L'auteure Delphine Perret décide de revenir sur les jeunes jours de son héroïne retraitée, Louise surnommée "
Bigoudi".
Nous recommandons d'emblée l'album éponyme, drôle et sensible, déja Louise était pleine d'habitudes et de rituels plaisants, elle les partageait avec son chien à l'époque.
"Louise ou l'enfance de
Bigoudi" reprend ces rituels quotidiens dans la grande ville de New York, nous nous retrouverons au moment de son emménagement avec ses parents.
Si dans le premier album, la retraitée donne l'impression d'avoir bien marqué son territoire et d'être dans ses grandes avenues chez elle, ce ne fut pas toujours le cas et pas facile au début.
Notre Louise est méconnaissance et l'on ne parle seulement du jeune âge, c'est une tornade, une petite peste insupportable qui fait bien entendre que le changement n'est pas validé par toute la famille.
Les dessins de
Sébastien Mourrain sont riches d'un double charme, il donne d'une façon sobre le goût du voyage tout en distillant une tendresse enfantine avec les gamineries de Louise.
Notre "
Bigoudi" trouvera un adversaire à sa taille pour mettre le haut-là à son attitude déplorable.
Qui gagnera sur le ring de l'école, notre Louise des campagnes ou notre Ella forte tête de New York (c'est aussi du à l'ampleur de la coiffure, on ne le cachera pas).
On aime forcément ses histoires qui concluent les déménagements difficiles par de belles transitions amicales. Ella sera à l'écoute des manques de Louise et trouvera le bon langage pour l'ouvrir à de nouvelles surprises.
Une lecture agréable où l'on se retrouve peut-être et qui offrent de beaux encouragements.
Vous voyez jeunes lecteurs, les changements, ce n'est pas si grave.