Glacé

Encore un bouquin après "il était 2 fois trouvé chez un bouquiniste " lui aussi , très heureusement à petit prix . Un énorme pavé de 725 pages comme beaucoup dans le genre , les auteurs seraient t - ils payés à la ligne comme les feuilletonistes du XIX° ( bonjour M. Ponson du Terrail et votre Rocambole ) Bref j 'ai lâché prise à la 198° page de mise en place ,car à part le découpage en steak d ' un pur sang ( original me semblait -il mais bof ) .Il ne se passe pas grand chose HAAA pardon si ! L'étalage des émotions et de la vie intimes de 3 ou 4 personnages car il en est inexorablement ainsi depuis un temps certain et au delà dans le futur ,impossible d'éviter la visite chez le ou les psy le moindre assassin est un tueur en série, pervers obsédé un vrai délice du genre humain , les héros perclus de complexes sont astreints à déposer sur le coin du bureau de tonton Sigmund leur cerveau sclérosés et leur appareil reproductif ,peu importe la marque mâle ou femelle , plus ou moins fonctionnels et pensants .Le cerveaux bien sûr pas leur sexe .......quoique pour certains .Bref adieu les fines dentelles de mamie Agatha .les déductions surréalistes de mon pote Sherlock Adieu aussi les Marlow, les Lemmy Cautions ainsi va le crime littéraire Je suis un vieux croûton passéiste , boomer , toussah toussah mais je préfère un bon scénario a un scanner cérébral ou une description baveuse d'autopsie .Sur la 4° de couverture un journaliste critique d un quotidien à doctement énoncé "Retenez bien ce nom Bernard Minier " Je vais même le noter pour ne plus acheter sa production et comme dans une pub pour un site de livraison de produits ( plus ou moins ) alimentaires " ne surtout pas partager .

Un roman que j'ai prévu de lire depuis longtemps au vu des critiques et que je repoussais à cause du pavé : 553 pages bien remplies. Un bon thriller, puisque le lecteur n'arrive pas à le lâcher jusqu'à la fin. Une intrigue bien posée et bien menée avec plein de fausses pistes. L'histoire se passe dans les Pyrénées où les montagnes, les paysages, la neige est presque le personnage principal. Rien de nouveau dans la construction avec des meurtres liés au passé où l'on trouve, comme presque toujours, des viols sur des jeunes. le côté psychiatrie est intéressant. le démarrage est peu long, puisque l'on a à faire à un écrivain un peu trop bavard à mon goût.

Qu'ont en commun la décapitation d'un cheval de race, la mort du pharmacien d'une petite ville d'une vallée pyrénéenne, retrouvé pendu en un accoutrement ridicule au téléphérique de la station, un centre psychiatrique et la liste de sept ados suicidés 15 ans plus tôt?
C'est ce que le commandant Servaz et la capitaine Ziegler vont chercher à découvrir, en ce mois lugubre de décembre.
Efficace, bien écrit, ce thriller m'a donné des frissons, et pas seulement à cause de ce froid glacial dans lequel évoluent nos personnages. J'ai soupçonné la plupart des protagonistes tour-à-tour, sans tomber pour autant dans certains pièges de l'intrigue, bien qu'ayant été saisie d'un certain doute. le fait que ça se passe dans ma région m'a beaucoup plu bien sûr, c'est d'ailleurs ce qui m'a incitée à le lire!
Un roman qui a largement rempli son rôle, même si la fin m'a un peu déçue. Peut-être prolongerai le plaisir en regardant maintenant la série.

Voici un bon roman policier avec une belle histoire bien ficelée, qui nous ballade de droite et de gauche. J'avoue que la fin m'a surprise, n'ayant rien soupçonné.
Par contre, je n'ai pas eu d'empathie pour les personnages ou très peu, et je ne m'y suis donc pas attachée.
Et pitié pour les descriptions ! C'est vrai que la montagne est belle, mais pas besoin d'en faire autant. Au cours de ma lecture, j'ai appris à sauter ces passages inutiles et qui ralentissent considérablement le rythme de l'aventure.

Pioche de septembre 2017, choisie par Melul38.

Cela faisait un moment que j'entendais parler de Bernard Minier et enfin je me procurais un de ses livres lors du dernier St Maur en Poche.
Dès la lecture du résumé, j'ai été intriguée. Alors pourquoi attendre plusieurs semaines avant de me plonger dans sa lecture me direz-vous; J'avais très envie de l'ouvrir et en même temps je repoussais sa lecture comme pour mieux l'apprécier. Un peu comme lorsque l'on est devant un beau gâteau et qu'on appréhende de ne plus en avoir avant même de l'entamer. Ici ce gâteau pourrait être un Mystère, une boule glacée avec un coeur coulant.

Ce 10 décembre à St Martin de Comminges dans les Pyrénées, Diane Berg, psychologue Suisse prend ses fonctions à l'Institut Wargnier, réputé pour y héberger des psychopathes européens parmi les plus dangereux. Au même moment, un cadavre pas comme les autres est découvert à la Centrale Hydroélectrique. le commandant Servaz s'y rend à la demande de la proc qui lui confiera la direction de l'enquête conjointement à Irène Ziegler de la Gendarmerie.
Pourquoi dédier tant de moyens pour élucider le meurtre d'un cheval ? Et ce n'est que le début. Début du sang qui coule, des crimes d'hier et d'aujourd'hui, des faux-semblants.
Mêlant atmosphère sinistre et féerique, oppressante et légère, Bernard Minier nous entraîne dans les méandres de la psychologie, des non-dits, de la manipulation. Les personnages sont attachants, "réels" et on les suit facilement.
Sans temps mort, dynamique, ce thriller est un véritable coup de coeur.

