Sleeping Charon, tome 3

sleeping Charon tome 3... Ou le tome qui te surprend pas, et qui te surprend quand même parce que ça ! Non tu l'avais pas vu venir... du tout !

Bon le dernier tome de cette trilogie morbide kawaii... même si faut avouer le kawaii c'est un peu fait la malle...

Le grand retournement n'a pas eu les effets escomptés, du tout.... un côté tel est pris qui croyait prendre avec le rire de psychopathe... ( bon on pouvait s'en douter un peu..)
Le tome où l'on se penche enfin sur cette petite choupette de Charon... choupette vous êtes sûrs ?... Mais là dessus on pouvait aussi s'en douter...
Parce que vouloir un deuxième effet kisscool, le côté passage de la deuxième lame, pour les condamnés à mort.. Ouais Charon elle est double dose...

Et puis un gros twist que je n'avais pas du tout vu venir...
qui fait que je ressors de cette trilogie plutôt contente...
Une petite histoire glauque en passant, un petit frisson, ni désagréable à lire, ni désagréable à regarder...
Sans prétention, avec des bonnes idées... quelques surprises... et des choupettes pas si choupette que ça... ^^

Ce tome 3 conclu la courte série de Sayaka Mogi, laissant un tenace sentiment de malaise. Cette histoire aux graphismes très kawai montrait une réalité nettement plus sombre, et ce volume affirme et confirme cette tournure glauque et malsaine. le manga à la couverture kawai se révélant finalement un véritable manga d'horreur ! Toutefois, l'auteur ne verse pas pour autant dans le slasher vide de sens, et tisse au contraire une histoire perverse et intelligente.
On termine sur un énième frisson, en se demandant, peut-être, si l'auteur n'est pas un peu cinglé...
Pour autant j'ai passé un très bon moment, et je trouve ce manga délicieusement déstabilisant - à réserver toutefois à un public averti.

Charon, le système qui doit punir les tueurs en série, a été retourné contre sa propre créatrice. Le Prince est redevenu le Roi et en a pris le contrôle.

Je n'en dirait pas olus sur ce tome qui conclut cette trilogie sombre à souhait. On apprend qui est la mystérieuse femme qui a créé Charon et pourquoi. Une conclusion digne des pires scénario conclut l'histoire.

Troisième et dernier acte de la série "Sleeping Charon" de Sayaka Moji aux éditions Komikku : le rideau tombe à la fin d'un troisième acte tout aussi tordu et riche en révélations que les deux premiers. La parution de ce volet final avait sans cesse été reportée, mais le dénouement ne déçoit pas. La mangaka développe une oeuvre singulière de manière cohérente.
De fait, concernant cette série, les avis divergent, mais l'intrigue est maîtrisée de bout en bout. Pour créer un univers cauchemardesque, la mangaka adopté des teintes acidulées, des personnages kawaii, préfère le dérangeant aux effusions de sang. Elle joue sur le noir et le blanc, multiplie les scènes d'horreur, mais sur le mode de la comptine. Ours soigneusement découpés, tasses de thé et macarons. Un univers pour adultes, singulier, mais qui, esthétiquement, se révèle une réussite. Je n'ai pas encore lu "Pupa", l'autre série de l'auteur : elle a l'air tout aussi horrifique, avec l'humour noir et absurde du "bon appétit" et de la civilité autour d'un cimetière.
Si vous aimez les contes macabres, vous aimerez forcément "Sleeping Charon". C'est faussement frais et enfantin, vraiment gothique, torturé, proche de la performance artistique.

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Un ensemble de trois tomes qui raconte une histoire comme un conte a la fois sombre et macabre. Pourtant le récit est poétique comme si on glissait sur les mots et les images. Les apparences sont trompeuses en tout temps. Chaque fin de tome retourne la situation. J'ai adoré les lire
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