Un personnage solitaire vit dans une maison en fer-blanc au milieu de nulle part. Il écoute le toit gémir sous la tempête, déblaye chaque jour soigneusement le sable sur le côté de la maison exposé au vent, s'interroge pour savoir s'il doit installer des brise-vent. De temps à autre, il part à la rencontre de ses voisins, aussi solitaires que lui dans leurs maisons en fer-blanc, mais moins heureux que lui de cette solitude dont il défend régulièrement les vertus. Bien que... un beau matin débarque chez lui une femme déterminée à s'installer. D'abord agacé, il finit par s'habituer à sa compagnie, voire à lui trouver un agrément. Ses voisins perturbés se mettent en quête d'un ailleurs et d'une vie en communauté. Il résiste longtemps à leur appel, mais finit par se laisser entraîner dans leur quête du bonheur... Etrange petite fable sur le sens de l'existence et la vie en communauté, ce roman fait parfois penser au "Désert des Tartares" de Dino Buzzati, dans cette longue attente solitaire et la monotonie de ces journées faites de tâches répétitives et toujours identiques. Etrange fable certes, mais pas bouleversante comme le prétend la quatrième de couverture...
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Je n'ai pas vraiment perçu l'humour...L'écriture est simple et claire mais le contenu s'est effacé si vite de ma mémoire que c'est mauvais signe...Une sorte d'ermite vit dans une maison en fer blanc trouvée sur une plaine de sable ; le vent oblige à balayer sans arrêt. Sa solitude choisie va être perturbée par l'arrivée de Mary Petrie qui s'installe sans y avoir été invitée.
Des connaissances sont de passage mais un jour tout le monde se rend dans la même direction: un canon (pas moyen de mettre l'accent! il ne s'agit pas d'une arme mais d'un précipice!) creusé par des hommes sous les ordres d'un gourou: chacun souhaite construire sa maison en fer blanc dans ce lieu mais le gourou repousse toujours l'échéance jusqu'à décider de construire des maisons en briques...c'est la rébellion.
Sans doute s'agit-il du comique de répétition...le livre est court mais il pourrait l'être bien davantage.
Le second degré n'est pas évident.
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Bon... ben après ce genre de lecture, je reste toujours un peu ébahie par l'art d'écrire pas trop mal un truc totalement sans intérêt. L'avantage, en plus d'une écriture pas trop mal fichue, c'est la brièveté du récit.
Un homme habite une maison en fer blanc, sur une plaine venteuse... il lui arrive deux trois bricoles un peu farfelues, les personnages le sont tout autant.
Je ne peux pas dire que c'est franchement nul, non...
Mais en fait, si, j'ai trouvé ça franchement nul et pas assez mal écrit pour l'abandonner ce qui est d'autant plus frustrant.
N'hésitez pas à ne pas le lire.
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Une très jolie fable qui, sans en avoir l'air, aborde les questions du "vivre ensemble" : la vie à 2 et la soumission de l'un à l'autre, la vie en société et le mimétisme de groupe, la soumission à un gourou, le choix entre individualisme ou soumission à la pensée unique... Bref, un récit très riche sous forme d'une gentillette histoire improbable.
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Une fable très introspective, centrée sur les pensées du héro. Un raisonnement sur la solitude et sur la pression sociale. C'est bien mené, plutôt très bien écrit mais on se demande si cela n'a pas été parfois un peu trop étiré pour rien. Une amputation d'une partie des chapitres n'aurait pas changé grand chose. Je conseille quand même la lecture, pour l'univers, parce que c'est court, et parce que ça fait parfois un peu réfléchir.
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Un livre qui me poursuit depuis sa première lecture, d'une drôlerie infinie pour celui qui apprécie l'absurde. L'écriture est intimiste et s'attache aux détails, si vous êtes adeptes des thrillers ou si vous recherchez l'action et ses rebondissements : passez votre chemin !
Si je devais apparier Magnus Mills avec un autre auteur ce serait John Kennedy Tool.
Un ouvrage qui peut se révéler bouleversant pour celui qui s'ouvre à son récit.