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4,3

sur 931 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tant que c'est encore frais dans mon esprit.
De nos jours (ou presque, le roman a été écrit en 2016)
Un fils et son père sont parmi les 5 à 10% survivants sur terre suite à un virus.
Ils fondent une communauté dans le Karoo en Afrique du sud.
Grâce à quelques affichettes distribuées le groupe grandit, s'adjoint des personnalités utiles mais parfous fortes. Comme cet évêque pour qui la Fièvre est envoyée par dieu. Qui connaît les techniques d'entraînement au combat
Mais, bien sûr, l'affaire est politique : qui décide face aux attaques de motards pilleurs ?
Le roman avance...mais remonte dans le temps aussi car cette communauté a décidé son histoire et c'est à travers le récit de plusieurs personnages que se lisent ces 550 pages lues en 4 jours.
L'essentiel n'est pas le développement du virus, même s'il est la base du roman, donc ne le rejetez pas pour cette raison.
Deon Meyer écrit plutôt des polars et il en insuffle le rythme et parfois la technique d'enquête.
En avril 2020, il était interviewé pour le Monde, un peu déconfit à la relecture de ses notes préparatoires
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Premier livre de Deon Meyer, une découverte assez plaisante.
Un roman ambitieux de 700 pages, un page turner sur le thème du survivalisme post virus.
Un roman foisonnant, plein de personnages, de scènes d'action et de suspense, que j'ai avalé sans mâcher.
Je dirais qu'il répond à la promesse d'une histoire avec un bon scénario, développant quelques belles thématiques inhérentes au sujet.
Toutefois, et c'est l'aspect qui me gêne un peu dans ce type de roman, j'ai trouvé que l'auteur se laissait un peu museler par l'ambition de son projet.
Il veut (et d'une certaine manière, il le doit) se montrer généreux dans les explications pour donner de la crédibilité à son récit. Quand on décrit un monde, il faut faire en sorte que le lecteur puisse s'y projeter. Les mots deviennent alors des images, ils sont mis au service d'une topographie, d'un décor. Au détriment du style ? Je me pose la question.
Toujours est-il que j'ai toujours été un peu lassé par ce devoir d'explication, de description du moindre détail dans lequel l'auteur s'enferme tout seul. Cela pèse un peu sur le style.
Symptôme que je retrouve chez Stephen King, par exemple. Noms de rues, noms de villes, noms de routes, modèles de véhicules, etc.
Ici point d'ellipse, de non-dit, de liberté d'interprétation, ou d'approximation intentionnelle de la part du narrateur.
Peut-être cela veut il tout simplement dire que je préfère les auteurs qui infusent davantage de subjectivité.
À ce titre, la comparaison faite avec le roman "La route" de Mc Carthy sur la quatrième de couverture est éloquente, car inappropriée selon moi : il n'y a nul comparaison à faire. Il y a d'un côté un bon scénario avec de bonnes idées, de l'autre, un roman qui fait des choix, une oeuvre d'auteur.
Même s'ilne souffre pas la comparaison avec le prix Sulitzer 2007, "L'année du Lion" est une bonne histoire. À défaut d'être un régal littéraire.
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La fièvre a décimé les neufs dixièmes de la population mondiale. Willem, avec son fils Nico ainsi que d'autres survivants doivent à présent s'organiser pour survivre. "Les hommes sont des animaux". Ceci est l'histoire de Nico.
J'ai adoré. Bien que le thème ait été maintes fois déjà exploité, ce récit (raconté par Nico mais aussi par d'autres principaux protagonistes) nous plonge dans cette ambiance de reconstruction, de survie, de méfiance, de combat pour la survie. je recommande sans modération.
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Un récit post apocalyptique optimiste, c'est possible ?
Oui, Deon Meyer vous le démontre dans ces lignes.

Les mémoires de Nicolas Storm sur l'enquête de l'assassinat de son père.
Son père, c'est Willem Storm. Un homme humaniste et idéaliste qui parcourt le pays avec son fils de treize ans dans un poids lourd pour tenter un nouveau départ. le monde a changé terriblement : un virus a décimé 95% de la population mondiale. La famine, le déclin technologique et les vagues de suicides ont fait le reste. Une minorité tente de survivre.

