Très nette baisse de qualité pour cette 15ème aventure d'Alix par comparaison avec la précédente.
Alix et Enak sont devenus esclaves et finissent sur le marché aux esclaves d'Athènes où ils sont achetés par un riche Romain envoyé en mission à Athènes pour déjouer un complot au sein du Protonéion (la fabrique de vases). Il y inscrit donc Alix et Enak, charge pour eux de découvrir ce qu'il s'y trame.
L'ambiance de cette BD m'a paru très étrange, très homosexualité masculine (l'histoire se déroule en Grèce !) : Alix et Enak sont tout le temps très courtement vêtus (tuniques très échancrées ou pagnes), gardes et nombreux personnages généralement torse nu, scène dans le gymnase, personnage ambigu d'Archeloüs habillé comme un garçon mais attiré par Alix et qui aime se travestir en fille (réponse évidente en fin de volume).
A cela s'ajoute, les philosophes savants qui sont allés tellement loin dans leurs recherches sur la matière qu'ils ont réussi à fabriquer de l'or mais qui les auraient interrompues car ils ont prévu qu'elles auraient abouti à la fission nucléaire et aux bombes atomiques !!!
On retrouve le comportement et les dialogues très enfantins des premiers tomes comme celui-ci : (savant s'adressant à l'intendant du Protonéion) : C'est toi que l'on devrait jeter aux flammes. Allez, cours....BOUH !... BOUH !...
Enfin, un procès public dans u amphithéâtre occupe les 8 dernières pages. Hommage peut-être de
Jacques Martin à la rhétorique grecque mais j'avais le sentiment en lisant ces pages que cela sonnait faux. Les Grecs restent sagement assis sur les gradins pendant qu'un meurtre est commis devant eux puis personne n'essaie d'arrêter le meurtrier qui continue de discourir.
Bref, pour moi, un album évitable, qui n'apporte rien à la saga.