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EAN : 9791034805228
160 pages
Evidence Editions (03/02/2018)
2.67/5   3 notes
Résumé :
Sur un monde parallèle au nôtre, la famille Sadist règne sur la population, les soldats et surtout sur les sans-papiers qui traînent dans les rues. Tim, le père, hait ces sans-papiers et les rabaisse plus bas que terre. Angèle, La mère, elle, les prend pour ce qu’ils sont : des humains et non des chiens. Stefan, leur fils, et Cordélia, leur fille, avec Mégane et Jodie aiment les faire souffrir. Jusqu’au jour où Stefan et les trois autres jeunes importunent Rosa, une... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Très chers lecteurs. Aujourd'hui, je viens vers vous avec une pièce de théâtre aux saveurs modernes mais aux thèmes séculaires. Amour. Haine. Bêtise humaine. Un monde parallèle, pas si différent du nôtre. Quand je ferme les yeux, tout cela disparaît. Un avis qui, je l'espère, restera bien présent, une chronique que je vous invite à découvrir.

Tout d'abord, je pense que le point primordial d'une pièce de théâtre, ancienne ou moderne, connue ou invisible, est la mise en scène de thèmes. Ils doivent être assez forts pour percuter le lecteur, assez grands pour que le lecteur les partage, les comprenne, les maîtrise, les reconnaisse. Ce sont généralement des sujets larges, que l'on pourrait qualifier d'abstraits. Des sentiments traités dans plus d'une pièce, dans plus d'un roman. Certains pourraient d'ailleurs dire qu'il est ennuyeux de trouver toujours les mêmes sujets dans une pièce de théâtre. Je ne suis pas d'accord avec eux. le théâtre est l'expression des hommes, ses sentiments. Amour. Colère. Supériorité. Tels sont les grands thèmes abordés dans cette pièce. Des sentiments qui ne font que nous effleurer si nous ne prenons pas le temps d'imaginer les scènes, de nous plonger dans l'univers. Des sentiments qui deviennent percutants si nous obéissons à notre rôle de lecteur, celui de plonger dans l'univers de l'auteur. Une pièce qui a réussi à me rappeler la noirceur du monde dans lequel nous vivons. le monde sera douceur. Pas le nôtre. Une pièce qui se termine bien, un monde qui continue.

Cependant, même si les thèmes et le message de cette pièce ont réussi à me frapper, je garde un goût de trop peu au bout de la langue, un sentiment d'inachevé. Cela allait trop vite. Les personnages ne me semblaient pas assez réfléchis. Passant de l'amour à l'indifférence avec une aisance des plus admirables et niaises. le bourgeois aimait cette Juliette des rues d'un amour fou et la scène d'après, il ne lui portait même plus un regard ou ne lui adressait une parole. J'aurais bien aimé voir le doute plus présent. J'aurais aimé connaître les méandres de son esprit, les questions qu'il se posait ou les tourments qui l'assaillaient. Je ne suis pas un grand sentimental et, pourtant, je trouvais ce personnage dénué de vrais sentiments. Je ne sais pas si cela est dû au fait que j'aime lire des romans et que dans un roman, on peut prendre le loisir de détailler avec plus de minutie ou car je n'ai pu voir cette pièce se jouer. Je ne suis peut-être pas un lecteur avec une fibre théâtrale suffisante. le récit m'a frappé mais je n'ai pas été transporté, j'ai compris les sentiments mais sans les partager. J'étais présent sur scène sans vraiment vivre l'histoire. Et pourtant, la trame, l'idée est plus qu'intéressante et mériterait d'être développée.

Pour terminer sur une touche d'étonnement, comme vous devez le savoir ou le deviner, je ne suis pas un expert en pièces de théâtre. J'en lis plus que rarement. Déjà que je n'ai plus vraiment le temps de lire comme avant. J'en ai lu certaines à l'école et elles répondaient toutes à une rigueur mathématique. Rigueur que ma prédisposition aux chiffres me faisait aimer. J'ai été étonné de découvrir que cette rigueur était plus libre dans cette pièce aux accents modernes. J'ai trouvé cela fort intéressant, cette liberté acquise par le genre, ou du moins, par cette pièce. Assez inattendu, en fait. Mais je pense que cela n'est pas plus mal. Les choses évoluent. Les genres, aussi. Nous ne pouvons pas rester avec des règles qui prennent la poussière. La littérature est mouvante, beaucoup plus que les chiffres, et j'admire l'auteur qui a su comprendre cela et nager à contre-courant. Une touche, peut-être, que les plus puristes ne pourront pas appréciés mais que les amateurs, tels que moi, apprécieront et en souriront en coin.