L'année du lion, c'est cinq ans dans la vie d'une communauté post apocaplyptique, de sa création par Willem Storm à son assassinat. Ce récit survivaliste raconte la mise en place de cette société, de ses progrès agricole, éducatif et techniques à sa consolidation politique, militaire et religieuse en passant par les tensions humaines.
Au delà de cet approche somme toutes assez binaire et vite survolée, c'est surtout l'occasion d'un dialogue non dit entre un père et son fils face aux événements. Deon Meyer cependant ne fait pas dans le larmoyant mais dans l'émotion juste.

Souvent dans ce style de récit, nous sommes dans un certain pessimisme. Ici, l'optimisme est de mise, même si quelques bassesses humaines structurent le récit et maintiennent une tension dramatique. Si L'année du lion est novateur, c'est bien sur ce côté solaire, loin de la sinistrose de bien des livres de ce genre.
Ça se lit en outre facilement et vite, l'auteur a le sens du récit, du cliffhanger bien dosé. Des petites notes d'humour parsèment le texte. le roman est entrecoupé de témoignages recueillis sur les habitants de la colonie, permettant d'avoir des points de vue différents.
Les personnages et personnalités sont divers et variés, sans pour autant submerger le lecteur de trop d'indications. Mais j'aurais aimé un peu plus de profondeur dans la caractérisation de certains.
Deon Meyer est un auteur de polar, il s'est mené sa barque et nous nous demandons qui est l'assassin du père fondateur jusqu'au coup de théâtre final, sans oublier quelques fausses pistes savamment distillées.

L'auteur est originaire d'Afrique du Sud (il sait par ailleurs retranscrire les formidables paysages), difficile dès lors de ne pas faire le parallèle avec l'histoire de ce pays. de ce passé, il tente de créer un autre mythe fondateur d'une possible société cosmopolite et fraternelle. Universel.
Une dernière chose, simple, que j'ai aimé : l'histoire se déroulant en Afrique du Sud, les saisons sont inversées. Je suis tellement habitué à voir le déroulement des saisons de l'hémisphère Nord dans les livres que j'ai aimé cet altérité, tellement rare en littérature SF. Cela en dit beaucoup pour un détail minime.

Du suspense, de la réflexion, du polar, du post apocalyptique, de l'idéalisme et des trahisons, bref un roman captivant qui se lit sans mal mais qui ne renouvelle pas le genre.
Les amateurs de la Trilogie le passage de Justin Cronin seront en terrain conquis, Deon Meyer ayant bénéfiquement enlevé toute le fatras mystique et religieux pouvant agacé dans la trilogie.
Seule la fin m'a déçu, le retournement de situation n'étant pas nécessaire à mon sens et a rendu le récit peu vraisemblable.
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Je ressors quelque peu mitigée de cette lecture. Aux premiers abords en lisant le synopsis, je m'attendais à lire un roman où l'enquête sur la mort de Willem serait l'élément central. Eh bien, ce ne fut pas réellement le cas.

En fait, nous assistons à la création d'une communauté qui, au fil des mois, passera du modèle socialiste au capitalisme. Où la démocratie n'est en fait qu'un modèle de figure et où la religion a également sa place. Bref, les habitants d'Amanzi retombent dans le même modèle de société que celui avant la grande Fièvre. Sur cet aspect, je dois avouer que j'ai trouvé le récit particulièrement intéressant et captivant, mais également décevant de constater à quel point l'être humain revient rapidement à ses mauvais plis! Mais là, bien sûr c'est une vision bien personnelle face à la vie en société.

Toujours est-il que l'intrigue entourant la mort de Willem ne prend réellement place qu'au dernier quart du récit. Est-ce qu'il aurait été possible de bien comprendre la dynamique entourant ce meurtre sans que nous soit racontée la vie de Nico et Willem pendant ces années? Je crois que quelques pages en moins auraient grandement aidé afin d'éviter certaines longueurs dans le récit. Après avoir lu un tel pavé et lire la fin en se disant, ce n'est que cela au fond? C'est quelque peu décevant.

En ce qui concerne les personnages, sans être tombée complètement sous le charme, j'ai tout de même trouvé qu'ils étaient intéressants de les voir évoluer au fil des événements. Willem avec sa vision philosophique, Nico et son tempérant intrépide, Domingo qui fera de Nico un excellent tireur d'élite. J'ai également pris plaisir à suivre les faits et gestes de ce pasteur à la vision archaïque. Je n'ai pu faire autrement que de rester sur la défensive avec ce personnage!

