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4,13

sur 2019 notes
C'est le 1er roman de Liane Moriarty que je lisais et j'ai adoré !! Je me suis retrouvée plongée dans une ambiance digne de Wisteria Lane. La plume est vive, drôle, incisive et pourtant elle aborde une thématique malheureusement encore trop fréquente avec un réalisme "claquant". le rythme est dynamique avec un petit stratagème de l'autrice pour nous tenir en haleine en fin de chapitre. Bref, un très agréable moment de lecture et si les Desperate housewives vous manquent, plongez dans ce roman !
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Un roman qui m'a marquée. Plus qu'un simple thriller, ce livre a des airs très vifs de "desperate housewives". Il révèle les fêlures qui se cachent derrière les surfaces lisses. La femme belle à couper le souffle, mariee au mari idéal et richissime cache un mariage entaché de violence. La femme cool et détendue dissimule un traumatisme interne. La pdg sûre d'elle et vindicative
se révèle capable d'assumer ses erreurs. La flamboyante fantasque se demande ce qu'elle a raté avec sa fille. Ce qui fait l'originalite de ce roman à part c'est aussi sa construction. Dès le départ on sait qu'un meurtre a été commis à la soirée quizz mais on ne saura pas qui est la victime avant les derniers chapitres en dépit des extraits de déclarations de parents à une journaliste en conclusion des chapitres. le livre ne raconte pas l'enquête mais ce qui a conduit au drame. Tous les petits secrets d'une banlieue bourgeoise paisible sont dépecés. Décidément très desperate! Ce livre qui rappelle que les apparences sont trompeuses est aussi un livre très réussi sur la violence conjugale, la honte et la culpabilité ressenties par la victime, le processus d'acceptation et les retombées sur les enfants. C'est enfin un roman qui se devore tout seul.
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Jane vient d'emménager à Sydney pour fuir un lourd secret.
Le jour de la rentrée, Madeline et Céleste, figures incontournables de la communauté, la prennent sous leurs ailes.
Un simple incident entre enfants va délier les langues et ouvrir la boîte de Pandore débordant de commérages, de rumeurs et de secrets…

Avis :
Liane Moriarty dépeint avec art des situations quotidiennes voire banales et y instille des doutes, des secrets et des actes détestables.
Mais une chose est sûre : même avec de (très) lourds secrets, l'union fait la force !
Lien : https://delicesdelivres.go.y..
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Sydney, quartier bon-chic-bon-genre de Pirriwee. Grâce à leurs enfants, qui fréquentent la même école maternelle, trois jeunes femmes font connaissance et deviennent amies : Jane, la dernière arrivée vit seule avec son petit garçon Ziggy ; Madeline, prompte à s'enflammer à la moindre injustice, partage sa vie avec Ed, son époux, et Chloe, sa fille ; Celeste, d'une beauté exceptionnelle, est mariée à Perry, et élève ses jumeaux, Max et Josh, qu'elle voit comme deux chiots turbulents.


Dès les premières pages, le lecteur est informé que lors d'une soirée quiz organisée par l'école de Pirriwee pour financer des tableaux numériques, un drame s'est produit. Un drame ? Au cours d'une kermesse où tous les parents d'élèves sont déguisés en Audrey Hepburn ou Elvis Presley ?


Avec Liane Moriarty, tout est possible, notamment révéler lentement ce qui se cache sous la frivolité de Madeline, la réserve de Celeste, ou les déménagements successifs de Jane. Car les apparences sont souvent trompeuses ; les jugements hâtifs, préjugés ou rumeurs sans fondement peuvent entraîner de graves conséquences ; de nombreuses femmes au sein de leur foyer, ou d'enfants au sein de leur école, souffrent en silence. Et les secrets gardent leur pouvoir toxique tant qu'ils ne sont pas partagés. Incrustant dans le récit quelques bribes de témoignages recueillies par l'Inspecteur Adrian Quinlan, qui font grimper la tension du lecteur, l'auteure remonte le temps jusqu'à 6 mois avant les faits, et dévoile les événements insignifiants, les minuscules ou grands mensonges que les personnages ont fait aux autres, mais surtout à eux-mêmes pour masquer des réalités impossibles à envisager, jusqu'à ce que, grâce au talent de Liane Moriarty, toutes les pièces du puzzle finissent par former un tableau.


Un beau roman puissant, dont les trois héroïnes principales et les nombreux personnages secondaires, tous attachants, resteront longtemps dans ma mémoire.
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J'aime beaucoup cette auteure qui dépeint des tableaux familiaux à la Desperate Housewives. C'est prenant et intriguant à chaque fois.

