Tango, tome 7 : La flèche de Magellan

Tango et Mario convoyent un bateau jusqu'au port de Manille, aux Philippines, mais le propriétaire ne peut pas venir réceptionner son bateau avant 6 semaines. Tango en profite pour faire du tourisme.

La première partie du diptyque présente quelque faiblesse scénaristique même si le voyage est toujours agréable. le dessin precis et acéré de Xavier est excellent et il enchaîne les cartes postales de ce coin paradisiaque.
Au niveau de l'histoire, on a de la peine à rentrer dans cette histoire de chasse à la relique. Tango, pour passer le temps, ne trouve rien de mieux que d'aller dans une zone interdite histoire de demander aux autochtones s'ils ne possédaient pas le casque Magellan. Je n'ai pas trouvé ça très fin... le fait qu'il se fasse arrêter par les gardes cotes et qu'il fasse un séjour express en prison ressemble à un cheveu sur la soupe tellement ça semble mal ficelé. On a connu mieux agencé au début de la série mais à voir avec la deuxième partie de l'histoire.

Tango et Mario doivent convoyer un bateau jusqu'aux Philippines. Arrivés au port ils apprennent que le propriétaire a un contretemps et leur offre de rester sur le bateau pendant quelques semaines le temps de pouvoir venir à Manille. Enthousiaste Tango décide de partir à la chasse au trésor, celui du casque de Magellan, conservé précieusement par des indigènes depuis la mort violente de l'explorateur. Sans hésiter, il fonce vers les tribus qui ont choisi de rester cachés voire sont hostiles à tout étranger. Résultat, il sera retenu contre son gré puis atterira dans une prison mal fréquentée.
Après des premiers albums plutôt bien fait avec un héros ambigu qui n'hésite pas à utiliser des moyens illégaux pour parvenir à ses fins, les derniers albums sont de facture très classiques avec des intrigues limitées. Ici l'interêt est surtout lié à un graphisme précis magnifié par de superbes couleurs.