Petits secrets, grands mensonges

Visiblement tout le monde ou presque adore ce livre alors pourquoi pas moi ? Impossible d'accrocher. C'est long et j'ai été obligée de relire plusieurs fois quelques pages pour comprendre qui est qui. Dans la vraie vie je déteste les potins et les ragots alors en littérature, je suppose que c'est la même chose. En plus ce roman me fait penser à cette série américaine "housewifes" quelque chose !!! J'aurais aimé être en symbiose avec la majorité mais non, j'abandonne.

Quelle surprise que ce roman ! Il commence à la rentrée des classes des petites sections de maternelle : les premières heures d'école pour les enfants, et les premières heures tranquilles pour les mamans très riches qui vont boire du champagne sur la plage australienne entre deux ragots croustillants. Et petit à petit, scène après scène, le roman laisse place à un thriller qu'on n'avait pas vu venir…

J'ai adoré l'alternance de scènes très drôles entre la frivolité des mamans, les discussions entre mères au foyer extrêmement clichées, orientées entre la cuisine, la décoration ou encore les accessoires, et d'autres scènes où on voit la réalité de leur vie, loin des apparences très trompeuses.

J'ai aussi aimé qu'on mette ces femmes au premier plan : qu'elles soient mariées ou avec un amant de passage, les femmes restent les héroïnes, et c'est de leur sorrorité ou au contraire de leur animosité les unes envers les autres qu'il est d'abord question. Au fur et à mesure, le livre aborde des sujets plus mixtes et beaucoup plus durs : violences conjugales, violences sexuelles, mais aussi harcèlement scolaire.

Liane Moriarty met l'accent sur la culpabilité qui ronge les femmes victimes de violence, mais aussi la déréalisation propre à ce qu'elles ont subies ; l'autrice s'est d'ailleurs inspirée d'ouvrages sociologiques traitant de comment les violences étaient vécues par les femmes des classes sociales les plus élevées. Au travers des pages et des points de vue qui alternent, on comprend petit à petit ce qui s'est vraiment passé, et on entre dans les mécaniques psychiques de protection qui se mettent en place…

Ce roman m'a beaucoup plu, j'ai lu ses 576 pages en deux jours car j'avais hâte de connaître à la fois « l'incident » et son ou sa coupable (qui ne se dévoilent tous deux qu'à la fin), mais également connaître le dénouement de toutes les petites intrigues internes.

Un très bon moment de lecture qui aborde des sujets importants, sans virer au glauque grâce à l'alternance de scènes dures et de scènes de franche rigolade entre amies !

Une histoire à la fois rythmée, drôle, émouvante et surtout avec du suspense. Les personnages sont attachants et tellement pleins de failles. La construction de ce roman est écrit a la manière d'un puzzle, Liane Moriarty nous raconte une histoire passionnante et nous tient en haleine jusqu'à ce que la dernière pièce soit posée.
Quelqu'un a été assassiné et on ne sait qu'à la fin qui a été tué et par qui. Un roman que j'ai adoré et je relirais certainement d'autre livre de cette auteure.

