A la fin de l'été 1939, Jack Peeters rencontre un certain Boorman, un homme d'affaires qui lui propose de s'enrichir sans s'endetter en devenant propriétaire d'un bateau-citerne, le nommé Joséphine qui stationne à Barcelone. Anticipant les profits qui pourraient découler de la guerre, l'un fait miroiter à l'autre la bonne fortune qui l'attend. Mais n'y a-t-il pas anguille sous roche qu'une proposition si alléchante lui soit adressée, à lui Peeters qui n'a encore rien prouvé ?
C'est en somme une satire féroce du monde des affaires et de la guerre. Car fomenter les profits alors que le conflit guette a quelque chose d'assez dérangeant. Chaque personnage semble se draper derrière des apparences flatteuses mais qu'en est-il vraiment ? Peut-on vraiment faire confiance lorsqu'il s'agit de business ? Je gage que vous en ressortirez refroidi. Et moi, ça me donne le goût de lire quelque chose de l'auteur de plus consistant en termes de pages car la frustration vient de cette forme de nouvelle.
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