Glacé

La propriété d'un richissime entrepreneur, un cheval pur sang décapité et pendu est découvert au sommet du téléphérique menant à l'institut psychiatrique qui enferme les pires psychopathes de France...
Le commandant Servaz se retrouve littéralement dans une impasse quand on découvre sur la scène du crime l'ADN de l'un des pires pensionnaires de l'établissement...
Quel thriller épatant qui met tout en place pour la saga Servaz !

Après un été pour le moins caniculaire dans le sud de la France, il me fallait quelque chose de frais et de froid. Me voilà gâtée avec le roman de Bernard Minier, Glacé.

Prenez les ingrédients suivants :

Montagnes et forêts dans les Pyrénées en plein hiver, un cheval décapité suspendu à des câbles d'une centrale électrique accessible qu'en télésiège, un institut psychiatrique où sont enfermés les fous les plus dangereux, et ce, complètement isolé en montagne, une colonie de vacances laissée à l'abandon en pleine forêt, des meurtres par pendaison, des enfants suicidés et ... le commandant Martin Servaz qui doit démêler ce panier de crabe, dans la neige et le froid de l'hiver.

Mélangez soigneusement tous ces ingrédients et vous obtenez un excellent thriller qui va vous faire froid dans le dos (ouf ! fini cette maudite canicule !!!).

Bernard Minier, je l'ai découvert avec son roman (écrit après glacé) : Une putain d'histoire, roman que j'avais déjà beaucoup aimé. Avec glacé j'ai à nouveau passé un excellent moment "glacial" coincé entre un Institut psychiatrique , une colonie de vacances et le flic Servaz qui patauge ... dans le neige boueuse.

Je vais bientôt retrouver ce dernier dans une nouvelle aventure, puisque le roman le cercle de Bernard Minier m'attends sagement dans ma Pal.

Amateurs de sujets glauques vous ne serez que ravis.

Il y a peu de choses qui m'ont déplu dans cet agréable pavé qui nous introduit à une équipe d'enquêteurs attachants confrontés à un casse-tête pour le moins atypique et troublant.
Dans ce premier opus (rapport aux nombreuses références musicales égrenées au fil des pages), Minier nous raconte une histoire prenante bien qu'un peu longue à démarrer à mon goût, dans un style proche de l'impeccable, riche en tournures et en vocabulaire. Il n'oublie pas les traditionnels feintes et retournements de situation qui relancent l'intrigue lorsqu'elle piétine un peu.
Les protagonistes ont tous du caractère et donnent envie d'en savoir davantage, ce à quoi je m'appliquerai dans les mois qui viennent, puisque j'ai dans ma PAL deux autres des aventures du commandant Servaz et ses acolytes.
Je regrette seulement le fait que quelques questions restent sans réponse à la fin du livre, et le peu d'éclairage qui est apporté à la personnalité du coupable. Ç'aurait pu être un peu plus creusé à mon goût, mais peut-être y fait-on quelque peu référence dans les prochains livres, qui sait...
En tout cas, ce fut une lecture plaisante qui a occupé mes pauses déjeuner pendant presque deux semaines et qui me donne envie de continuer sur ma lancée. Bonne pioche!

Après avoir vu passer beaucoup de critiques à propos des livres de Bernard Minier et après avoir lu (un moment déjà) ‘Une putain d'histoire', il était vraiment temps que je me plonge dans les enquêtes du commandant Servaz.
C'est chose faite, je viens de refermer cette première enquête avec le livre glacé et je dois dire qu'il était bien glacé effectivement. Je n'ai qu'un regret ne pas l'avoir lu en plein hiver ou en voyage à la montagne, mais soit ce n'est pas bien grave, parce que ça n'enlève rien à l'histoire que j'ai plutôt bien aimée !

Dès les premières pages on plonge dans une enquête classique mais loufoque, qui nous fait découvrir le personnage de Servaz. D'ailleurs l'histoire commence dans une vallée des Pyrénées ou des ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le cadavre d'un cheval sans tête accroché aux câbles dans la falaise.

J'ai beaucoup aimé dès le début les déroulements de cette histoire, j'avais très envie de comprendre ce qui allait suivre. Durant tout le livre je me suis demandé qui était le coupable ou s'ils étaient plusieurs. Je dois dire que l'auteur a bien joué avec mes pieds lol et a pour ma part, finalement fait en sorte de mener intelligemment cette histoire !
Et même si je ne me suis pas complètement attachée aux personnages, j'ai quand-même eu une première bonne impression du commandant Servaz.

Pour moi ce fût donc une belle réussite que je vais bien évidemment suivre avec les tomes suivants !

J'aime beaucoup cet auteur que je lis en fait complètement dans le désordre. Après Soeurs, Nuit, Une putain d'histoire et M le bord de l'abîme, voici que je viens de découvrir son premier ouvrage vraiment passionnant.
Une double énigme, pas piquée des vers, des sentiments ressentis par les différents personnages et des descriptions presque cinématographiques, nous plongent dans cet excellent thriller qui présageait d'autres titres à suivre avec impatience.
Un détail de la fin du roman me gène un rien (que je ne révèlerai pas bien sûr) mais je me suis régalé vraiment.