L'école de Piriwee est un modèle d'éducation. le bord de mer, des enseignantes dévouées, des enfants éduqués dans le respect de l'autre... Et bien sûr, des parents irréprochables.
Pourtant, lors d'une soirée caritative, le petit monde policé s'évanouit.
Qui est mort ? Comment ? Et surtout pourquoi ?
Grâce à un compte à rebours ingénieux et prenant, l'auteur nous invite à passer de l'autre côté du miroir.
Je l'avoue, en débutant ce roman, j'étais pleine d'a priori. Liane Moriarty a eu droit à un tel battage médiatique avec le secret du mari, que je n'avais pas tellement envie de la lire. Et oui, j'ai cette fâcheuse habitude de ne pas aimer suivre la tendance, et lire "la même chose que tout le monde". Cependant, comme une série a été tirée de ce livre, avec des actrices que j'aime bien, je me suis laissée tenter.
Bien m'en a pris ! Si au départ, j'ai été plutôt déstabilisée par un nombre de personnages conséquents, peu à peu, le puzzle s'est mis en place.
Entre l'impétueuse mais attachante Madeline, la belle et rêveuse Celeste, et celle qui s'auto-flagelle et se considère comme un vilain petit canard, Jane, nous naviguons et les découvrons au fur et à mesure des pages.
L'approche de l'auteure est intéressante car au départ on a l'impression que l'on observe les personnages de loin. Puis on zoome, on découvre les failles, les fissures...
Grâce au décompte qui nous amène jusqu'à la fameuse soirée quizz où tout a dérapé, notre attention est constamment en éveil.
Personnellement, je me suis longtemps demandée qui avait été tué, et j'ai changé plusieurs fois d'avis selon les indicés laissés dans le roman. le dénouement est réellement surprenant et vaut la peine, je n'ai pas pu venir certains éléments, c'était vraiment agréable d'avoir été menée en bateau !
 
Pourquoi lire Petits secrets, grands mensonges ?
 
Cette comparaison revient souvent dans les critiques de ce livre, mais elle est vrai : ce roman est une sorte de Desperate Housewives à la sauce australienne. Tout comme dans cette série, on découvre petit à petit que rien n'est aussi parfait qu'on le croirait.
Certaines réflexions sont piquantes, parfois on rit, mais on est aussi attristé par certains passages qui malheureusement révèlent une triste vérité. 
Plutôt que d'allumer Netflix, laissez-vous tenter par ce roman !
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Big little lies, la série, vous connaissez? C'est par ce biais que j'ai découvert ce livre. La série avec Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Shailene Woodley entre autres, une série à découvrir de toute urgence, ainsi que ce livre. Pas d'ordre à vous conseiller, les deux sont à tester.
L'histoire tourne autour de l'école d'une petite ville en Australie. Les mamans, les enfants, amis, ennemis, les papas, maris, une base simple mais qui entraîne des secrets, des commérages, de l'amour, haine, amitié. La vie en somme. Même si Petits secrets, Grands mensonges est plus pervers que notre petite vie.
Il est possible de s'identifier facilement aux personnages principales même si l'une est riche à souhait, l'une adore la mode et la superficialité, l'autre est mère célibataire.
Dès le début une enquête est menée car un drame s'est produit lors de la soirée quiz de l'école. Chaque début de chapitre commence avec les dépositions des participants à cette soirée. Petit à petit on se pose des questions: qui, comment, pourquoi? le récit est intrigant et palpitant. Tout est rondement mené.
Il y a quelques différences avec la série mais rien de dérangeant. Un combo parfait.

Un roman qu'on dévore.
Pirriwee, un quartier huppé de la banlieue de Sydney, une école, une classe enfantine, avec ses élèves, leurs parents et enseignants vont servir de toile de fond à cette histoire.
Madeline, 40 ans (et sa fille Chloé), Jane, jeune mère célibataire de 24 ans nouvellement installée dans le quartier (et son fils Ziggy), Céleste, très belle jeune femme, plutôt bourgeoise (et ses deux jumeaux) sont les trois principales protagonistes, appelées par les circonstances à se côtoyer et à développer une belle amitié, à l'approche de la rentrée scolaire. Tour à tour, drôle, léger, profond, tragique, le roman nous embarque assez rapidement dans les méandres des relations humaines des nombreuses personnes qui gravitent autour de l'école. le tableau se précise à chaque chapitre. Les voix se croisent et se complètent pour nous dresser un tableau assez croustillant de cette petite société pétrie de ragots, de cruauté, d'amitié et de secrets.
Un incident entre deux des enfants le jour de la pré-rentrée sera le déclencheur d'une série de rebondissements dont on soupçonne rapidement qu'ils vont déboucher sur un drame. L'auteur nous livre avec habileté le commentaire des différents protagonistes de l'histoire, personnages plus secondaires qui semblent répondre à un interrogatoire à chaque fin de chapitre, créant ainsi un patchwork de voix qui chacune apporte un éclairage nouveau…
C'est délicieux et addictif. Je l'ai lu d'une traite en sacrifiant même quelques heures de sommeil tant j'avais envie de connaître la suite. de nombreux thèmes de société sont traités dans ce beau roman pas si léger que ça et qui pour moi est une belle découverte.

