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La Trilogie (Richard Morgiève) tome 2 sur 4
EAN : 9782355361180
288 pages
Carnets Nord (02/01/2014)
2.83/5   18 notes
Résumé :
Après United Colors of crime, salué par la critique, Richard Morgiève poursuit avec Boy l'exploration des thèmes qui le hantent : l'amour, l'honneur, le courage, la rencontre avec l'autre.

«Une panne d'électricité éteint la ville devant eux. A chaque mètre qu'ils font, la lumière recule. Les rues s'enlisent lentement dans l'obscurité, les passants semblent sortir de rien. De temps en temps une enseigne lumineuse résiste, notamment cet Oasis Kaboul jau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Ce livre trônait sur une table de la bibliothèque, au milieu de plusieurs autres. Je les ai regardés. Feuilletés. J'ai hésité. Mais aucun ne retenait vraiment mon attention. Pas même celui-ci, alors qui c'était pourtant sa couverture qui m'avait interpellée, au début.

J'ai continué mon errance dans la bibliothèque, trouvant ce que j'étais venue chercher. Mais je continuais à hésiter. Parce que l'histoire d'une fille qui s'appelle Boy, moi, ça m'attirait. Et puis, finalement, je suis partie avec le livre. Ne sachant pas s'il allait me plaire. Pensant même qu'il ne me plairait pas. Et les premières pages m'ont donné raison. Les problèmes existentiels de cette fille, ça allait bien un moment, mais ça allait finir par m'ennuyer. Enfin, c'était ce que je croyais au début. Parce que rapidement, j'ai compris que ce livre que j'avais entre les mains, avec son écriture à la fois si dure et si poétique, allait bien plus loin que ça.

C'est un livre rouge. Noir. Blanc. Couleurs fortes. Couleurs sombres. Couleurs de sang et couleurs d'amour. Couleurs de mort. Couleur de vie.

La vie. A toute allure. Notre vie. Avec sa folie et sa violence. Notre vie, dont une sorte d'amplification accentue toute l'absurdité. On le voit. On le sait. La vie est absurde. Tout comme la mort. Et pourtant, on continue à vivre et on continue à mourir. Parce qu'on ne peut faire autrement. Et qu'au fond, on aime ça.

On ressort de ce livre avec une envie de vivre. Furieusement.
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Première déception. J'avais vraiment adoré Mouton puis Un petit homme de dos de Richard Morgiève. United Colors m'avait également bien plut, mais là je ne suis pas vraiment rentré dans le style du livre que je trouve trop haché.
Le personnage de Boy, ne me parle pas. Les protagonistes principaux non plus et m'ont laissé froid de bout en bout. Et le dénouement est tellement prévisible qu'il m'a paradoxalement surpris tellement il était convenu.
J'ai eu l'impression que l'auteur ne maîtrisait pas du tout son sujet avec cette histoire, un peu trop "nouvelles techno", mais finalement pas trop. Un peu trop "snuff movie"; mais le sang qui s'écoulait de page en page avait à mon goût un peu trop celui du navet.
Quelque chose a du m'échapper.
Juillet 2017
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Un livre haletant : Un roman que je n'ai pas lâché.Une héroïne attachante, une écriture qui laisse de la place au lecteur. Des accélérations et du temps, nécessaire parfois. Un monde à la fois ressemblant au nôtre, mais en "plus". Une envie folle de foncer, aller plus vite. Une envie de vivre fort.
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critiques presse (1)
Lhumanite
27 janvier 2014
Après United Colors of Crime, le romancier explore cette fois les fantasmes du Paris d’aujourd’hui.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le père dort. Boy l'observe. Ce n'est plus le père, mais comment le nommer ? Le résidu du père ? Elle referme la porte. Enzo fume une Marlboro dans la cuisine. Boy se sert u verre de lait, s'assoit face à Enzo. Leurs visages énigmatiques sont éclairés par les témoins lumineux de la réalité électronique, frigo, lave-linge, micro-ondes...
-Plus tard, les choses se reproduiront, dit Enzo. Tout sera calme. Pas de poil, pas de tache. Enfin plus rien. Plus de sueur. Plus rien, je te dis.
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On existe pour les autres plus souvent que pour nous-mêmes, se dit-elle. Notre existence imprime sa trace à notre insu. Mais si on avait conscience d'être incorporé dans l’histoire des autres sans rien y pouvoir on péterait les plombs. Boy pense que le Nord-Tonkin a fait basculer sa vie vers plus... Plus de réalité. Plus d'existence - de reconnaissance d'elle-même. Elle, Boy...
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