AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,38

sur 354 notes
Vendredi soir. Ginette Plouf rentre du boulot. Elle est femme de ménage dans une entreprise de pompes funèbres. Pas toujours facile comme boulot. Mais il faut bien gagner un peu d'argent pour faire vivre le foyer, surtout que son mari, Marcel, n'en branle pas une ! A part picoler et manger de la pizza devant sa télé, il ne sait rien faire d'autre. Un peu ras la casquette de tout ça, Ginette décide d'aller faire un tour en ville et tant pis pour son mari qui attendra ses bières. Un coup de folie : une superbe paire de chaussures jaunes ayant appartenu à Lady Di, aux dires du commerçant, lui fait les yeux doux. Et, c'est toute guillerette qu'elle attend le bus pour rentrer, les chaussures aux pieds. Fière et se sentant d'un coup charmante, elle se laisse séduire par l'homme qui vient s'asseoir à côté d'elle. Un petit coup tiré sur le capot d'une voiture et le bougre s'en va l'affaire conclue. L'extase pour Ginette qui n'avait pas connu ça depuis belle lurette! de retour chez elle, croyant son mari endormi, au moins elle n'aura pas à s'expliquer de son retard, elle se couche tranquillement à ses côtés. Elle le trouve un peu froid et pour cause, il était raide mort, mains tranchées et le zizi dans le camembert ! Aussitôt, elle court prévenir la concierge, Mémé Cornemuse, qui lui conseille de ne rien faire, histoire de ne pas ameuter le quartier et lui promet qu'elle en fait son affaire. Il faut dire que cette dernière ne tient pas à se que les flics rappliquent : elle prépare un casse avec Jef, un ancien braqueur qu'elle loge dans sa cave. Il creuse discrètement un tunnel afin de rejoindre la bijouterie adjacente. Tandis que Ginette mène sa propre enquête sur la mort étrange de son mari, Mémé Cornemuse essaie tant bien que mal de s'occuper de ses locataires. Entre le frère de Marcel, Bouboule, qui a également disparu, une ancienne taularde qui vient prendre ses quartiers dans le couvent d'en face, le peintre lugubre au fond de la cour, le quartier risque de s'agiter un peu...

Mémé Cornemuse est de retour ! Après des vacances avec son abrutie de fille, un mariage raté avec un flic travelo, elle décide de se poser un peu dans ce quartier de Pandore et, après avoir éliminé l'ancien concierge, quoi de plus naturel que de prendre sa place ? Avec des locataires tous aussi barrés et illuminés les uns que les autres, des meurtres sordides et inexplicables, des sexes tranchés que l'on retrouve dans le camembert, Mémé Cornemuse va sûrement avoir du pain sur la planche. Elle a beau prié le Dieu JCVD, rien ne semble aller comme elle le voudrait. Comme toujours avec Nadine Monfils, on ne s'ennuie pas une seule seconde en suivant les aventures de cette fan d'Annie Cordy et JCVD. C'est drôle, caustique, complètement déjanté, souvent incohérent et totalement hors du temps. D'une écriture acerbe, drôle et pittoresque, ce polar foncièrement barré et bourré d'humour noir est jubilatoire à souhait.

La vieille qui voulait tuer le bon dieu... on peut y croire !
Commenter  J’apprécie          502
Elle a tout d'un Bérurier en jupons, Mémé Cornemuse, et quand je dis jupons, ça sera plutôt leggings léopard et Birkenstock en peau de lapin pour cette coquette couguar (ça c'est pour les soirs de sortie dans le monde). Installée à un poste clé pour surveiller les travaux de voirie de son complice qui essaie de creuser un tunnel jusqu'à la bijouterie voisine, et pour tirer profit des courriers des occupants de son immeuble, elle est concierge. Pas sûre que les étrennes pleuvent vu la qualité du service! Mais voilà que les nouilles se glissent dans le potage : une série de meurtres décime les troupes dans l'immeuble! Mains coupées et zizis confisqués pour être plantés tels des drapeaux dans le pâté ou le camembert, tous les résidents survivants font de potentiels suspects dans l'enquête que mène Ginette, la veuve de l'une des victimes...

L'auteur ne fait pas dans la dentelle : ambiance truculente et vils comportements de bêtes et méchants truands, on navigue entre Audiard et San Antonio. Truffé de belgicisme qui donne un côté exotique pour les non pratiquants, c'est plutôt sympa.

