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4,12

sur 6687 notes
L'histoire commencée pourtant bien. Les premiers chapitres furent intenses, et puis la fin… La course poursuite tel un film américain… ensuite, tout c'est écroulé, pire qu'une avalanche, un trou noir… l'ennui au bout des pages.

C'est le premier livre de Bernard Minier que je lis. Je renouvellerais l'expérience, je lis tant de bien de cet auteur… Pour l'instant je vais m'abstenir…

« Une réussite » = pas pour moi

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Comment faire... Comment écrire la 311ème critique de ce livre ? Quelle idée aussi d'attendre 4 ans pour m'y mettre ! Bon, j'avais quelques autres livres à lire ;) . Et puis, pas de regret : c'était le bon moment pour lui et moi, voilà tout.
Je m'en excuse donc d'avance, faute d'être originale et quitte à être accusée de plagiat, mais je dis pareil que les autres.
C'est un excellent bouquin, bien écrit, bien emmené, au rythme parfait. Les personnages sont attachants, tant que j'ai d'ors et déjà acheté le second écrit du môsieur... Et je n'attendrai pas aussi longtemps pour le lire, je me le promets. Les paysages décrits sont également fascinants et envoûtants. L'intrigue est ficelée pile poil comme il faut, équilibrée, jusqu'à la conclusion. Les locutions latines de Servaz m'ont charmée par leur finesse et leur actualité...
Alors oui, comme tous, j'ai aimé. Finalement, que dire de plus :)
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Je lis très peu de polars et de thrillers d'auteurs contemporains français… Pourquoi ? Je ne sais pas trop… Sans doute parce que ceux qui sont déjà passés entre mes mains étaient un peu ennuyeux, avec des intrigues et des thèmes trop convenus, peu surprenants… Sans doute, suis-je tombée sur des auteurs qui n'étaient pas les meilleurs. Et sans doute ai-je fait de quelques cas une généralité. Ce n'est pas bien, je sais… et là, je dois faire mon mea culpa ! Car je viens de lire, grâce à Bernard Minier et son « glacé », un excellent thriller !

Je ne vais pas résumer l'histoire, d'autres l'on déjà fait avant moi et ce serait vraiment gâcher tout le plaisir de détricoter l'enquête en même temps que Martin Servaz et ses acolytes. Mais une chose est sure : une fois que je me suis plongée dans ce décor enneigé de montagnes pyrénéennes, à la fois majestueux et angoissant, à la poursuite d'un mystérieux meurtrier et de ses motivations, je n'ai plus pu décrocher. La tension est palpable du début à la fin, Bernard Minier sait réellement comment créer le suspense. Sa plume est fluide et précise, les sensations et les paysages sont admirablement décrits. La construction des personnages et de l'intrigue est subtile : une série de meurtres, des personnages qui ne semblent pas avoir de liens entre eux, des intrigues parallèles… Mais tout s'imbrique parfaitement, en ce compris les fausses pistes sur lesquelles le lecteur est lancé ! Et des zones d'ombres subsistent parce qu'il faut le dire, en réalité, tout se finit rarement sur un happy end le plus complet...

Petit plus : j'ai beaucoup apprécié l'écho fait au titre tout au long du roman, avec un champ lexical varié autour du terme « glacé » : mots, expressions figées, sensations… de quoi plonger encore un peu plus dans l'ambiance car ce roman fait en effet froid dans le dos à plus d'un égard.

A découvrir !
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Je ne sais pas ce qu'il y a de plus glaçant dans ce livre
L'atmosphère oppressante de la montagne en hiver dans laquelle se déroule l'intrigue
La cruauté avec laquelle le cheval a été tué
La peur engendrée par les pensionnaires de l'Institut Wargnier
Les terribles souffrances endurées par les adolescents
Le sadisme des meurtres

La première enquête du commandant Martin Servaz flic toulousain qui ponctue ses conversations de citations latines et qui écoute en boucle les symphonies de Mahler

Un bon thriller à lire au coin du feu pendant les soirées glacées d'hiver
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George W. Bush a une réunion à l'ONU au sujet d'une guerre qu'il veut mener, en Moyen-Orient.
— Dans cette guerre, nous allons tuer 1 million de civils et un chat ! dit George Bush devant les membres de l'ONU rassemblés.