Malgré que ce thriller ne m'a pas complètement conquise, il n'en reste pas moins que j'ai bien envie de récidiver avec cet auteur. J'ai le goût de découvrir les routes d'Afrique et je reste convaincue qu'il saura me charmer... mais cette fois-ci, j'en ressors quelque peu déçue!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Deon Meyer à son meilleur comme le clame l'accroche pub?
Pas simple comme question tant le Sud-Africain a commis de must à avoir dans sa bibliothèque.
Cette fois il se lance dans une dystopie post-apocalyptique. L'humanité a sacrément morflé et elle doit se reconstruire.
Le démarrage est assez dynamique et on rentre très facilement dans l'histoire.
On suit la vie d'une communauté de survivants et une relation père-fils dans la reconstruction de cette Afrique du Sud durement touchée par un virus. Un peu comme Rick et les siens dans Walking Dead mais sans les zombies cette fois.
Même si je ne suis pas fan du genre et que la fin ne m'a pas plu c'est bien,c'est dense,c'est maitrisé et ça alterne assez efficacement les points de vue.
Alors la réponse est: pas son meilleur mais du bon quand même
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Deon Meyer, dans ce roman d'anticipation parle entre autre du changement climatique.

Nous vivons cette histoire à travers les mémoires de Nicolas Storm et des différents témoignages des habitants d'Amanzi, fondée par son père Willem Storm.

Ce roman m'a fait penser à "La Route", de Cormac McCarthy
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pour un cadeau c'en est un et une découverte qui nous projette d'entrée dans un monde à la "mad max" en nous tenant en haleine jusqu'à un final étincelant , les scènes d'action nous placent dans la situation du spectateur au cinéma tant le style est fluide et la lecture facile
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Très bon thriller, bien écrit, personnages super, ambiance au top. Et pourtant, la littérature post apocalyptique m'ennuie car je trouve les univers peu réalistes et les romans toujours trop moralisateurs. Ici, Deon Meyer, qui est malin, n'en rajoute pas dans le genre moralisateur. Ce qui compense son thème : je dis ça pour ceux qui n'aiment pas non plus le genre post apo : on ne se tape pas un roman sur les hommes qui sont vilains et qui détruisent la planète (je ne dis pas que c'est faux, je dis que narrativement, ça manque de ressort et d'intérêt). En plus du suspens et du retournement final, on a un bon roman d'action avec des personnages musclés (ou pas) et attachants.
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J'ai commencé ce livre en ne me souvenant plus du pitch. J'ai donc fini par comprendre après quelques pages, que l'intrigue se situait en Afrique du sud 1an après une espèce d'apocalypse appelée "la fièvre".
J'ai très vite retrouvé énormément de similitudes avec la série "the walking dead" les zombies en moins..
L'ambiance est angoissante, le monde dépeuplé, un père et un fils parcours les rues à la recherche de nourriture..
Le narrateur qui nous raconte la majeur partie de l'histoire est donc ce fils qui nous raconte les évènements jusqu'à l'assassinat de son père.. Il y a ainsi ce suspens qui plane tout au long de l'histoire en plus des péripéties de la survie de la communauté qui ne va pas tarder à se former.
On retrouve quelques références à la survie avec notamment la "pyramide des besoins" de Maslow.
Quelques longueurs peut-être au moment de la formation de la communauté (encore des similitudes avec TWD). Mais le rythme s'accélère ensuite avec l'attaque de groupes ennemis notamment. On se retrouve malgré tout avec une autre dérive de TWD avec une multiplication de groupes qui apparaissent avec toujours de nouveaux affortements (qui font dire à l'un des personnages principaux que "nous sommes des animaux sociaux domestiqués"), mais la fin arrive malgré tout plus vite que dans la série évoquée précédemment!! ouf! La fin en elle-même ne m'a pas bouleversé si j'ose dire mais je laisse chacun se faire sa propre opinion.
Elément légèrement perturbant voire bluffant, Deon Meyer a tapé en plein dans le mille avec 3 ans d'avance en faisant référence au "coronavirus" dans son livre sorti en 2017! On ne regarde plus ce mot de la même façon de nos jours...
En résumé grand plaisir de lecture, des réflexions sur notre société actuelle intéressantes mais rien de nouveau ou d'exceptionnel non plus.

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