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Georges Belmont (Autre)Janine Hérisson (Autre)
EAN : 9782234002210
216 pages
Stock (30/11/-1)
3.61/5   9 notes
Résumé :
Avant-propos
J'ai commencé le livre des amis il y a environ deux ans, avec dans l'idée de rendre hommage à des amis/ La plupart d'entre eux sont en général,inconnus du public. Les premières de ces amitiés datent du 14e Arrondissement (Williamsburg, Brooklyn) et de Greenpoint. Les souvenirs que je raconte ici sont fragmentaires. J'espère poursuivre avec les autres, même si cela me prend jusqu'à la fin de mes jours. Il est regrettable que je n'aie pas de photos... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ouvrage autobiographique en fonction des amis croisés sur la route. Sympathique :)
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
D'autres professeurs jouèrent également un rôle important dans ma vie. Grâce à Mlle M..., dont je viens de parler, je découvris que même les professeurs avaient un sexe. Dans son cas, ce n'était pas seulement un sexe, c'était un con. On avait le sentiment que le sien la démangeait en permanence, et que ce qu'elle désirait le plus au monde, c'était une bonne partie de jambes en l'air avec Jack Y... et son oeillet à la boutonnière. On l'imaginait très bien sautant sur Jack dans un coin sombre, pour lui ouvrir la braguette. Sur son visage était comme peinte en permanence une expression de concupiscence, lèvres toujours entrouvertes, prêtes, eût-on dit, à faire un pompier. Elle avait le rire lascif. Elle était l'impureté même, pourrait-on dire. Mais quelle séduction ! A côté d'elle, les autres étaient minables. Elle portait toujours des jupes moulantes, des corsages très décolletés qui laissaient voir ses beaux roberts, et elle utilisait un parfum violent, de ce genre musqué qui a la vertu de faire bander, qu'on en ait envie ou non.
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Même lorsque j'étais jeune, la religion chrétienne n'a jamais eu de sens pour moi. Elle puait la tombe. Elle parlait de mal, de péché, de châtiments. Elle était morbide et évoquait la mort. Jamais elle ne m'a apporté ni paix ni joie. Au contraire, elle m'emplissait souvent de terreur - en particulier la foi catholique. La confession était une vaste plaisanterie à mes yeux. Une fumisterie, une tricherie. Non, tout dans l'Eglise me semblait conçu pour des simples d'esprit.
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L'homme qui avait organisé cette brigade, le commandant X..., était pédé. Il adorait les jeunes garçons - et tous les parents parlaient de lui comme d'un "homme charmant". Il nous aimait un peu trop pour son propre bien. Tous les soirs, quand nous nous présentions à l'appel, il nous faisait entrer dans son petit bureau, nous asseyait sur ses genoux et, nous serrant contre lui, nous pelotait et nous embrassait autant que possible. Nous redoutions tous ces séances, mais aucun de nous n'avait le courage de le dénoncer. Personne ne nous eût crus, d'ailleurs, parce qu'il n'avait pas une tête à ça.
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Il eût été capable de baiser un serpent, si ç'avait été faisable. Je me demandais pourquoi il n'était jamais tombé amoureux d'une Japonaise ou d'une fille des Philippines.
" Faute d'argent", me répondait-il régulièrement. Comprenez que, s'il en avait trouvé une, il se fût cru obligé de la traiter comme une reine. Pour lui, les Américaines n'étaient que des connasses, au mieux des "morues". Il méprisait l'Américaine moyenne. Quand aux Anglaises, bien entendu, elles n'existaient même pas.
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Oui, chaque fois que je revenais, j'étais reçu plus chaleureusement encore. Weesie devenait une vraie femme. Elle s'arrondissait. Ses seins étaient juste à point. Et elle avait des poils sous les bras comme entre les jambes.
De temps à autre, nous allions tous les deux au parc Carl Schurz, non loin de là, pour nous asseoir sur un banc ou dans l'herbe et remuer l'une ou l'autre de ces questions fondamentales qu'elle adorait me poser. J'y répondais mieux dans sa chambre, une main entre ses jambes.
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Vidéo de Henry Miller
Un roman envoûtant sur celle qui fût la muse de l'écrivain Henry Miller.
Au fin fond de l'Arizona, une femme affaiblie s'est réfugiée dans le ranch de son frère. À ses pieds, des malles contiennent les derniers souvenirs de son grand amour : le sulfureux écrivain Henry Miller. Après leur coup de foudre dans un dancing de Broadway, elle l'a encouragé à écrire, a été son épouse et l'a entretenu pour qu'il puisse donner naissance à son oeuvre. Elle s'appelle June Mansfield. Tour à tour entraîneuse, serveuse ou comédienne, June n'a eu de cesse de brouiller les pistes. Sous la plume de l'auteur de Tropique du Cancer et d'Anaïs Nin, avec qui elle a formé un célèbre triangle amoureux, elle est devenue un personnage de fiction, mais n'a jamais livré sa vérité. Emmanuelle de Boysson nous entraîne dans le New York de la Prohibition et le Paris des années 1930. Elle fait revivre cette personnalité fantasque, ô combien attachante, et recompose le puzzle d'une existence aux nombreuses zones d'ombre. https://calmann-levy.fr/livre/june-9782702185117
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