Pour l'intrigue, tout le monde est suspect. Classique. Cependant, les attitudes équivoques qui créent le statut de coupables potentiels ne sont pas totalement explicitées, ce qui laisse un peu le lecteur sur sa fin. de fausses pistes en hasard, les crimes seront élucidés, et bien entendu, sans révéler le noeud de l'affaire, ne pas se fier aux apparences qui sont souvent trompeuses
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
Commenter  J’apprécie          320
Après « Les vacances d'un serial killer » et « La petite fêlée… » revoici Mémé Cornemuse. Toujours aussi désagréable, égoïste et barrée, elle officie comme concierge dans un vieil immeuble de Pandore. Drôle d'idée quand on est aussi altruiste qu'un serial killer.
On retrouve avec plaisir cette mémé improbable, amoureuse de son JCVD avec lequel elle a de longues conversations surréalistes. L'intrigue classique nous fait suspecter les divers locataires tour à tour en raison de quiproquos nombreux et de rebondissements inattendus. Bien que secondaire, l'intrigue est agréable à suivre et confère au plaisir de la lecture. N'y cherchez cependant pas vraisemblance et réalisme, ce n'est pas le but. Et c'est ça qui est drôle. Entre l'extravagance des personnages et l'inattendu des situations, Nadine Monfils nous surprend sans cesse et nous fait rire.
A l'opposé des polars que j'affectionne d'habitude, les romans de cette auteure sont une bulle d'oxygène. Ses héros ordinaires, des petites gens sans envergure, dénotent une fine observation de ses congénères chez qui elle puise sa source d'inspiration. Poussés à l'extrême, leurs petits travers et leurs descriptions féroces font immanquablement rire. La plume acide et méchamment drôle de Nadine Monfils fait mouche à chaque fois et on se délecte d'un bout à l'autre du récit.
Vous l'aurez compris, je suis fan. Vivement le retour de Mémé Cornemuse !

Lien : http://argali.eklablog.fr/la..
Commenter  J’apprécie          305
Je n'ai rien à raconter. Non, dans ce bouquin il n'y a rien. À part un tas de mots comme couille, bite, et par pudeur quelquefois zizi.
Je voulais un livre facile après la lecture des mémoires de Beate et Serge Klarsfeld, et bien là je suis tombée bien bas. Ce n'est même pas facile, c'est navrant.

Passez votre chemin, braves gens et ne croyez pas les mots des sirènes de la quatrième de couverture : cru, hilarant, foutraque, truculent et jubilatoire. Ce ne sont que poudre aux yeux et ça pique tellement c'est mauvais. J'aime bien pourtant les romans foutraques. On peut faire foutraque et de qualité, genre "Le lézard de Melancholy Cove" mais pour ça il faut de l'imagination, du savoir-faire, du talent.
Heureusement, je connais d'autres histoires belges bien plus réjouissantes que celle de cette pauvre mémé Cornemuse et qui font mentir le proverbe : la Belgique n'est pas qu'un plat pays !

Allez basta, je passe à autre chose !

