Une éclaircie après l'orage

Une éclaircie après l'orage est le onzième tome de la saga « La Pension du bord de mer », tenue par Peggy, une femme bienveillante, généreuse et maternelle. Quels que soient les drames que vivent ses pensionnaires, je lui fais confiance pour soulager leur peine. J'ai la sensation de retrouver un cocon familier et tendre. Comme pour les précédents titres, il est possible de le lire sans avoir lu les autres. Bien que des personnages soient récurrents, chaque opus est consacré à une nouvelle héroïne. Dans celui-ci, il s'agit d'April. Elle est membre de la Royal Navy, dans la branche féminine, basée à Porstmouth.

En novembre 1942, lors d'une fête organisée par les Américains, elle rencontre Daniel, un GI afro-américain. Elle en tombe amoureuse et malgré les avertissements de Paula, sa meilleure amie, elle en oublie toute prudence. En mars 1943, sa vie est une succession de catastrophes. Son amant la quitte, avant qu'elle ait le temps de lui annoncer sa grossesse ; un bombardement la blesse grièvement ; son secret est alors découvert et elle est renvoyée de l'armée. Hélas, elle ne trouve aucun réconfort auprès de sa mère, qui la rejette.

April se réfugie à Cliffehaven, où vit son oncle Stan. A chaque tome, l'accent est mis sur un personnage récurrent. Dans celui-ci, c'est le chef de gare qui se dévoile. April ne l'a pas revu depuis son enfance, mais elle a gardé le souvenir d'un homme bon. Elle décide de ne pas lui révéler, immédiatement, leurs liens familiaux. Elle a besoin de le connaître avant d'évoquer sa situation avec lui. Elle emménage à la pension du Bord de mer. Accueillie chaleureusement par Peggy, elle ne lui révèle qu'une part de son histoire. Cette dernière respecte son silence, d'autant plus qu'elle est préoccupée par des mystères entourant le comportement de Ron, son beau-père. J'étais très intriguée par l'attitude de celui-ci. Je ne voulais pas tirer de conclusions hâtives, cependant, les faits semblaient l'accuser.

Une éclaircie après l'orage est consacré aux préjugés au sujet des filles-mères et des relations mixtes. Si April ne se confie pas, c'est en raison des attaques que subissent les jeunes filles enceintes, sans mari. Les conversations qu'elle surprend accroissent, avec raison, sa méfiance. J'ai été meurtrie par le jugement que subissent ces femmes, alors que pour les hommes, il leur suffit d'oublier leur rencontre. April est seule pour surmonter le cataclysme de son destin. Elle a peur de révéler la vérité et d'être rejetée, une fois encore. Elle est forcée de faire des choix pour convenir à la société, si apte à condamner. Même les personnes les plus ouvertes de son entourage affichent des avis tranchés. J'étais touchée par sa détresse et je lui soufflais de demander de l'aide. Chez certains personnages, le coeur l'emporte sur la morale, mais j'ai, cependant, été surprise par l'intransigeance dominante. Certains de mes chouchous m'ont déçue par leur attitude. J'ai aimé que l'auteure égratigne certaines personnalités. Cela intensifie leur authenticité. J'ai été bousculée dans mes sentiments et j'ai espéré une évolution de leurs convictions.

J'ai adoré Une éclaircie après l'orage et j'attends la suite avec impatience. J'aimerais que cette saga ne s'arrête jamais. J'aime retrouver les protagonistes auxquels je suis fortement attachée et en rencontrer de nouveaux.

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Une histoire aussi émouvante qu'inspirante qui traite du thème des couples mixtes et du racisme !

Même s'il peut-être lu séparément, il s'agit du 11e volet de la saga historique de la chaleureuse « pension du Bord de mer », par l'autrice bestseller du Sunday Times, Tamara McKinley.

Porstmouth, mars 1943. April, qui s'était engagée avec son amie Paula dans les forces féminines de la Royal Navy, est contrainte de quitter la base militaire et l'armée, où elle avait trouvé une mission qui lui plaisait et l'amour dans les bras d'un séduisant GI. Elle tombe enceinte, mais découvre que son amant est déjà marié.

Rejetée par sa mère qui refuse de l'accueillir pour préserver sa réputation et confrontée à un avenir incertain, elle se réfugie à Cliffehaven, sur la côte sud-est de l'Angleterre, où son oncle Stan, qu'elle connait à peine, est chef de gare.

Sur place, elle emménage à la pension du Bord de mer. Grâce à la bienveillance de Peggy Reilly, la chaleureuse propriétaire des lieux, et au soutien des autres occupantes de la pension, April pourra-t-elle panser ses blessures et affronter avec espoir cette période troublée ?

Je remercie les @editionsdelarchipel et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir la suite de cette saga que j'aime beaucoup.

Ce que j'ai le plus apprécié, c'est que l'autrice parvient à nous plonger, comme à chaque fois, dans l'atmosphère familiale pleine de bienveillance et de solidarité au sein de cette pension du Bord de mer.

Dans ce tome, le thème des couples mixtes et du racisme est abordé puisqu' April tombe enceinte d'un noir américain et doit affronter l'ostracisme de son entourage, y compris celui de sa mère qui n'est pas des moindres.