Les membres le regardent, confondus, et demandent :
— Un chat ?… Pourquoi allez-vous tuer un chat, bordel de dieu ?

Cacophonie dans l'assemblée, tout le monde est horrifié par le fait que l'on va tuer un chat.

George Bush donne alors une tape sur l'épaule de son chef des armées et lui dit tout bas :
— Qu'est-ce-que je t'avais dit ?… Personne ne posera la question au sujet du million de civils que nous allons tuer.

Et bien, c'est un peu l'effet que ce roman m'a fait durant ma lecture : on a tué un cheval, puis un homme. de manière assez barbare, violente.

Mais putain, pourquoi a-t-on tué un yearling d'un an ? Un magnifique jeune cheval prometteur, gentil, qui n'avait rien fait de mal à personne ?? Nom de dieu, pourquoi tuer un cheval ?

Un être humain, je peux comprendre les mobiles : vengeance, pour toucher un héritage, jalousie, liquidation d'un amant, d'un rival politique, pour le plaisir de tuer…

Mais un cheval ?? le pire, c'est que la hiérarchie harcèle plus le commandant Servaz pour résoudre la mort horrible du cheval que celle de l'homme.

Bernard Minier est un auteur retors et sadique ! Il mène son histoire comme un pro et nous laisse souvent devant des petites énigmes : un des policiers apprend des choses en menant sa petite enquête, il se fait confirmer la chose par des collègues, mais le salaud se garde bien de nous le dire tout de suite !

Évidemment, le suspense sera à son comble dans les 100 dernières pages, là, on n'ose même plus les lâcher pour aller boire un café, ce serait trop dangereux pour le coeur, d'ailleurs.

Les personnages sont réalistes, le commandant Servaz est spécial, tourmenté, mais pas alcoolo, son équipe est bien typée, et les personnages qui gravitent autour peuvent être extrêmement sympathique ou à chier, mais personne n'est mal imaginé.

Pire, un patient de l'aile A du centre psychiatrique de haute sécurité à même des tendances charismatiques.

Par contre, je mettrai mon scepticisme sur le fait qu'on puisse taper 36 mots de passe différents lorsqu'on tente d'allumer un PC ! Je pense qu'après 3, ça bloque, sinon, ce serait trop facile.

Anybref, glacé est un roman à lire en hiver, pour se mettre encore plus dans l'ambiance, un roman qui se dévore assez vite, malgré ses 750 pages, un roman qui m'a fait fumer les méninges tant j'aurais aimé découvrir le pourquoi du comment, mais pas moyen, je n'ai ouvert les yeux que sur la fin.

glacé possède des ambiances froides et chaleureuses en même temps et son histoire n'est pas commune, elle sort des sentiers battus, elle nous pousse à nous questionner, et, pendant que l'on tourne les pages, les mains tremblantes, on ne voit plus le temps passer, sans pour autant que le roman ait un rythme à la 24h chrono.

Tout est bien dosé dans ce roman glaçant.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bien mais
L'intrigue et l'histoire sont intéressantes, mais hélas il y a un gros bémol. L'auteur a trop d'écrit les personnages et le décor de Saint Martin, trop de blabla inutile. Au fur à mesure des pages on se lasse très vite. La moitié du livre aurait suffi J'espère que les prochains seront mieux
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Bernard Minier réussit un premier roman percutant, parfaitement maîtrisé sur la longueur.

Le commandant Servaz de la PJ de Toulouse hérite d'une étrange affaire : le cadavre d'un cheval étêté a placé en exposition en haut d'une falaise dans une vallée des Pyrénées. L'image est choquante, le sang coule sur la neige, et cela ne fait que commencer. Car dans cette même vallée, une unité psychiatrique très sécurisée accueille des détenus parmi les plus dangereux qui soient et l'un des patients qui y est interné pourrait être lié aux événements en cours.