Jane, jeune maman célibataire arrive tout juste dans la petite ville de Pirriwee en Australie. le jour de la journée d'essai à l'école maternelle, elle rencontre deux mamans, Madeline et Céleste. Leurs enfants sont dans la même classe. Elles vont toutes trois se lier d'amitié. Suite à un incident entre les enfants impliquant Ziggy, le fils de Jane, lors de ce premier jour, leurs liens ne vont que se renforcer. Pour se soutenir, faire face à une déferlante de haine, de pétitions et d'injustices des autres parents, elles vont devoir s'unir.
On comprend que lors d'une soirée quizz organisée à l'école en fin d'année, une personne décède. Qui? Où? Comment? Meutre? Pas meutre?
On remonte ainsi tous les mois précédents en alternant les vies de ces 3 femmes. Toutes cachent de lourds secrets pesants et difficiles.
La plupart des chapitres se terminent par quelques phrases prononcées par les parents pendant l'interrogatoire de la police.
Jusqu'au bout, on se pose la question de qui a bien pu mourir, je n'ai jamais deviné la vérité.

Ce roman est prenant, c'est un veritable huit-clos où on est pris dans les vies de ces femmes. Des thèmes difficiles sont abordés tels que les violences conjugales ou encore le harcèlement scolaire.
Des thèmes nécessaire pour reconnaître les signes et aider les personnes victimes.
Il ne faut pas attendre un drame avant d'agir.
J'ai souvent été agacée par les réactions de certains parents de cette école, protégeant à tout prix leurs petites progénitures au détriment des autres.
C'était parfois d'affreuses mégères qui me faisaient bondir de mon siège.
Ce roman m'a tenue en haleine tout le long et il a été pour moi compliquer de le lâcher tant j'enchainais les chapitres sans m'en rendre compte.

Vous connaissez cette auteure ? Quel est votre livre préféré?
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Pirriwee, quartier huppé de Sydney.
L'école maternelle est le centre du quartier, agissant comme un totem pour toutes les familles qui y ont un enfant scolarisé.
Le jour de l'intégration des plus petits, deux histoires s'entrecroisent: d'une part trois mères - Jane, Madeline et Céleste - font connaissance et d'autre part, une petite élève, Chloé, accuse Ziggy (le fils de Jane) d'être l'auteur de l'étranglement qu'elle a subi et dont elle porte les traces.
À partir de là, tout va se jouer six mois plus tard lors de la soirée quizz des parents d'élève, organisée par le comité de l'école. Soirée au cours de laquelle on apprend, dès le début du roman, qu'un des parents est décédé.
Et c'est entre ces deux temps forts que tout va aller crescendo et que, finalement tout va se jouer: des mères qui prennent leur rôle tellement au sérieux qu'elles s'entredévorent à la moindre occasion, créant des clans dont la violence verbale est effrayante et qui semblent jouer leur vie à tout instant. Des mères qui ont toutes des secrets (viols, silence conjugales, adultères, harcèlement, etc) qui les minent, qui les rendent tristes, frustrées, injustes, vulnérables et qui aliènent toutes leurs relations…
Ce roman n'est pas un roman policier, même si tout y est: un mort, presque 200 suspects, beaucoup de secrets et beaucoup - vraiment beaucoup - de mensonges. En plus l'autrice déroule les deux histoires dans un habile entrecroisement: l'histoire des mamans commence avec la rencontre fortuite des trois personnages principaux, plusieurs mois avant le drame, et l'interrogatoire des suspects, sans que l'on ne connaisse le nom du mort / de la morte. Je n'ai pas trouvé que Liane Moriarty faisait dans le cliché, même si le rôle des mères dans l'éducation ne laissait pas de place aux pères, relégués à un rôle satellite - les jeux, le salaire, etc.
Ce livre se lit sans temps mort et j'en ai vraiment été enchantée, d'autant que je n'en avais pas entendu parler que je n'ai pas vu la série donc pour moi suspens jusqu'au bout!
je vous le conseille donc vivement.
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Petits secrets, grands mensonges est le troisième roman de l'autrice australienne que je lis, après Neuf parfaits étrangers et le secret du mari. C'est aussi mon préféré, je viens de dévorer les 570 pages en quatre soirées. Une fois commencé, difficile d'en décrocher, on a juste envie de savoir qui va mourir et pourquoi. Bienvenue dans une saison de Desperate Housewives !

Trois femmes sont au centre de l'intrigue. Madeline est mariée, trois enfants, dont une ado issue d'un premier mariage avec son ex-mari qui vit dans le même quartier et qu'elle côtoie souvent. Lui et sa nouvelle femme obsèdent Madeline qui ne parvient pas à lui pardonner son départ quinze ans plus tôt. Céleste est la riche amie de Madeline. Avec ses jumeaux, elle vit dans une magnifique villa payée par son mari toujours absent, en voyage d'affaires. Et enfin, Jane se démarque radicalement des autres, c'est une jeune de vingt-quatre nouvelle arrivée dans le quartier avec son fils (et ses secrets). Madeline et Céleste vont rapidement la prendre sous leurs ailes.
L'intrigue du roman repose sur la mort d'une personne lors de la fameuse « soirée quizz » de l'école où les enfants des trois héroïnes sont scolarisés. Tout au long de l'histoire, des indices sont distillés sous forme d'extraits d'interview de personnages secondaires. Plus les pages tournent, plus on se rapproche de la fameuse soirée et plus les choses deviennent claires. Je ne peux pas dire que je ne m'y attendais pas, la fin n'a rien de surprenant, mais c'est tout de même bien foutu.