Première découverte de Bernard Minier, dont je n'avais jamais rien lu jusqu'à présent. C'est dans le cadre d'une de ses Master Class organisée par The Artist Academy que j'ai découvert son oeuvre et son style. C'est toujours assez remarquable de lire en parallèle un auteur dont on suit la Master Class et je dois dire que je n'ai pas été décu. Son écriture est non seulement remarquable mais ce qui caractérise le mieux Bernard Minier est son sens de la description, son aptitude à nous faire vivre des scènes de thriller au travers de menus détails (la nature, l'ambiance, les personnages ..).
glacé est son premier roman, et on sent dès la première lecture que son auteur a du potentiel, beaucoup de potentiel et du talent à revendre

J'ai été captivé du début à la fin par cette lecture. Premier roman de Minier, il frappe fort.... Un rythme soutenu, une écriture facile, un décor spectaculaire... et un plus, un hôpital psychiatrique, des malades, des meurtriers sadiques !!! ;) C'est clair que ça ne pouvait que me plaire... J'ai passé un super moment en compagnie de Servaz... qui passé trop rapidement. Alors, ne vous laissez pas impressionner par le nombre de pages, elles se tournent à une vitesse folle tellement ce livre est captivant.

Que ce roman ait été couronné par le prix du meilleur roman francophone au festival polar de Cognac ne me surprend pas.Il foisonne de personnages surprenants que l'auteur met en scène avec beaucoup de réalisme.Il règne une atmosphère parfois terrifiante,"glacée",dans un cadre montagneux très froid,et le milieu du centre psychiatrique est effrayant.Le suspense est soutenu.Un très grand thriller!

Le décor nous plonge dès le prologue dans le paysage grandiose et inquiétant des montagnes des Pyrénées. Des ouvriers, chargés de la maintenance de l'usine hydroélectrique, empruntent le téléphérique. Au sommet, une ombre pendue les attend, qu'ils ont du mal à identifier et qui fait monter l'angoisse au fur et à mesure de l'ascension : "C'était accroché au-dessus de la plate-forme, juste en dessous des câbles et des poulies – comme suspendu dans les airs. Cela ressemblait à un papillon géant, un papillon sombre et maléfique qui se détachait sur la blancheur de la neige et du ciel... Ce n'était pas un papillon, ni un oiseau" . Ni homme, ni papillon, ni oiseau, mais un cheval à la tête décapitée, dont deux grandes portions de peau détachées du corps pendent comme des ailes repliées.
On dépêche sur place le commissaire Servaz, de la Police Judiciaire de Toulouse qui s'agace qu'on le dérange pour un simple animal. Mais, malgré lui, la macabre découverte l'impressionne et lui fait penser à l'oeuvre d'un esprit dérangé... Les questions se bousculent. Quel genre d'être humain est capable de s'en prendre ainsi à une bête ? Comment a-t-on pu transporter cette masse de chair jusqu'en haut ? Dans quel but ? Et comment se fait-il que les vigiles n'aient rien vu, rien entendu ? L'enquête révèle très vite que ce cheval, un magnifique pur-sang bai hors de prix, appartient à Éric Lombard, un riche homme d'affaires. Aurait-on voulu l'atteindre par cette effroyable mise en scène ? Les soupçons s'orientent vers l'institut Wargnier, situé dans la vallée voisine, centre de psychiatrie pénitentiaire de haute sécurité, où sont enfermés de dangereux fous et tueurs. Mais personne ne s'en est échappé, alors ?...
Puis c'est au tour de deux hommes, cette fois-ci, d'être assassinés. L'un pendu à un pont métallique, dans la vallée, l'autre à une télécabine. Et sur chacune des trois scènes de crime, on trouve l'ADN de Julian Hirtmann, un tueur en série interné dans la fameuse institution psychiatrique… Avant de découvrir la vérité, le commandant Martin Servaz va en voir de toutes les couleurs.

Bernard Minier a d'abord su créer une atmosphère particulièrement oppressante en situant son intrigue dans une vallée des Pyrénées, à proximité d'un hôpital psychiatrique totalement isolé. La montagne est un personnage à part entière. La façon dont Minier nous fait sentir son immensité, sa rudesse, surtout en hiver, et même sa beauté glaçante, fait frémir.

L'auteur donne une belle épaisseur humaine à son héros, et tous ses autres personnages sont crédibles. Tous les ingrédients qui font les bons polars sont réunis : suspense et retournements de situation, le tout joliment maîtrisé, dans un style alerte et soigné. Néanmoins quelques bémols : des longueurs ici ou là et une fin un peu décevante à mon goût. Dommage… toutefois, cela reste un polar efficace. Un agréable moment de lecture !

Ma première rencontre avec cet excellent auteur de polars. le titre est presque un résumé... brrr !!! glaçant, on est gelé... pas facile de lire avec des moufles. Je ne suis pas montagne même si je la trouve magnifique et que j'ai séjourné dans ce coin des Pyrénées, pas fan de neige du tout et surtout pas d'ascension. J'aime trop l'océan mais là... on peut dire que le lieu est un des personnages principaux de ce roman.
Addictif, j'ai récidivé avec cet auteur hexagonal.
Je recommande... chaudement.
Pas vu la série tirée du livre, dès que je vois apparaître M6, je zappe, un de mes apriori sûrement débiles.