Lien : http://mes-petites-boites.ov..
Commenter  J’apprécie          256
Ma libraire m'avait prévenue : Nadine Monfils ne fait pas dans la dentelle, encore moins quand il s'agit de Mémé Cornemuse, son personnage récurrent. Bien décidée à tenter l'aventure, me voilà donc sur les traces de cette vieille carne, mamie canaille, fan de Jean Claude van Damme, dévoreuse d'hommes et un brin escroc. Aussi vulgaire qu'elle n'est pas commode, notre vieille bique se trouve confrontée au meurtre de son voisin, alcoolo et bon à rien notoire, elle qui comptait sur la tranquillité de l'immeuble pour organiser le casse de la bijouterie d'en face ! Mais bon, on a quand même retrouvé le sexe de notre victime dans son frigo c'est pas de la tarte. Bref, voilà les plans de Dame Cornemuse bouleversés ! En tout cas j'ai été prévenue, veni vidi vici j'ai vaincu ma lecture sans peine (ça se lit bien en seulement quelques heures). Des phrases bien senties, des situations absurdes, des personnages hauts en couleur et tous cas sociaux pathétiques, oui c'est assez plaisant. de là à dire que je me suis tordue de rire, y'a un fossé. Pour résumer, une agréable lecture, un personnage détonnant et original. A voir si je retente l‘aventure Cornemuse.
Lien : http://livreetcompagnie.over..
Commenter  J’apprécie          250
Nadine Monfils n'est pas pour moi une inconnue. Au hasard de mes lectures, j'ai déjà croisé certains de ses romans et, sans m'avoir laissé de souvenirs impérissables, j'avais passé quelques moments de lecture sympathiques avec ses précédents ouvrages. Mémé Cornemuse ne m'était donc pas étrangère et c'est à la recherche d'une lecture sans prétention, une petite récréation joyeuse, que j'ai entrepris la lecture de ce nouvel opus des aventures de mémé Cornemuse. Toujours égale à elle-même, âpre au gain et obsédée sexuelle, cette grand-mère sans âge a le don de se mettre dans les embrouilles les plus foireuses et de croiser, chemin faisant, de nombreux cadavres. Mais, car il y a un mais, cette fois la mayonnaise ne prend pas. L'histoire n'est guère originale et la verve de son héroïne ne suffit pas à combler les manques d'un roman qui part un peu dans tous les sens pour, au final, laisser le lecteur un peu perplexe. Nadine Monfils se complaît ici dans une belgitude caricaturale bien trop appuyée et, à la manière de l'idole de mémé Cornemuse, à savoir Jean-Claude Vandamme le célèbre philosophe, son livre est confus et simplement prétexte à une succession d'expressions parfois comiques mais qui, à la longue, finissent par lasser. J'ai connu Nadine Monfils mieux inspirée.
Commenter  J’apprécie          240
C'est à 100% humour belge et c'est fabuleux! le titre et la couverture ne sont pas terrible mais le récit vaut vraiment le détour.
J'ai dévoré ce livre avec un plaisir incroyable où chaque chapitre apportait une touche d'incongruité de plus au récit. A chaque fois, je pensais qu'on ne pouvait pas faire pire... eh bien... je m'étais trompée ! Les personnages semblent venir d'une autre planète, les références à JCVD sont à mourir de rire et la fin est drôlissime. Un vrai moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          221
Un livre complètement déjanté. Une histoire belge comme on les aime.
La vieille qui voulait tuer le bon dieu c'est l'histoire de mémé Cornemuse, petite vieille arnaqueuse, qui veut faire le casse du siècle en braquant la bijouterie près de l'immeuble où elle joue les apprenties concierges à ses moments perdus.
Sauf que Marcel, le mari de Ginette, est retrouvé macabé au pieu les poings coupés et le zizi découpé et planté au beau milieu d'un camembert dans le frigo !
Pas de flics dans l'immeuble !
Ça nuirait aux plans de mémé Cornemuse qui s'arrange avec son complice, ancien braqueur, pour se débarrasser de ce cadavre encombrant.
En parallèle, Ginette mène son enquête pour trouver le meurtrier.
Sauf que, l'arrivée d'une criminelle hébergée dans le couvent d'en face va chambouler la donne et être le fil conducteur de pas mal d'événements...Mais il ne faut pas tout raconter.
J'ai trouvé le livre simple dans l'écriture et ultra efficace au niveau de l'humour même si quelques passages sont un peu caustiques.
Ma première lecture belge et je ne suis pas déçue du voyage.
Une lecture qui fait vraiment du bien au moral si on aime le registre ultra décalé et complètement déjanté.
Je l'ai lu d'une traite et j'ai passé un agréable moment en compagnie de cette mémé Cornemuse tellement attachante et mafieuse à souhait, fan de JCVD son maître à penser et Annie Cordy.
C'est vif, avec plein de rebondissements. On ne s'ennuie vraiment pas.
Le deuxième livre que je lis avec pour sujet "Mémé" (Mémé dans les orties d'Aurélie Valognes) et que j'ai adoré et que je recommande les yeux fermés.
A lire ABSOLUMENT !
Commenter  J’apprécie          212
J'ai passé encore un très bon moment avec Meme Cornemuse !

Entre les expressions belges, la cruauté de Meme Cornemuse et l'écriture tout aussi loufoque et sarcastique de Nadine Monfils , je me suis tapée de beaux fous rires.

C'est toujours un plaisir de lire cette auteur, de petits romans, de l'humour noir et aucun bon sentiment, ça fait du bien par moment.

Heureusement, j'en ai encore sous le coude !
Commenter  J’apprécie          191
Quel plaisir que de retrouver mon bonne vieille Mémé Cornemuse !!! Franchement, elle me fait rire celle-là !!! Une vraie bouffé d'oxygène dans ce confinement. Cette fois, on la retrouve comme concierge dans un immeuble... et bon, mis à part ouvrir le courrier des locataires, dissimulé un corps et préparer un braquage dans une bijouterie, on peut dire qu'elle ne rempli pas vraiment son rôle !!! Mais qu'est-ce que c'est drôle... Une ribambelle de personnages viennent également se joindre à Mémé, qui ne sont également pas plates du tout... Sans oublier ce si cher JVD, amour éternel de notre Mémé, qui est toujours présent dans les histoires de Monfils. Franchement, une lecture qui fait du bien.
Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (727) Voir plus



Quiz Voir plus

Ice cream et châtiments

Le héros s'appelle Elvis Cadillac, un sosie du King Elvis, son nom de scène est :

The King of Béthune
Le king de Liège
The King from Charleroi
The Manneken King

10 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Ice cream et châtiments de Nadine MonfilsCréer un quiz sur ce livre

{* *}