De la même paire d'auteurs et dans la même collection, j'avais détesté la série Luka. Fort heureusement, Ethan Ringler offre plutôt de bons moments de lecture. Il faut dire que j'aime cette période de l'histoire américaine.
J'ai trouvé au début que les répliques d'Ethan étaient à la limite très douteuses compte tenu de son jeune âge mais petit à petit, on va se faire au personnage et à son humour. Fort heureusement, tout ne sera pas dévoilé dans le premier tome. le scénario est suffisamment intriguant pour qu'on s'accroche. Il y a du rythme et de l'action. L'ambiance est plutôt sombre et terne. C'est un vrai western comme je les aime. J'aime également ce côté infiltration dans le grand banditisme de cette époque. Cela nous offre beaucoup de rebondissements intéressants du moins dans les premiers tomes...
Les derniers tomes sont cependant un peu décevants. Cela commence avec le 4ème qui voit bon nombre de personnages disparaître comme pour sonner le glas de cette série qui avait pourtant bien commencé. Dommage de retomber dans l'ennui. Bref, le phénomène Luka s'est reproduit : un bon démarrage et puis la déception. Visiblement, faute d'un nombre suffisants de lecteurs, cette série s'arrête au bout du 5ème tome. On criera encore sur les toits le sacrifice au nom de la rentabilité. Oui mais... si la qualité était au rendez-vous, la rentabilité suivrait peut-être.
Commenter  J’apprécie         60
Je suis assez étonné du peu de retentissement de cette BD orientée western dans la bédésphère. On suit l'arrivée d'Ethan Ringler à New York en 1879, et on apprend vite qu'il s'agit d'un retour. Il apparaît peu à peu qu'Ethan a du sang indien dans les veines. Il est l'héritier d'un riche anglais mais souhaite s'immerger dans la ville et surtout dans les milieux interlopes.
Il va donc devenir barman-videur dans un saloon où chante une beauté fatale... Et grâce à deux colts particulier, qui ne sont que des prototypes en calibre .44 chargeables par la poignée, il devient vite l'attraction locale. Il attire un chef de la pègre qui souhaite un porte-flingue de plus, et les Marshalls. Ajoutons une dose de racisme anti-indien, une dernière planche en guise de mise en bouche pour le tome 2, et la boucle est bouclée. On a une très chouette BD un brin atypique, et même si elle ne réinvente pas le genre, elle trouve très bien sa place dans la production western.
Commenter  J’apprécie         52
... Car je n’ai pas toujours été Tecumska et long fut le chemin pour moi avant de mériter ce nom. Dans ma langue, ma demi-langue, il veut dire « Deux Hommes ». Pour ma tribu, cela désigne le moment où l’on n’est pas encore ce que l’on doit être et déjà plus ce que l’on était.
Pour devenir agent du FBI, il fallait pouvoir tirer vingt-neuf fois en trente secondes.