En conclusion, cette pièce de théâtre s'inscrit dans la verve des autres sans pour autant s'en détacher.
Lien : https://leslecturesdekevin.b..
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Pièce de théâtre en 2 actes, ou se mèle 2 mondes différents : les sans-dents, ou, sans papiers, ceux qui n'ont pas de droit, vivent dans la rue, et, la famille Sadist, qui reigne en maitre.

De ces 2 mondes que tout oppose, va naître une histoire d'amour entre Rosa, la sans-dents et Stefan Sadist, qui vit, sous le joug de sa soeur Cornelia, qui fait de lui ce qui bon lui semble.

De plus, entre frère et soeur, on découvre un amour, plus que fraternel. Stephan va alors être partagé entre l'amour de ces 2 femmes.

L'amour qu'éprouve Cordélia pour son frère, va se transformer en haine contre Rose, qu'elle accuse de lui voler son frère.

L'amour va-t-il triompher et faire tomber les barrières et les différences ?

Côté écriture, on est, à mon sens, entre la pièce de théâtre et la comédie musicale, dramatique. Les dialogues sont majoritairement écrits avec des rimes.

Certains dialogues au départ, font plus penser à des chansons, avec les refrains, qu'à de simples tirades.

La lecture est fluide, les scènes sont bien décrites pour suivre le fil de l'histoire.

Vu que le "roman" est court, à peine 150 pages, l'histoire est bien rythmée, les scènes s'enchaînent rapidement.

Ne pas se fier à la couverture... elle ne reflète pas, à mon sens, l'histoire. On voit un sans-dent faire la manche auprès d'une femme "riche"... le contraire au final de l'histoire, mais ce n'est qu'un détail.

L'auteur, par cette pièce, approche un sujet qui est de plus en plus d'actualités : les droits des personnes qui sont pauvres. Les pauvres ont-ils des droits, comme à l'amour, la reconnaissance, au bonheur, à tout ce qui fait que la vie pourrait être belle et douce à vivre pour le plus grand nombre.

Amour, gloire, pouvoir, trahison, rébellion... un peu de Romeo et Juliette également, font que cette pièce, se laisse facilement lire.

Doivent-ils avoir des droits ? ou doivent-ils rester dans l'ombre, dans la souffrance. Chacun pourra se faire son opinion, tant sur le débat de fond, que sur la manière de sortir de la pauvreté.

Ne pas oublier que nous sommes dans un monde parallèle, donc, pas la même logique que nous connaissons.

Quant à la conclusion de la pièce, je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion.

Pour précision, j'adore les pièces de théâtre, quel que soit le genre, mais je n'ai jamais aimé en lire. Sauf, aujourd'hui... l'exception qui confirme la règle dirais-je.
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En tout premier lieu, je tiens à remercier Evidence Editions pour la découverte de cet auteur et de ce roman (pièce de théâtre?). Et encore une fois, merci à Babelio et sa masse critique de m'emmener là où je ne serais jamais aller autrement, de me faire prendre des risques en matière de lecture (quitte à être déçue), de me forcer à sortir de ma zone de confort. Et cela peut déboucher sur une bonne surprise .... ou pas !

1ère surprise, ce que je pensais être un roman est en fait une pièce de théâtre. et moi qui n'aime pas lire les pièces théâtre. Mais en 1 heure, c'était lu.
2ème surprise, elle est écrite en rimes avec des répétitions qui font penser à des refrains de chansons (à un moment, j'avais même la chanson de Florent Pagny "Savoir aimer" qui me trottait dans la tête).

Ce livre n'est pas désagréable à lire en soi. Il aborde des thèmes sociétaux d'actualité : lutte des classes, le culte de l'image et du paraître, l'égalité des droits...
Mais L'intrigue est trop linéaire, tout s'enchaîne trop vite et les personnages n'ont pas de véritable profondeur. Tout est traité de façon si succincte et inaboutie que cela empêche les idées développées d'avoir un véritable impact.

Pour moi, il tient plus du synopsis et mériterait d'être développé.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
A cause de ce bel ami
Vient la tristesse
De voir fichu ma vie
Cette allégresse
Est partie avec lui
Pour mon bonheur
Je dois lui déchirer le coeur
Pour mon bonheur.
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