Liane Moriarty est décidément très douée pour titiller notre curiosité ! Au début, rien que de très ordinaire : une jeune mère vient s'installer au bord de la mer, son fils de 5 ans intègre une école où d'autres enfants et parents se connaissent déjà. On entre donc en douceur dans cet environnement, et on a rapidement l'impression de faire partie de la communauté (et on retrouve avec bonheur le même style d'ambiance de quartier ou village que dans le Secret du mari), on connaît les petits potins, on sait qui fait quoi, les caractères des enfants, les ententes et les mésententes, etc. Mais à chaque fin de chapitre, on se trouve face à des interrogatoires, dont on comprend vite qu'ils ont lieu plus tard, et progressivement, on découvre qu'il va y avoir un drame pendant la fête de fin d'année de l'école, avec un décès, mais jusqu'à la fin, on ne sait ni qui ni comment... Alors on n'a qu'une hâte : savoir, comprendre.

Au passage, Liane Moriarty fait encore une fois montre d'une grande compréhension pour les mécanismes psychologiques à l'oeuvre. Ca fait du bien à lire et, mine de rien, ça milite en douceur. Harcèlement scolaire, préjugés et violence conjugale sont cette fois au rendez-vous, de l'intérieur. Sans aucune leçon pesante, sans nuire en rien au côté passionnant du récit. Et toujours dans un style parfaitement fluide et agréable à lire sans pour autant être simpliste.

Un livre à la lecture addictive ! J'ai adoré !
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Voici l'histoire de trois femmes, Céleste, Madeline, et Jane. Toutes les trois ont leur vie, avec leurs soucis et leurs petits secrets qu'elles gardent pour elles-mêmes. Les trois femmes se lient d'amitié. le récit se passe avant une soirée où il s'est passé un drame. L'autrice déroule la vie de ces trois femmes, jusqu'à ce drame.

J'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire, mais une fois que j'ai enfin accroché, j'ai eu, au contraire, du mal à le lâcher. On est en pleins dans la vie de ces trois femmes, de leurs doutes, leurs colères, leurs problèmes, leurs décisions et leurs pensés. Elles ont toutes les trois un vécu, des soucis plus ou moins graves. Et les suivre s'est avéré passionnant – pas sur le coup mais au fur et à mesure qu'on creusait dans leur vie et ce qu'il se passait dans leurs têtes. On finit par s'attacher à elles et par vouloir les défendre becs et ongles.

J'ai bien aimé comme tout finissait par se recouper. Je me suis laissée surprendre par certaines révélations. Je n'avais rien deviné, rien vu venir. J'ai été porté par l'histoire jusqu'au bout. Je sais que je reste un peu floue, mais je veux en dire le moins possible pour que vous puissiez les découvrir toutes les trois comme je l'ai fait. Même si elles ne sont pas les seules qu'on apprend à connaître. L'histoire englobe aussi leurs enfants, leur époux, et d'autres femmes et hommes de la ville, principalement des parents d'élèves. Mais on ne se noie pas sous la masse de personnages, même si au début j'ai eu du mal à savoir qui était qui, ça vient doucement, et on ne se perds pas.

En bref, une histoire pas mal du tout et j'ai bien aimé.
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Ecole publique de Pirriwee
... où nous étudions au bord de la mer !
Pirriwee est une ZONE DE NON-VIOLENCE !

C'est à travers ces quelques lignes que Liane Moriarty plonge le lecteur à Pirriwee, près de Sydney. Une petite ville paisible (en apparence) où il fait bon vivre face à l'océan.

