" !... Bréviaire amoureux de
Louis-Ferdinand Céline", est bien l'oeuvre d'un amoureux, qui écrit : "J'admire Céline par-dessus tout. Et c'est à cette place précisément qu'il se situe, au sommet du panthéon littéraire de mon esprit".
Je n'aurais pas dit mieux. Car on peut tomber amoureux d'une oeuvre et de son auteur comme on tombe amoureux d'un paysage, d'une ville, de la mer.
La découverte de cette oeuvre, est souvent une sorte de révélation pour le lecteur. Certes, parfois la magie n'opère pas, ou plutôt, n'opère plus, car lire pour la première fois Céline aujourd'hui peut ne pas avoir le même effet qu'à sa parution, tant il a été une inspiration pour d'autres auteurs.
Julien Maurel, parle donc de Céline et de ses livres avec amour, voir avec les yeux de l'amour est un biais qui excuse bien des faiblesses et des erreurs. C'est peut-être, la petite, l'infime réserve que m'inspire cet ouvrage.
Non, Céline n'était pas ce radoteur antisémite que certains se plaisent encore à décrire, il n'était pas non plus parfait !
J'ai particulièrement apprécié dans cet essai, le fait que son auteur rappelle les sources d'inspirations de Céline, dont certaines sont rarement évoquées (la peinture flamande !), et qu'il insiste sur le pacifisme profond de l'auteur de
Mort à crédit".
Vous l'aurez compris, ce petit livre, qui annonce la couleur dans son titre, s'adresse d'abord à celles et ceux pour qui Céline est un auteur majeur, un écrivain de premier plan, qui a une importance et une place particulières dans le parcours de l'amateur de littérature.