Un livre qui traite de la société et de ses dérives, mais surtout, de l'évolution et du vieillissement du couple.
Des phrases très longues, un vocabulaire riche et choisi, une très belle écriture…. mais…..pendant une trentaine de pages, je ne comprends rien à l'histoire.
De quoi s'agit-il ? Où cela se passe t-il ? Qui est le narrateur ? Qui est Mo ?
Enfin, ça y est, petit à petit, je cerne l'histoire. Mais voilà que les époques se mélangent, le récit passe de l'une à l'autre.
Tout cela est assez déstabilisant
J'ai l'impression que c'est un très bon livre, et pourtant, je n'ai pas vraiment accroché.
Je le mets de côté pour le relire à un moment plus propice.
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Une histoire de couple qui se retrouve.
Tout cela est hyper narcissique, bien à l'image de l'écriture, très recherchée, parfois très abstraite et très artificielle :
"Les bateaux apparaissaient déjà sur l'horizon, d'abord alignés par la distance en une théorie dont la régularité se rompit peu à peu." C'est comme si l'emploi de certains mots (ici théorie) brisait la production de l'image, nuisant à l'imaginaire du lecteur.
Une lecture vaine et de ce fait une lecture inachevée.
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Ecrivain extraordinaire, élu par Colette, ami de Camus, Pierre Moinot est mort le 6 mars dernier, à 86 ans, dans la plus grande discrétion et indifférence. Il avait remis à son éditeur, quelques semaines auparavant, un petit livre, "la Saint-Jean d`été" racontant son enfance en Marais- poitevin. Jérôme Garcin a choisi un extrait intitulé "Nuit d`automne", très belle épitaphe d`un écrivain.