Claire Martin
EAN : SIE97038_8949
Cercle du livre de France (30/11/-1)
/5
14 notes
Cercle du livre de France (30/11/-1)
Résumé :
Dans un gant de fer est un des plus beaux récits autobiographiques de la littérature québécoise. La narratrice y raconte son enfance, au cours de laquelle elle a été confrontée à la brutalité d'un père monstrueux et à la banalité de la vie quotidienne dans des couvents que dirigent des religieuses inhumaines. Le père est la figure centrale de ce premier volet des souvenirs de l'auteure ; il se révèle tout à la fois un être méprisable et méprisé, une brute colérique ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Suivre la jeunesse et l'adolescence de Claire Martin c'est vraiment difficile.
Elle a une plume magnifique, mais a eu, une existence telle Aurore l'enfant martyr (c'est elle-même qui le dit).
Son père était un homme colérique, violent, contrôlant et tellement méchant. Les enfants se faisaient violenter pour tout et pour rien. La mère faisait son possible pour se faire oublier. Elle a essayé de s'en sauver, mais VOYONS DONC QU'UNE FEMME A LE DROIT DE QUITTER SON MARI. grrrrrrrr
Au pensionnat c'était pareil. Je ne les ai jamais connu mais je vous une haine sans bonsens pour ces femmes qui martyrisaient les enfants en utilisant leur pouvoir d'autorité et qu'au nom de la religion on pouvait tout faire.
C'est tellement difficile à lire parce que ça fait mal constamment. Y'a pas de rayons de soleil (ou très peu) qui réussissent à percer et ça ne tue.
Lien : https://youtu.be/UqZX3irr8xM
Elle a une plume magnifique, mais a eu, une existence telle Aurore l'enfant martyr (c'est elle-même qui le dit).
Son père était un homme colérique, violent, contrôlant et tellement méchant. Les enfants se faisaient violenter pour tout et pour rien. La mère faisait son possible pour se faire oublier. Elle a essayé de s'en sauver, mais VOYONS DONC QU'UNE FEMME A LE DROIT DE QUITTER SON MARI. grrrrrrrr
Au pensionnat c'était pareil. Je ne les ai jamais connu mais je vous une haine sans bonsens pour ces femmes qui martyrisaient les enfants en utilisant leur pouvoir d'autorité et qu'au nom de la religion on pouvait tout faire.
C'est tellement difficile à lire parce que ça fait mal constamment. Y'a pas de rayons de soleil (ou très peu) qui réussissent à percer et ça ne tue.
Lien : https://youtu.be/UqZX3irr8xM
Citations et extraits (5)
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Je devais surtout être d'un morne à faire peur car, au sortir de mon paradis, l'atmosphère familiale ne m'apparaissait pas autrement que le septième enfer. Les premiers soirs, lorsque je me retrouvais au fond de mon lit glacé, je ne pouvais m'empêcher de sangloter, ce qui me valait d'être placée en situation
de ne pas pleurnicher pour rien.
de ne pas pleurnicher pour rien.
La cruauté, c'est comme une maladie, ça s'attrape.
[ … ] Une enfance comme la mienne aboutit
soit à un précoce durcissement de l'épiderme, soit à un
complet écorchement. [ … ]
p. 126
soit à un précoce durcissement de l'épiderme, soit à un
complet écorchement. [ … ]
p. 126
Témoignage sur un milieu et une époque, donc; mais surtout oeuvre d'art où, par la puissance de l'écriture, un drame individuel atteint à une dimension universelle.
Seul, dans tout l'Univers, mon père menait une vie que mon père approuvait.
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