Game over, tome 18 : Bad cave

Encore 46 planches de délire autour de de fameux jeu vidéo dont on ne sort jamais. Princesse et chevalier sont unis dans un même élan mortifère. Quand ce n'est pas un Blork, c'est un rocher, un laser, un champignon, c'est un brin de fierté ou l'éternel féminin (vu avec bienveillance très #MeToo quand même).

Chaque gag déclenche en moi des torrents de larmes de rire et de la frustration aussi. Je n'ai effectivement jamais été accroc aux jeux vidéos. Je ne connais pas ce sentiment d'exultation, d'exaltation à l'approche du dénouement final, et de dépit et d'écoeurement quand on rate la dernière étape décisive...

L'avatar de Kid Paddle est de retour pour de nouvelles aventures !
Il est accompagnée de la Princesse et tous deux vont devoir, une fois encore, (tenter de) déjouer les pièges tout en combattant de nombreux Blorks pour éviter le fameux Game Over !

Cette petite bd est parfaite. C'est drôle et surtout compréhensible au premier coup d'oeil. J'ai adoré l'effet de la couverture et son relief ainsi que le "Où est Charlie" revisité à la sauce Blorks au début et à la fin. Je me suis prise au jeu avec plaisir !
À peine la bd main que j'avais déjà le générique du dessin animé en tête et son fameux "Game Over !".

Entre ces pages, des petites planches qui m'ont beaucoup fait rire, tour à tour grinçantes ou piquantes mais toujours rigolotes. de belles couleurs et des mises en scènes qui ne laisse peu de place à l'imagination. La Princesse m'a fait rire, la pauvre ce qu'elle peut prendre.

Les pages défilent rapidement et on en redemande à chaque fois. Quand on tourne la dernière, on se dit que c'est aller bien trop vite tant on n'a pas vu le temps passer. Alors on laisse partir l'Avatar de Kid Paddle et la Princesse, deux personnages pas fut' fut' pour deux sous, mais qu'on aime quand même ! Sans oublier de leur dire à bientôt.

Je viens de découvrir cette bande dessinée, grâce au cadeau des éditions Dupuis : en cette période de confinement, ils nous permettent de lire en ligne certaines de leurs publications.

Eh bien, j'ai ri ! Ce n'est pas mon style de prédilection, mais j'ai bien ri.
On suit des parties de jeu vidéo, avec un héros maladroit qui doit sauver une princesse aussi bête que lui. Chacun essaie de trouver des solutions pour franchir des obstacles ou tuer des monstres, mais ces deux personnages forment une équipe de choc, enfin plutôt de poisse. Ils se retrouvent inévitablement, à chaque partie, en "Game Over".

Attendez-vous à du trash. Les fins le sont plus ou moins, mais elles font rarement dans la dentelle.

Un album qui tient la route.
Beaucoup de bons gags, et certains même sentent la nouveauté vraie.
Il y a du répétitif, mais j'ai décidé de ne pas en tenir compte quand la chute du gag est bien différente.
A part cela, la princesse a été championne en idiotie. Elle est hors compétition à ce niveau.
Mais j'ai senti quelques féministes en infiltration, car par deux ou trois fois, c'est le petit barbare qui a été stupide. Ça change. On est d'abord déboussolé, puis on s'habitue et c'est agréable.
Pour les passionnés.ées du concept, y'a toujours plein de steacks hachés, de purée, et des yeux qui giclent.
Je suis certains qu'ils y a moyen d'inventer de nouvelles recettes de charcuterie.