Monsieur Jean-Clément Martin, réussit en 57 pages à présenter une vision synthétique des guerres de Vendée.
En commençant par la première question : "Pourquoi parler de "guerre de Vendée" ? et en terminant par "Pourquoi le souvenir de la guerre dure-t-il encore ?"
Le professeur démontre notamment que la France avait eu l'habitude des mouvements ruraux, que les troupes royales ont réprimé régulièrement.
Sous la Monarchie, ces ruraux révoltés étaient qualifiés de "brigands" et pendus comme en Bretagne en 1685, déportés ou tués systématiquement comme pendant la guerre des Camisards, au début du du XVIIIe siècle, et les révoltés de la Vendée en 1793.
Il est à noter que si l'ampleur des insurrections est indéniable, si la détermination des rebelles est réelle, la réaction des révolutionnaires parisiens est aussi radicale car depuis 1790-1791, l'approche politique est différente : la France est entrée dans une vie politique marquée par l'exclusion de l'adversaire.
La contre-Révolution est une réalité puissante, animée par les frères du
Louis XVI et soutenue, en sous-main par la reine et aidée militairement par les principaux souverains de l'Europe ! (voir les livres de Louis Blanc) Ces oppositions violentes remettent en cause la vie même de la France révolutionnaire
En mars 1793, Dumouriez, un général important, passe à l'ennemi.
Le 6 avril 1793, le Comité de Salut Public est formé, sur l'initiative de Danton.
De grandes trahisons amènent des grandes mesures exceptionnelles.
Il faut rappeler que La Vendée ne fut pas l'unanimité de 700 paroisses contre-révolutionnaires soulevées contre un régime : les populations sont divisées, soumises aux différents vainqueurs du moment... Et que les soulèvements continuent en 1795, 1799, 1815...
Des réponses étayées, claires et concises, agrémentées par des cartes et une chronologie à la fin de l'ouvrage.