Les personnages sont toujours aussi attachants dans cette intrigue très émouvante qui révèle l'intolérance et l'étroitesse d'esprit de l'époque. Mais, le ton reste léger et l'humour est aussi omniprésent grâce à Ron, le beau-père espiègle de Peggy, qui semble cacher une double vie. Que fait-il lors de ses mystérieuses escapades nocturnes chez la sulfureuse Gloria ? Serait-il infidèle à Rosie ? Parfois, les apparences sont bien trompeuses...

Je recommande la suite de cette saga historique à celles et ceux qui aiment les intrigues qui se passent durant la seconde guerre mondiale car l'atmosphère est assez réaliste, sans être trop pesante. Un bon moment d'évasion !

Une éclaircie après l'orage est déjà le onzième tome de la saga de la Pension du Bord de Mer de Tamara McKinley. J'avais bien hâte de replonger dans cette saga qui m'est si chère et de retrouver Peggy, Ron, Cordélia et les autres pour mon plus grand plaisir.

Comme dans chaque tome _ ou presque _ une nouvelle venue fait son apparition et il s'agit ici d'April, une jeune femme de 19 ans travaillant dans la Royal Navy. Cette dernière va se retrouver dans une situation bien compliquée, délicate lorsqu'elle se retrouvera enceinte d'un soldat afro-américain qu'elle aimait mais qui l'aura trahi de bien des façons. Elle perd alors tout mais heureusement, elle ne pouvait pas mieux tomber à la Pension du Bord de Mer, où une nouvelle vie l'attend : réconfort, famille, ami.es, travail, enfant.

Malgré les affres de la guerre, la lumière, l'espoir, la chaleur et la bienveillance sont au rendez-vous et cela se ressent dans chaque tome. le contexte historique du point de vue de la population britannique est toujours très intéressant, et on apprend toujours plein de petites choses à droite à gauche, sans compter qu'on a des nouvelles du monde entier durant cette terrible guerre. Ce que j'ai trouvé aussi intéressant, c'est de voir à quel point les convenances sont injustes et révoltantes à l'époque. Une jeune femme non mariée et enceinte est très mal vue, sa vie n'en ai que plus difficile sur bien des plans. J'ai d'ailleurs été un peu déçue, surtout au début, de Ron et de Cordélia et je dois dire qu'Ethel est devenue un personnage que j'ai détesté, son comportement étant inadmissible et même si elle fait des efforts à la fin, ce n'est pas pardonnable à mon sens. J'étais néanmoins ravie d'avoir des nouvelles éparses des autres personnages rencontrés au fil de la saga.

En bref, j'ai beaucoup aimé ma lecture même si ce n'est pas un de mes tomes préférés. Ce fut un véritable délice ! Et il me tarde déjà de lire la suite. Je pense d'ailleurs que l'autrice ira jusqu'à la libération en 1945 et je pense également que ce sera dur de quitter cette saga familiale qui m'a tant apportée.

Un immense merci à Mylène et aux éditions de L'Archipel pour l'envoi de ce délicieux roman.

Pendant la seconde guerre mondiale, April est une jeune WREN, une des ses femmes engagées dans l'effort de guerre, qui intervient sur la maintenance des navires de guerre. Malheureusement, deux événements vont fortement affecter l'avenir d'April. Elle tombe éperdument amoureuse d'un homme qui ne le lui rend pas, et elle perd une de ses proches dans un bombardement.
Elle tente de retrouver une lueur d'espoir en revenant chez sa mère mais celle-ci la rejette. April part alors pour Cliffehaven, où elle trouve une chambre dans la pension du bord de mer tenue par la très généreuse Peggy. Mais April a des secrets qu'elle ne pourra pas cacher longtemps...
C'est le deuxième volet que je lis de cette saga (qui avec ce dernier tome en a 11). Cela se lit très bien dans le désordre, les personnages sont attachants et l'histoire est très plaisante. C'est à la fois léger et grave et cela permet de se plonger dans une époque au contexte et mentalités particulières.
Merci à Netgalley et aux éditions L'Archipel pour cette lecture.

J'ai plusieurs tomes de la saga "La pension du bord de mer" de Tamara McKinley en attente dans ma pal et je ne sais pourquoi, je n'ai jamais pris le temps de découvrir cette autrice. Et pourtant, j'ai été attirée par ce roman. Annoncé comme pouvant être lu indépendamment, j'ai foncé.

Je suis donc partie à Portsmouth en Angleterre, à la rencontre d'April, une jeune femme faisant partie des forces féminines de la Royal Navy en plein coeur de la Seconde Guerre mondiale. Mais sa rencontre avec un GI afro-américain dont elle tombe éperdument amoureuse remettra tout en question et elle sera forcée de quitter son travail.

April partira donc pour Cliffehaven et s'installera à la pension du Bord de mer, un établissement tenu par Peggy Reilly, une personne chaleureuse et bienveillante avec qui elle se liera d'amitié et y retrouvera par la même occasion, Stan, son oncle, qu'elle n'a pas revu depuis sa petite enfance.

Une belle découverte auteure. La plume de Tamara McKinley est fluide, immersive, rythmée. L'on ressent les joies, la tristesse des personnages dont j'avoue, j'ai eu un peu de mal au début du roman à m'y retrouver entre eux.

"Une éclaircie après l'Orage" fut une excellente lecture.

Merci à @netgalleyfrance et aux @editionsdelarchipel pour ce service presse.