La grande réussite de Minier est d'avoir créé un personnage tendu à l'extrême, fonçant pour suivre ses intuitions, fort et fragile à la fois, attaché aux siens, et de l'avoir projeté dans ce quasi huit-clôt, cerné par la neige et par les non-dits. L'établissement psychiatrique est un monde à lui tout seul, cet établissement froid et impersonnel accueille des êtres trop bouillants et dangereux pour la société. La psychologue débutante qui y est nouvellement affectée permet de faire passer le contexte psychiatrique et transmet ses angoisses au lecteur. Minier joue avec les limites de la vraisemblance, nous déroute et ponctue le déroulé de son roman de quelques scènes bien gore. La formule en elle-même fait penser à ce que Jean-Christophe Grangé a pu écrire dans certains de ces thrillers, mais la mise en place et la construction sont propres à Minier... qui va récidiver aussi brillamment par la suite.
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J'ai trouvé cette petite pépite par hasard une nouvelle fois sur un vide grenier. Pourquoi l'avoir pris ? Car premièrement c'est un thriller et que j'adore ça, et en plus c'est un livre français, j'ai été curieuse de découvrir ce qu'un thriller se déroulant dans les Pyrénées pouvait donner …

Un village perdu dans les Pyrénées, le meurtre d'un cheval décapité, des meurtres mis en scène pour faire croire à un suicide qui font par la suite ressurgir une enquête sur une vague de suicides d'adolescents datant de 15 ans, un hôpital psychiatrique, un tueur en série pourtant enfermé qui semble tirer les ficelles. Tout ça dans un cadre hivernal … Tous ces ingrédients promettent un thriller passionnant que je vous encourage vivement à lire si, comme moi, vous aimez les thrillers captivants !
Au début de ma lecture j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, ça a duré pendant la première partie du livre, mais à peine la deuxième entamée j'ai été captivée et je suis rentrée dedans : Voila j'étais lancé ! Autre petit bémol pour moi, j'ai trouvé les chapitres trop long à mon goût moi qui aime arrêter ma lecture à la fin d'un chapitre, je me suis parfois forcé un peu forcé à les finir. Mais tout cela n'est rien à côté des nombreuses qualités de ce livre.

Excepté ces petits défauts, j'ai trouvé que c'était un excellent thriller, je l'ai adoré. Ici nous suivons en parallèle deux histoires : l'enquête de Servaz et ses hommes sur les meurtres et l'arrivée et la vie au sein de l'hôpital psychiatrique de Diane Berg. Malgré le fait que ce soit un petit pavé (presque 730 pages !), il se lit pourtant très rapidement (2 jours pour ma part, je voulais absolument savoir le pourquoi du comment, j'ai été happée ! ). C'est un ouvrage bourré d'action, de rebondissements jusque la fin du livre (et même jusque dans l'épilogue, j'ai adoré ! ), l'histoire tient bien la route et les personnages sont bien construits, crédibles et ont de l'épaisseur: je pense notamment à Servaz et à son adjoint Vincent. J'ai beaucoup aimé l'ambiance de l'hôpital psychiatrique perdu dans la montagne isolée, véritablement angoissant. Plus ma lecture avançait, plus je me faisais des hypothèses , j'étais presque sûre de moi mais non, je me suis bien plantée … l'auteur arrive avec une certaine facilité à nous balader entre vraies et fausses pistes!
Amis lecteurs fans de polars angoissants et captivants, ne passez pas votre chemin si vous tombez sur ce livre sous peine de passer à côté d'un très bon moment de lecture. Pour moi, ce livre français est digne des thrillers / polars américains, ce qui est d'autant plus remarquable car c'est le premier livre de l'auteur. Je vais m'empresser de lire ses autres oeuvres, le prochain sur ma liste est la suite de ce livre, « le Cercle ».
Lien : https://blondreader.wordpres..
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J'avais lu ce bouquin en 2012 car à l'époque Gerard était un ami de Facebook avec qui j'entretenais des rapports littéraires et qui publiait son premier roman. J'ai retrouvé ma critique, depuis Gerard à fait son chemin !

