Où l'on retrouve le Dieu Hermès en détective, bien décidé à lever le voile du mystère de la mort de Dédale…
Ce n'est pas sans humour que l'auteur a mis en scène ces figures de la mythologie dans une histoire policière rythmée par les rebondissements. Les coupables possibles sont nombreux et il faudra toute l'efficacité d'Hermès pour dégager la vérité, si surprenante et troublante soit-elle.
Si les personnages sont plutôt caricaturés, il n'en reste pas moins que chaque Dieu est doté de ses spécificités et de ses atours, et on révise plusieurs pages de l'histoire de la mythologie. On rencontre ainsi en Sicile Héphaïstos dans sa forge, Aphrodite dans son temple, son fils Eros paressant sous un buisson. En Crète nous croisons le Roi Minos, Pasiphaé, Ariane accompagnée de son époux Dionysos. Pour les besoins de son enquête Hermès va retrouver Hadès à l'entrée des Enfers et rejoint Apollon au coeur de son temple en Grèce. L'auteur nous indique les liens de parenté ou d'amitié les unissant, sans oublier les conflits existants.
Il en résulte un roman dense en informations, et riche en surprise (avec quelques éléments pour le moins fantastiques) pour le déroulement de l'intrigue. L'ensemble étant narré dans une langue soignée et agréable, de belle qualité.
Les férus de mythologie vont se régaler !
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Lors d'un de ses voyages dans le nord de l'Afrique, Hermès arrive dans un village en émoi. Un meurtre vient d'y être perpétré. Quelle n'est pas la surprise d'Hermès quand celui-ci découvre l'identité du défunt : il s'agit en effet de Dédale, le célèbre architecte du Labyrinthe du Minotaure. Qui a bien pu vouloir tuer Dédale ? Pourquoi ? Qu'était-il devenu, lui qui avait disparu depuis plus de dix ans ? