AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782221239254
480 pages
Robert Laffont (18/04/2019)
2.65/5   23 notes
Résumé :
Lucy, 50 ans, a perdu l'usage de sa voix en découvrant que son mari, Laurent, menait une double vie depuis dix ans. Elle quitte sur un coup de tête Nice, sa famille, la librairie où elle travaille et part pour New York. Une intrusion nocturne dans la chambre qu'elle loue à Jackson Heights lui fait trouver refuge à Sag Harbor, dans une maison que lui prête Paul Patterson, un scénographe rencontré en France quelques semaines plus tôt. Petit à petit, Lucy retrouve sa v... >Voir plus
Que lire après À ceux qui se croisentVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
2,65

sur 23 notes
5
2 avis
4
4 avis
3
5 avis
2
4 avis
1
5 avis
Un roman qui ne m'a pas embarquée ….
Je ne suis pas sûre d'avoir compris où voulait nous amener l'auteure … Est-ce une histoire d'amour ? Une histoire de reconstruction ? Une histoire d'amour sous fond de reconstruction et de voyage? Oui mais alors, même additionnés ces trois éléments, le récit manque cruellement de suspens et de nervosité .

A la suite d'un accident de voiture meurtrier impliquant son mari , Lucy (cinquantenaire blonde aux yeux bleus) devient aphone. Apprenant que celui-ci menait une double vie, elle décide de partir pour New- York, rejoindre un homme qu'elle vient de rencontrer, un scénographe, nommé Paul.


Cette histoire me tentait parce qu'elle réunissait deux villes , Nice ( où j'ai habité pendant un an) et New- York ( où j'ai séjourné pour des vacances . Je n'ai pas retrouvé mes impressions … La Côte d'Azur et le Midi sont traités de façon caricaturale : [ " Dans le Midi , il arrive que les femmes s' enorgueillissent d'être trompées, tant il leur parait flatteur d'avoir épousé un homme irrésistible ". ]
Et les personnages évoluent dans un milieu ultra bourgeois ( , ce qui personnellement m'a agacée à plusieurs reprises, parce que l'auteure ne réussit pas à nous faire rentrer dedans : rêver, ou provoquer un sentiment d'empathie , d'adhésion, d'amusement , de critique sociale) .
J'attend le livre où une femme trompée, ne pourra pas partir noyer sa crise conjugale à l'autre bout du monde parce que : (1) elle n'en aura pas les moyens, (2) elle ne pourra pas laisser ses gamins , (3) son boulot , (4) , elle ne connaitra personne qui puisse l'héberger gratuitement dans différents coins des USA, (5) ne rencontrera pas de mec canon dans la semaine qui suit la découverte du secret du mari … , (6) rencontrera un type dont la profession ne fait pas rêver ( dans l'histoire le Paul est un scénographe mondialement connu et bourré de thunes ...) .
Les rapports entre les personnages sont "ampoulés" désincarnés . L' histoire d'amour met des pages et des pages avant d'arriver .
C'est lent , très lent, pleins de petites histoires viennent se greffer et parasiter la "vraie " histoire ( à savoir : Lucy va t'elle retrouver sa voix, son mari, trouver l'amooour, retourner à Nice, s'installer aux USA ? ) .
Vous le saurez en lisant ce roman, moi à la page 220, j'ai décidé que j'en avais marre de croiser tous ces gens … D'autres m 'attendent dans d'autres romans… Et j'ai lu un peu vite après, ( je l'avoue) mais jusqu'au bout par correction . Mauvaise pioche, ce roman n'était pas fait pour moi mais il fera peut-être voyager d'autres lecteurs...
Je remercie les éditions Robert Laffont et Babelio pour cette Masse critique privilégiée.
Commenter  J’apprécie          4525
C'est l'histoire de Lucy, cinquante ans , pas d'enfant, elle vit à Nice avec son mari Laurent depuis dix ans .
Elle apprend que celui - ci mène une double vie, perd la voix, quitte Nice, la librairie où elle travaille , ses amis, se retrouve à New-York où on lui prête un appartement .....
Elle retrouve Paul Patterson , un scénariste très connu —- incroyablement pris par son travail——rencontré quelques semaines plus tôt en France .

Rapports familiaux compliqués, querelles amoureuses , répétitions , obstacles infinis et longs retours sur le passé, meilleure amie, amis de la bande de son époux, anecdotes trop nombreuses, petites histoires qui remplissent les pages....lenteur, lenteur , je ne sais pas si j'ai bien compris ce livre...
Est -ce une reconstruction ? Un ressourcement ?
Une histoire d'amour?
Une longue romance ? Des souvenirs et de nombreux personnages pour donner une chair , une épaisseur au livre ? Peut - être une voix sans issue pour moi ? Je me suis ennuyée.
Je salue le travail de l'auteure même si je ne l'ai pas compris et apprécié mais c'est un premier roman.
Cela m’arrive rarement mais je n’ai pris aucun plaisir n’ai pas été touchée par cette histoire lue jusqu’a la fin par correction, honte à moi, je dois l’avouer ..



Choisi par légèreté à masse critique ...Tout simplement pas fait pour moi ce livre mais il peut plaire à d'autres lecteurs sans aucun doute ....Je le souhaite.

Seule modernité , les mails et les lettres de Lucy à son père intéressantes . J’ai aimé . Je remercie masse critique et Babelio pour cet envoi.
Commenter  J’apprécie          469
Lucy Descalis a 50 ans, pas d'enfant, de commun accord avec son compagnon. Elle vit à Nice avec Laurent depuis 10 ans . Leur relation se détériore, elle apprend qu'il a une double vie.Un jour alors qu'ils empruntent une route escarpée, Laurent roule trop vite. Malgré les supplications de Lucy, il continue en l'invectivant grossièrement. Un jeune motocycliste vient s'encastrer dans leur voiture. Il perd la vie et Laurent tombe dans le coma. Lucy est éjectée de la voiture, s'en sort avec quelques blessures mais après toutes ces secousses physiques et émotionnelles, elle perd la voix.
Elle quitte Laurent, part à New York pour se ressourcer. Elle accède à un appartement qu'on lui a prêté, comme par miracle. A New York, elle rencontre Paul, un scénographe très pris par son travail.
Elle doit rentrer à Nice. Il doit partir.
Le tout est de retrouver un sens à sa vie.
L'auteure a vraiment le genre pour remplir des pages et nous balader sans nous présenter un grand nombre d'évènements. Quel ennui !
J'ai apprécié néanmoins la qualité de son écriture et surtout les lettres qu'elle envoie souvent à son père pour lui donner de ses nouvelles.

Merci à Babelio et aux éditions Robert Laffont pour ce premier roman qui sera peut-être mieux apprécié par d'autres lecteurs.
Commenter  J’apprécie          436
À ceux qui se croisent est le premier roman de Pauline Maurenc.
Ce livre a été pour moi d'un ennui profond. L'héroïne, à la suite d'un choc émotionnel, reste sans voix. Et malheureusement, nous aussi. Je veux dire plutôt, nous sommes sans voie. Ce récit est une voie sans issue...
Parfois l'ennui est beau. Parfois, dans nos vies trépidantes et agressives, nous rêvons d'ennui. Ici l'ennui est profondément ennuyeux.
Le récit était censé nous faire voyager dans une histoire merveilleuse, romantique et tutti quanti... C'est pourtant ce qui était écrit sur la première de couverture....
Je suis resté au bord du quai tout au long de ce semblant de voyage. Je n'ai jamais su, au gré des premières pages ni au cours de celles qui ont suivi, - et pourtant elles furent longues ces pages, ô combien longues -, me laisser embarquer, emporter, étonner, éblouir, enivrer, émouvoir...
Pourquoi certains livres nous emportent-ils au-delà de nos rêves et de nos illusions, viennent nous chercher aux bords de nos vies, de nos rivages, de nos peaux, de nos cœurs, de nos corps, de nos ailes ? Alors que d'autres livres nous traversent, passent comme si nous étions invisibles, ne laissent pas de traces, des livres ternes, comme certaines personnes de nos vies sont ternes. On n'y peut rien, ni pour eux ni pour nous. Ces livres passent aussi, comme des histoires sans interstices...
Ce livre est un premier roman, mais ce n'est pas une raison pour faire du mal à l'écriture ni aux lecteurs. Ce roman est empli de pages et de mots, mais il y manque simplement un chemin. Je ne demande pas forcément de convoquer de la "grande littéraire", non simplement, une vibration, un supplément d'âme, quelque chose qui fasse un déclic en moi, une clé pour ouvrir des portes...
Ce livre passera et me laissera la trace d'un verre d'eau tiède bu par mégarde un soir de fête, d'un paysage de la Beauce, d'une musique de Richard Clayderman, d'une conversation dont vous n'entendez plus les voix ni les mots parce qu'ils ne parviennent pas jusqu'à vous, seulement un vague bruit de fond...
À grand renfort de marketing comme savent le faire certaines maisons d'éditions - ici ce sont les Éditions Robert Laffont, on peut au moins leur faire confiance sur ce talent-là -, il y aura sans doute un public, un lectorat, je ne m'en soucie guère, comme il y a eu un lectorat pour « Les gens heureux lisent et boivent du café », comme il y a des lecteurs pour aimer les livres de Marc Levy ou de Guillaume Musso... Certains diront même que leurs lecteurs n'auraient peut-être jamais ouvert un livre sans la rencontre avec ces auteurs que je viens de citer.... Je n'ai pas à ce sujet de jugement arrêté. Je voudrais simplement leur tendre la main pour leur montrer qu'il y a d'autres chemins bien plus excitants...
Au fond, je ne me préoccupe pas du devenir de ce premier ouvrage, d'une auteure dont on oubliera sans doute très vite le nom.
Je suis resté sur le bord du quai tout simplement. Un livre beau et émouvant, un livre qui porte un souffle, une vibration, un livre comme je les aime viendra-t-il à présent me happer dans mon désarroi de ce soir ? Je ferme les yeux, je l'attends.
Merci à Babelio et aux Éditions Robert Laffont, dans le cadre de cette masse critique privilégiée, pour laquelle je reconnais qu'il y a eu un malentendu, une erreur d'aiguillage.
Commenter  J’apprécie          324
Merci à Babelio et aux éditions Laffont pour l'envoi de ce premier roman...qui n'était manifestement pas fait pour moi. J'avais hésité à l'accepter, redoutant un livre sirop rose, larmes bleues et tutti quanti. J'avais raison!

Donc nous avons la femme au coeur brisé. Seule originalité : elle a cinquante ans et n'est pas comme c'est souvent le cas une blonde et jeune trentenaire . Et elle est aphone, conséquence semble-t-il d'un traumatisme.

Il y a bien sûr le mari qu'elle n'aime plus, qu'elle a laissé à Nice, et le nouvel homme dans sa vie, retrouvé comme par hasard à New-York, où elle s'est enfuie.

Obstacles amoureux, passion contrariée , rapports familiaux complexes, retours en arrière sur le passé, compliqué lui aussi, toute la panoplie du roman à l'eau de rose est utilisée. Un peu de modernité : des échanges de mails ponctuent le texte, qui m'a semblé assez insipide, sans style défini. Et je suis désolée, aucune émotion ne m'a envahie, à la lecture.

Franchement, qu'il a été long, le chemin jusqu'à la fin du livre! Je ne cherche pas à être méprisante ou agressive, je suis toujours admirative devant ces personnes qui , à force de travail et de persévérance, arrivent à se faire publier. Simplement, je me dois d'être sincère et de dire ce que j'ai ressenti.

Je suis sûre que ce livre trouvera son lectorat, tant mieux pour l'auteure. Tant pis pour moi... Erreur d'aiguillage de ma part, je pense apprécier plus mon prochain vol, en compagnie de Rroû...
Commenter  J’apprécie          3218

Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
La collection de personnages extravagants que je croise tous les jours à New York est à la mesure de cette cité. Je n'en imagine aucune autre au monde où l'on puisse croiser un travesti noir et obèse déguisé en licorne bleue à dix heures du matin, dans les allées d'un supermarché. Ou une femme en fauteuil roulant, vêtue d'une combinaison de cosmonaute, qui fait la manche en jouant de l'harmonica sous l'horloge d'Herald Square.
Commenter  J’apprécie          242
La fête a duré deux ans. Je n'ai jamais perdu la tête, Laurent a fini par retrouver ses esprits, et nous sommes redescendus tout en douceur sur le plancher bien ciré d'un mariage ordinaire, ou de ce que je prenais pour tel et qui s'est révélé être un tiroir à double fond.
Commenter  J’apprécie          210
Sur la Côte d'Azur, j'ai toujours l'impression d'avoir affaire à une pute qui se prendrait pour la reine du Far West sous prétexte qu'elle arrive à se vendre plus cher que les autres, alors qu'elle a tout simplement trouvé un coin de trottoir mieux exposé.
Commenter  J’apprécie          210
" Certains hommes se conduisent comme des porcs, c'est vrai, dit-elle. Pour autant, les femmes ont d'autres choix que d'être gardiennes de cochons."
Commenter  J’apprécie          281
Où êtes-vous Lucy ?
Je regarde sans cesse vos photos, mais je n'arrive plus à vous imaginer.
Deux heures du matin. " Bienheureux sommeil, accueille-moi en ton sein charitable " ( dans je ne sais plus quel Shakespeare).
A demain, Belette.
Paul.
Commenter  J’apprécie          120

autres livres classés : crise de la cinquantaineVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus

Lecteurs (37) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5263 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..