteraire.wor..
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Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce roman et j'ai été agréablement surprise par ma lecture.

J'ai été élevée dans la tradition catholique et les personnages dont il est question dans le roman me sont familiers, mis à part, bien entendu, ceux inventés par René Manzor. Son génie est d'avoir réussi à construire une histoire tout à fait crédible à partir de ce qui a été relaté dans les Evangiles. Et si Yeshua (Jésus) s'était marié et avait eu un fils. Et si Judas n'était pas mort. Et si… Et si…

Nous accompagnons David de Nazareth, fils de Yeshua, en proie à la colère, confronté à de nombreuses questions dont il espère trouver des réponses mais dont celles-ci risquent bien d'en engendrer d'autres. Ce personnage central évolue au cours de son périple, non seulement à cause des décisions qu'il doit prendre, de ses actes, mais également par les rencontres qu'il fait, les personnes qui l'accompagnent.

Les autres personnages ne sont pas en reste, tous ont un but précis et sont prêts à tout pour y arriver, peu importe ce qu'il leur en coûtera ou en coûtera aux autres car les plus vils d'entre eux n'auront pas de scrupules à anéantir ceux qui leur feront obstacle.

Le style linguistique, très contemporain, m'a un peu décontenancée au début mais j'en ai très vite fait abstraction. Cette écriture apporte de la fluidité au récit et les pages s'enchainent rapidement. L'auteur ne s'encombre pas de descriptions inutiles, il va droit au but mais sans pour autant bâcler son histoire ni ses personnages.

L'ensemble est très visuel (je pense que le métier de scénariste de l'auteur y est pour beaucoup) et certaines scènes sont d'une violence incroyable, et je ne parle pas que des scènes de combats.

Les personnages ont des réactions humaines, ils sont en en proie à des émotions fortes. le doute est très présent également tout au long du récit, mais il ne faut pas oublier que dans ce roman, il est question de religion, de foi. Cependant, le doute et la foi ne concernent pas que la religion mais également l'humanité.

Le roman traite également de la persécution, d'abus de pouvoir, de vengeance, de rédemption, du pardon.

Il va vous immerger dans un contexte historique où la domination romaine fait que les “dirigeants” se croient tout permis et intouchables, peu importe les atrocités commises.

Que vous soyez croyant ou non, ce livre va vous emporter sans chercher à aucun moment à changer votre opinion.
Lien : http://www.unevietoutesimple..
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J'ai beaucoup aimé ma lecture d'Apocryphe que j'ai trouvée passionnante de la première à la dernière page, même si je me demandais où l'histoire allait m'emmener!

Apocryphe est un roman historique sans l'être vraiment : entre historique et fiction, il propose une vision pertinente de la Palestine après la mort de Jésus, même si je ne connais pas suffisamment le sujet pour savoir ce qui est totalement inventé.

Le récit se déroule 7 ans après la crucifixion de Jésus, en Palestine. On y rencontre Ponce Pilate, Caïphe le grand prêtre juif, Barabbas, Judas, Caligula... et surtout David, 14 ans, fils de Jésus, ado révolté, obligé de vivre caché par sa mère et son oncle.

J'ai apprécié de découvrir cette période historique que je connais peu, et je me suis attachée aux personnages même si David est assez agaçant. le roman a le mérite de rendre vivants des personnages que l'on ne connaît souvent que de noms, de comprendre pourquoi ils auraient agi ainsi, même si l'on se pose toujours la question de la vérité historique. L'écriture est fluide et efficace, et donne envie d'en savoir toujours plus.

Personnages intéressants, aventures, combats et amour permettent une intrigue bien développée sans que l'on puisse déduire vers quelle fin l'auteur nous entraîne.

Pour adultes.
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
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Qmrân, désert de Judée, an 37. Voilà sept ans que Mariamne a fui ses terres pour élever son fils loin de la folie des hommes qui a hissé Yeshua sur la croix. Ainsi grandit David, à l'abri des détracteurs de son père dont il aurait à coup sûr hérité s'ils avaient eu connaissance de son existence. David de Nazareth est une légende, un mythe. Un mythe bien vivant. Un adolescent discipliné mais déterminé, qui s'est mis en tête de revoir la Ville sainte pour la Pâque, au grand dam de Mariamne. Tandis que la conversation s'anime entre David et son parrain Shimon, que le jeune homme tente de convaincre de l'importance de ce voyage, un légionnaire romain se présente à la ferme et demande à voir Mariamne. Ce visage, ce regard, elle ne les a pas oubliés. Sept ans qu'ils nourrissent sa haine. Yeshua savait tout pardonner mais elle ne le peut pas. Malgré ses réticences, elle lui offre le gîte pour la nuit. Mais au matin, David et le soldat ont disparu…

C'est gonflé, le thriller biblique. Gonflé, de revisiter l'Histoire. Je ne suis pas suffisamment calée en théologie pour savoir jusqu'où l'auteur a pris ses libertés avec les versions officielles mais il transparaît, à chaque page, un travail colossal et un véritable respect. René Manzor nous apprend, en fin d'ouvrage, qu'il a passé deux ans en Judée pour l'écriture de ce roman. Évidemment. Il ne suffit pas de dire au lecteur « vous voilà au siècle premier », il faut savoir l'y emmener. Derrière les mots, il y a l'homme d'images, qui nous régale. Les sons, les odeurs, les couleurs, les armes, les vêtements de l'époque, la reconstitution est incroyable. Les décors vous jaillissent sous les doigts, les personnages prennent vie. de Caligula à Barabbas en passant par Saül et Pilate, bien sûr, on (re)découvre des noms connus, qui trouvent chacun leur place, portés par leurs motivations, dans cette aventure extraordinaire. Entre témérité et ténacité, fierté et orgueil, les fois s'affrontent. L'honneur des révoltés, assoiffés de justice, de justesse, plutôt que de pouvoir, touche profondément. L'auteur semble s'effacer pour les laisser s'exprimer sur le pardon, le repentir, et laisser le lecteur décider du chemin qu'il fera avec eux. J'ai vécu quatre jours indescriptibles, uniques, j'ai refermé ce bouquin heureuse, qu'on m'ait conté une telle histoire, avec un tel talent et qu'en plus de l'avoir grandement appréciée, je l'aie bien plus comprise que dans toutes les versions que j'en ai lu à ce jour.

En 1989, René Manzor me traumatisait avec 36 15 code Père Noël. En début d'année, nous nous réconciliions autour de Celui dont le nom n'est plus. Avec Apocryphe, il m'a définitivement conquise.




Lien : https://lekilometremanquantw..
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