Psychologue américain, Maslow s'est axé sur la psychologie humaniste et sur les aspects positifs de l'être humain plutôt que sur ses névroses.
Ultime ouvrage du psychologue
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Je crois que lire les théories de Maslow constituent une base pour quiconque s'intéresse à la psychologie. Ce chercheur s'est intéressé aux besoins de l'être humain, non seulement les besoins physiques de base, mais les besoins de réalisation de soi, de bien-être et de motivation qui font en sorte que l'humain reste en bonne santé mentale.
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Bien plus important pour moi a été d’avoir un enfant. Notre premier enfant a changé le psychologue que j’étais. Il m’a fait voir le béhaviorisme, dont j’étais si enthousiaste, tellement stupide que je ne pouvais plus le supporter. C’était impossible. Avoir un deuxième enfant et comprendre à quel point les individus diffèrent dès avant la naissance m’a ouvert les yeux sur l’impossibilité de penser la psychologie de l’apprentissage comme étant d’apprendre n’importe quoi à n’importe qui. Ou la théorie de John B. Watson du « donnez-moi deux bébés et je ferai ça du premier et ça de l’autre ». Comme s’il n’avait jamais eu d’enfant. Nous ne savons que trop bien qu’un parent ne peut transformer son enfant en quoi que ce soit. Les enfants se font euxmêmes. Le mieux que nous pouvons faire et, souvent, la meilleure influence que nous pouvons avoir est de servir de réactif si l’enfant va trop loin.
Si vous êtes comme moi, vous savez que nous sommes dans une complète confusion de valeurs dans le domaine des arts. Il suffit, en musique, d’essayer de prouver la supériorité de John Cage ou Elvis Presley sur Beethoven. Même confusion en peinture et en architecture : nous ne partageons plus aucune valeur. Lire une critique musicale ne m’intéresse pas, elle ne m’apportera rien. Il en va de même pour la critique d’art, à laquelle j’ai également renoncé. Je trouve fréquemment que la critique littéraire est inutile. Il existe un chaos, une anarchie totale dans les normes. Un exemple ? Le Saturday Review émettait récemment un avis favorable sur l’un des livres minables de Jean Genet. L’auteur de l’article, professeur de théologie, a commis une confusion totale. Selon lui, le mal est devenu le bien par une sorte de paradoxe apparu à force de jouer avec les mots : si le mal devient entièrement mauvais, il finit d’une certaine façon par devenir bon, et l’on assiste à un délire sur les beautés de la sodomie et de la dépendance aux stupéfiants, incompréhensibles pour un pauvre psychologue qui consacre une grande partie de son temps à sauver des gens des souffrances engendrées par ces maux. Comment un homme, un adulte, peut-il recommander ce livre comme un incontournable de l’éthique et un guide pour la jeunesse ?
L’apprentissage sera le plus souvent présenté comme l’acquisition d’associations, de compétences et de capacités externes — et non pas intrinsèques — au caractère humain, à la personnalité humaine, à l’individu lui-même. Ramasser des pièces de monnaie, des clés ou n’importe quel objet que l’on possède est similaire à l’acquisition de renforcements ou de réflexes conditionnés qui seraient, dans un sens extrêmement profond, superflus. Que quelqu’un ait un réflexe conditionné ne compte pas vraiment ; le fait qu’une sonnerie me fasse saliver puis que ce phénomène cesse n’a aucune conséquence sur moi ; je n’ai rien perdu d’important. Nous pourrions presque aller jusqu’à affirmer que tous ces livres sur la psychologie de l’apprentissage n’ont aucune conséquence, du moins sur le centre de l’humain, sur l’âme humaine, sur l’essence de l’humain.
un bon clinicien accompagne son patient à mettre à jour puis à briser les défenses entravant sa connaissance de soi, à se retrouver puis à se reconnaître