Les deux pans de l'identité plurielle féminine sont inextricablement reliés. Une femme assume d'autant mieux sa fonction maternelle qu'elle réussit à s’épanouir en amour et sexualité. L'enfant ne perçoit pas consciemment une absence de féminité chez sa mère mais en subira les conséquences. Il sera soit victime de rejet, comme si l'insatisfaction maternelle était sa faute, soit idéalisé à l'inverse, assigné dans une place d'enfant comblant, thérapeute, pour compenser le manque.
L'origine et le sens de ce qui chagrine et tracasse l'adulte dans son ici et maintenant renvoient dans l'inconscient à la détresse de son enfant intérieur, victime de violences dans son ailleurs et avant.
Le travail sur son passé, toujours présent, permettra de relativiser l'importance exagérée accordée aux autres et au dehors, pour se recentrer sur soi en réhabilitant ses parents intérieurs.