Sous des apparences de roman léger, Petits secrets, grands mensonges aborde des sujets difficiles comme les violences conjugales, le viol, le harcèlement scolaire. Car si au début du livre Madeline, Céleste et Jane semblent vivre des vies sans aspérités, les secrets se découvrent au fil des pages et c'est ici que réside toute la force du roman : on constate alors tous les efforts déployés par les personnages pour préserver les apparences malgré la lourdeur de leur passé ou de leur quotidien. Tous les secrets finissent par s'ébruiter, qu'ils soient petits ou grands, telle pourrait être la morale de l'histoire. Et aussi que tout le monde a ses secrets, les personnages secondaires ne sont pas épargnés.

Ce n'est certes pas de la grande littérature, j'en ai conscience, mais l'équilibre entre humour, drame et sentiments se révèle efficace. Cela se lit rapidement et sans prise de tête. L'écriture de l'autrice est enjouée et dynamique. Elle n'évite pas les clichés sur les parents mais cela exacerbe encore plus leurs petites manies. Ce genre de lecture fait du bien de temps en temps. Je me souviens que Neuf parfaits étrangers portait sur un thème bien différent, par contre on retrouve beaucoup des ingrédients du Secret du mari, j'espère donc que les autres romans de l'autrice comme A la recherche d'Alice Love ou Un peu, beaucoup, à la folie sont un peu différent.
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Quel bon moment de lecture !
Comme pour "le secret du mari" Liane Moriarty tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin. Des les 1ères lignes, on apprend qu'un drame s'est joué. Mais qui est la victime ? le coupable ? le motif ??
Les femmes sont les vedettes de ce roman où les quelques hommes (maris) tiennent les seconds rôles.
Amitiés, papotages (de cour d'école !), rumeurs, trahison, histoires légères mais aussi des thèmes plus graves tel que les violences conjugales et le harcèlement scolaire sont au coeur de ce roman.
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Liane Moriarty est une romancière australienne, très vite devenue une serial vendeuse mondiale (si vous me permettez ce néologisme et anglicisme!).

Tout d'abord, par la grâce d'un très, très gros succès (Le secret du mari), puis avec l'adaptation d'un de ses romans en série HBO (Big littlle lies) joué par de grandes actrices (Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Meryl Streep).

J'ai découvert son talent grâce au premier titre cité (voir ma critique par ailleurs sur le site), et le vois largement confirmé grâce au second, maladroitement traduit Petits secrets, grands mensonges.

Un gros pavé (580 pages !) qui utilise à peu près les mêmes recettes que dans le secret du mari : même cadre (une banlieue australienne chic et tranquille), même acteurs (ou plutôt actrices, puisqu'une large majorité des personnages est féminine).

On y retrouve également un scénario en tunnel, avec plusieurs intrigues qui se croisent, de manière de plus en plus serrée, pour finir par se rejoindre en un final doté d'un joli switch.

Mais ce qui était déjà très réussi dans le secret, l'est encore plus dans Petits secrets, car Liane Moriarty dote cette fois-ci son récit de deux niveaux de lecture.

Le premier, c'est celui d'un apparent feel good book, avec de petites histoires de femmes qui mélangent amitiés, mesquineries et crépages de chignon sur fond de vie scolaire de leurs petits rejetons en maternelle. le don d'observation de l'auteure est brillant et la charge, sur le ton de l'humour, assez décapante.

Le second, c'est une critique finalement assez acerbe de ce milieu bobo bien pensant, un peu aseptisé, de ces banlieues où tout est censé se passer à merveille alors qu'il existe un envers du décor, beaucoup moins brillant.

Lire la suite de la critique sur monte site le Tourne Page
Lien : https://www.letournepage.com..
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Excellente lecture ! Je suis ravie d'avoir découvert le livre à l'origine de la série Big Little Lies. J'avais adoré cette série dramatique, produite par HBO et menée par un casting 5 étoiles. Et c'est en lisant ce bouquin que je me suis rendue compte de la qualité de l'adaptation ! 😱⠀

J'ai retrouvé tout ce que j'avais aimé dans la version télévisée avec un suspens encore plus accru ! J'ai trouvé le Twist de l'histoire plus subtil et mieux amené par Liane Moriarty. On est dans quelque chose de davantage ficelé, pour rendre le final encore plus explosif (selon moi en tout cas).

Ce roman traite de diverses thématiques mais pour moi, c'est surtout celle de la Femme avec un grand F qui en ressort. La femme épouse, la femme mère, la femme amie. Celle avec ses secrets, son vécu. Et on découvre ça au travers de plusieurs personnages, issues de milieux sociaux différents. Mes personnages préférés, comme pour la série, ont été Céleste et Jane. Elles sont fortes dans leurs faiblesses et lumineuses dans ce qu'il y a de plus sombre. Et j'ai particulièrement aimé les suivre. ⠀

Et puis, par ses personnages, l'autrice se veut également critique par rapport à notre société pleine de préjugés, de ragots et d'envieux. Il y a une réelle justesse dans la plume, dans les sujets traités ! Et puis je vous avoue que j'avais peur des longueurs mais pas une fois je me suis ennuyée ! C'était une excellente découverte, je recommande ! ⠀
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