Avec son premier thriller, Bernard Minier remporte déjà bien des victoires, salué par la critique, traduit en plusieurs langues, et lauréat du prix du meilleur roman français au Festival Polar de Cognac !
Et c'était fort justice ! Son roman se distingue par un style parfait, qui sait tout aussi bien s'attacher aux descriptions d'une nature figée par le froid (dans un univers "impitoyable", où tout est à craindre), qu'aux dialogues, partie souvent difficile à traiter (qui paraît simple cependant...).

On apprend beaucoup en lisant ce thriller - outre l'histoire et le suspense - notamment en matière "policière" où chaque abréviation est bien explicitée, où chaque pratique particulière dans tel ou tel sujet sortant de l'ordinaire est elle aussi assortie d'une explication claire (médecine, psychiatrie). Cela n'est pas souvent le cas chez les auteurs de polars ou thrillers.
Bien entendu, on ne lâche pas le bouquin, et on se perd dans une nature de glace, avec des personnages nombreux dont l'activité ou la personnalité nous laissent souvent perplexes, désorientés. On ne sait vraiment pas, jusqu'aux dernières pages, qui est l'auteur ou les auteurs du crime.

Le héros qui mène l'enquête devient vite familier, apparaissant à la fois fragile comme tout le monde, et héroïque comme il se doit. Est-il fatigué que deux cafés ou un cachet réussissent à le remettre au galop !
Tout un petit monde trépignant, glacial, sympathique ou effrayant nous fait vivre des heures passionnantes, et nous sommes heureux d'avoir ainsi pu découvrir un grand auteur.
Avec son nouveau roman "Le Cercle", Bernard Minier entre dans la cour des Grands, avec délicatesse et modestie, ce qui est encore un gage de sa grande richesse intérieure.
A lire, pour découvrir ensuite "Le Cercle".
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Certains inconditionnels de l'auteur déclencheront peut-être une fatwa à mon encontre tant il est plébiscité ici pour ce roman et ses suivants.
Je tiens donc à préciser que je n'ai rien contre Bernard Minier et que ça manière fonctionne aussi avec moi. Je lis et, comme je l'ai déjà écrit à son propos, je tourne les pages, je veux savoir.

Mais, comme aiment à le préciser avec plus ou moins d'à-propos les footballeurs lorsqu'ils sont interviewés, c'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens. Franchement, le livre refermé, si on y réfléchie deux minutes, ce macabre montage paraît bien brinquebalant.

Et, comme aimait à le répéter un humoriste aujourd'hui disparu, une question me brûle les lèvres : c'est le personnage de la psy venue de la confédération helvétique, mais que diable vient-elle faire dans cette galère?
Car, sans spoiler, elle n'interfère que très peu sur le dénouement final et son comportement, ses investigations spontanées, ses prises de risques audacieuses et sa propension à accumuler les hasards providentiels semblent bien peu crédibles.
Sauf à être destinée à jouer un rôle dans les prochaines productions de l'auteur, ce personnage apparaît comme une pièce rapportée qui vient fragiliser une intrigue déjà saturée de coïncidences improbables et de fausses pistes téléphonées.

Le commandant Servaz frôle tout juste la crédibilité dans cet opus, contrairement à ses deux auxiliaires, Samira Cheung surtout, qui en sont fort dépourvus. Quand la bise fut venue... oups La Fontaine sors de ce corps please! quant à la gendarmette donc disais-je, sorte de Black Widow du sud-ouest, je resterai pudique à son sujet.

Alors "glacè" n'est pas le premier thriller dont l'intrigue laisse apparaître des faiblesses après une analyse à froid, la tension dramatique retombée.
Il se laisse lire et s'oublie vite.
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