Lu il y a un bout de temps déjà, je retiens de ce livre le réconfort qu'il m'a donné. Celui de découvrir que, oui, il y a des enseignants passionnés. le train-train quotidien et les exigences démesurées viennent à bout de bien des passions, mais il y en a plusieurs dont la flamme est bien vivante. Mylène Moisan nous fait le portrait de quelques-uns de ces milieux, des histoires, qui, après tout, sont celles de plusieurs autres enseignants.
Je retiens aussi l'inspiration que ce livre m'a donné et le rappel qu'il m'a donné que ce que je fais est important.
Les récits viennent de milieux différents : primaire, secondaire, classes adaptées, ancien temps, etc. Ce que j'ai aussi beaucoup apprécié. Dommage qu'il n'y ait pas de récit d'orthopédagogues ! J'aurais bien aimé avoir une occasion de me rappeler que ce que je fais aussi peut faire une différence. Un jour, peut-être !
Pour elle, l'idée de rendre l'école obligatoire jusqu'à 18 ans est «une folie. Ça n'a aucun sens ! Ce n'est pas en forçant les enfants à aller à l'école plus longtemps qu'ils vont réussir davantage, c'est en les aimant, c'est en leur faisant aimer l'école au début, dès les premières années. S'ils n'ont pas d'intérêt à 16 ans, il est trop tard... »
C'est quoi, le secret de Blanche ? « L'important, pour que ça se passe bien, c'est d'établir un lien de confiance avec l'enfant. Il faut que l'enfant passe avant toi. L'école, ce n'est pas juste la transmission de savoirs académiques, c'est de lui donner le goût d'apprendre, de le valoriser. Si l'enfant n'a pas le goût d'apprendre, tu n'arriveras à rien. Ça ne sert à rien de le décourager !
John Irving : "Liberté pour les ......................"