Oui mais voilà, un drame s'est produit lors de la soirée organisée par l'école. Un drame, ou plutôt un meurtre ! La couleur est donnée dès le début du roman et constituera le fil conducteur de cette histoire.

En attendant de connaître les tenants et aboutissants de cette sordide affaire (et il faudra attendre les derniers chapitres), l'auteure nous présente la vie à Pirriwee à travers des personnages à la fois haut en couleurs, mystérieux, au passé parfois lourd. Un vrai coup de coeur pour Madeline, cette mère de famille extravagante au caractère bien trempé.

Entre querelles de mères de famille, amitié, scènes hilarantes ... et petits secrets, grands mensonges ou bien pire encore, l'auteur ne nous laisse aucun répit dans cette sitcom à la Desperate Housewives.

Sur un ton léger teinté d'humour et de dérision, et malgré des personnages parfois caricaturaux, qui nous laissent un sourire au coin des lèvres, Liane Moriarty aborde des sujets plus sérieux qui donnent un vrai fond à ce roman.

Une belle découverte dans le cadre du Prix des lecteurs 2018 (Livre de Poche) qui donne envie de s'attarder sur les autres romans de l'auteure.
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Après avoir très bien apprécié ma lecture du Secret du mari pendant mes douces vacances à Ténérife (allez, on s'la pète un chouia, ça fait toujours du bien), voici que je récidive, cette fois-ci pendant mes vacances dans les Pyrénées (c'est bien les Pyrénées, y a du fromage de brebis, du saucisson, du canard...oui, oui des montagnes...du miel, du fromage de chèvre, de la confiture...oui oui des lacs aussi...bref, c'est chouette les Pyrénées), avec son second livre paru : Petits secrets et grands mensonges.

La forme narrative me plaît d'entrée de jeu, des personnages racontent leur point du vue à la manière d'un texte de théâââââtre, on comprend très vite qu'ils sont interrogés par un enquêteur sur...on suppose un crime qui s'est passé lors d'une soirée entre parents d'élève dans une école.
En parallèle, nous faisons la connaissance 6 mois avant le tragique événement de trois femmes, différentes mais liées par l'amitié : la pétillante Madeline, la belle et douce Céleste, et la nouvelle et jeune Jane, qui élève seule son fils, Ziggy.

Nous sommes doucement happés par l'intrigue qui, heureusement, est relancée constamment en fin de chapitre par les voix des personnages interrogés par l'enquêteur.
Ces femmes sont attachantes (un peu moins Jane, pour moi, qui n'a pas tant de consistance que ça, comparée aux deux autres), je me suis prise au jeu de découvrir leur vie et leurs blessures (dont une qui m'a marquée – sans jeu de mots pour ceux qui l'ont lu!). Dommage que nous n'ayons pas accès à plus de moments où elles se retrouvent toutes les trois, leur amitié aurait été plus crédible et plus profonde...J'espère que la série comble ce manque important à mes yeux (ne me dites rien, je compte justement dévorer la série, quand en plus je vois le casting, je suis enchantée d'avance!). J'ai l'impression que c'est « coupé au montage » dans le livre....

Cependant, tout est bien ficelé et la tension monte comme il se doit, je ne suis pas déçue sur le fameux « événement ». Il me tarde de voir la version « série », et j'ai le pressentiment que je vais mieux l'apprécier que la version « papier ». Je ne saurais dire pourquoi j'ai quand même préféré le Secret du mari, néanmoins, j'ai encore une fois passé un bon moment de lecture.
Et si vous savez garder un secret, sachez donc que je n'ai pas attendu mes prochaines vacances en Inde (quoi ? Je ne vais pouvoir placer ça tout le temps, je profite!) pour lire son dernier livre paru il n'y a pas i longtemps : Un peu, beaucoup, à la folie... Sans mentir, ça sera ma prochaine chronique....mais avant...chuuut !