Ce livre a longtemps attendu dans ma PAL, enfin je découvre Bernard Minier, et je ne suis pas déçue ! Il nous propose une enquête originale et pleine de rebondissements savamment dosés, dans un cadre sublime et cruel. L'ambiance calfeutrée de la vallée, le climat et les moeurs donnent le ton d'un huis clos qui rappelle “Les rivières pourpres” de Jean-Christophe Grangé.

Certains éléments de l'intrigue se comprennent aisément, d'autres sont inattendus. Je reste toutefois avec des questions en tête. J'imagine (et espère !) que les tomes suivants apporteront certaines réponses. Je pensais notamment que la psychologue serait plus présente.

En toile de fond, on suit le commandant Servaz et son entourage, notamment son équipe d'enquêteurs. L'immersion en est renforcée et je me suis attachée aux personnages.

La plume de Bernard Minier est agréable, rapide et sans fioritures. le suspense est bien entretenu, avec des fins de chapitres qui laissent le lecteur dans l'attente, et on apprécie la recherche documentaire. Entre autres, je pense aux descriptions des pratiques psychiatriques.

Il y a déjà 448 critiques...Que dire de plus si ce n'est que j'ai passé un excellent moment et que j'ai hâte de lire la prochaine aventure de Martin Servaz (et quelle chance car il me reste quelques titres à découvrir !). Un très bon polar !

Wow ! Voilà un thriller digne de ce nom, qui nous happe du début à la fin. Les 700 pages s'avalent goulûment, tant le suspense est bien ménagé et les personnages attachants. L'intrigue est étonnante, le décor est fort bien planté (la Nature est magnifiée), et on est emporté par les rebondissements de l'enquête. Et dire que c'est le 1er roman de Bernard Minier ! Il faut un talent fou pour rivaliser de la sorte avec les fameux "auteurs-de-polars-scandinaves", et s'en sortir si haut la main ! C'est une brillante réussite, qui donne envie d'une seule chose : lire les romans suivants !

Je n'avais jamais lu de romans de Bernard Minier jusqu'à aujourd'hui. C'est grâce à la mini-série diffusée sur M6 que j'ai décidé de me lancer.
J'ai beaucoup aimé la série, j'ai été tenue en haleine pendant les trois semaines de diffusion et j'ai eu très envie de découvrir le roman.
Et le moins que l'on puisse dire est que j'ai adoré vu que j'ai dévoré les sept cents pages en cinq jours.

Dès les premières pages, j'ai été happée par le récit parce que c'est bien écrit et que Bernard Minier instaure une ambiance captivante.
L'auteur ne cherche pas à faire de l'esbroufe, il plante le décor de façon réaliste. Et en parlant de décor, les Pyrénées en pleine hiver par moins quinze, ça en jette. Les montagnes et la neige sont un personnage à part entière qui donne au récit une dimension particulière. On se sent pris au piège, étouffé et... glacé jusqu'aux os ! On est loin de l'ambiance sports d'hiver, raclettes et bonhommes de neige.

Bernard Minier déroule son intrigue habilement, dosant avec savoir-faire les rebondissements, les découvertes fondamentales et les plages d'accalmie. Les deux récits - celui de Servaz et celui de Diane - s'entremêlent parfaitement jusqu'au dénouement.

Les personnages sont bien dessinés, chacun étant doté d'une personnalité remarquable. Je me suis vite attachée à Servaz, ce flic cultivé et intelligent qui agit pour le bien commun et non pour récolter la gloire. Irène Ziegler et Diane Berg ont également trouvé un écho favorable chez moi, ces deux femmes étant déterminées et compétentes dans leur métier. Hirtmann m'a fait froid dans le dos et je suis impatiente de lire les autres romans de l'auteur pour découvrir ce qui lui est arrivé.
Et bien sûr le quatuor infernal m'a donné envie de vomir et le coupable m'a autant fait de peine que terrifié.

Ce roman est un vrai coup de coeur et je regrette de ne pas avoir lu Bernard Minier plus tôt. Il va falloir que je rattrape mon retard, vivement demain que je puisse aller à la librairie !

Comme un air de déjà-vu parfois, dans les décors, comme un relent d'institut psychiatrique où meurt l'écho d'agneaux qu'on égorge... Comme un air de famille aussi, les personnages, avec un peu de Clarisse Starling, un peu de Hannibal, et une touche de Ken Bruen...
Et puis dans l'air du temps aussi, avec sa musique et ses amours ambigües et décalés...
Il en résulte un polar intéressant, car on sent que Bernard Minier n'est pas là pour plagier, mais rendre hommage, et sa sauce prend (presque) complètement.
J'ai apprécié l'effort fait pour conserver un récit cohérent, bien qu'un peu cousu de fil blanc (j'ai compris toute l'histoire et "les petites histoires" au milieu du livre...), et j'ai terminé ce thriller un peu en accéléré, voulant savoir si j'avais vu juste.
De fait, l'épilogue semble être le prologue de la suite...
Bernard Minier, dont c'est le premier livre, est un auteur prometteur. Et il semble tenir ses promesses, car il a déjà pondu la suite de glacé : le Cercle.
En conclusion, j'ai passé un bon moment avec ce polar, mais parfois les descriptions sont un peu redondantes et elles cassent le rythme... Malgré un dénouement qu'on voit venir, l'intrigue et les personnages ne sont pas trop creux, et on s'y attache.
A suivre donc !