30 avril 1945. Hitler s'est suicidé avec sa femme Eva Braun. Enfin c'est ce que Hitler et quelques proches veulent faire croire à tout le monde afin de mieux exfiltrer le Führer d'une Allemagne en ruine. Quelques années plus tard, Hitler est réfugié en Argentine et il maudit ce monde qui est devenu décadent…
L'originalité de ce livre n'est pas d'imaginer Hitler qui a survécu à la guerre mais de faire une analyse du nazisme et de ses répercutions sur le monde. Toute la première partie est plutôt anecdotique mais néanmoins plaisante. Voir un Hitler aigri, agacé par les incapables qui l'entoure est plutôt drôle. C'est un petit vieux qui grogne et rouspète contre tout et tous.
La fin de l'ouvrage est plutôt une analyse de la mort d'Hitler mais aussi ce qu'a laissé comme trace le Nazisme sur le monde : et si le nazisme revenait sous une autre d'appellation ? Quand on voit ce qu'il se passe aujourd'hui dans de nombreux pays, l'analyse est plutôt (et malheureusement) assez juste.
Enfin, la conclusion du récit est excellente avec cette fin très ironique du dirigeant Nazi. C'est à se demander si Hitler finissant ses dernières années comme cela n'aurait pas été une plus grande punition pour un homme si arrogant et méprisable.
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30 avri 1945, Hitler est enfermé dans son bunker et prépare sa fuite avec un officier. Direction l'Espagne puis l'Argentine toujours avec l'aide de ses derniers fidèles. De loin, il suit les infos, commente la naissance de l'état d'Israël et la naissance de l'Europe. Des agents de la CIA qui ne croient pas au suicide mis en scène à Berlin sont à sa poursuite. L'idée est originale, le dessin colle bien avec l'histoire et la fin est pleine d'ironie, dommage que la traduction ne soit pas toujours à la hauteur et que le texte soit bourré de fautes.
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Plongeons en pleine uchronie avec cette bd...
Et si en 1945, Hitler n'était pas mort mais avait organisé son évasion dans l'espoir de préparer le 4e Reich et qu'en fait il assistait en spectateur un peu perdu à l'évolution du monde.
Le dessin m'a bien plu, l'histoire était intéressante sans être transcendante.
Une bonne lecture mais qui ne me marquera pas à vie.
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Finalement plus proche de l’essai que de la fiction, Ma retraite est une lecture cri du cœur sur les dangers des solutions simplistes des bonimenteurs populistes. Dommage que sa réalisation graphique reste dramatiquement en deçà de l’intelligence et de la pertinence de son scénario.
Lire la critique sur le site : BDGest
La politique est véhiculée par le langage. S’il se base sur un mensonge, elle se transforme tout entière en une grande escroquerie. Accepter le mensonge délibéré en politique, c’est ouvrir les portes à n’importe quelle barbarie dans la gestion de la société.
[…]
Et le pire, c’est que nous, les citoyens, sommes ceux qui rendons cela possible. Les gens ne veulent pas connaître la vérité, ils veulent seulement entendre ce qu’ils pensent, et qu’on leur dise que c’est la vérité.
Ploutocratie, chronique d'un monopole global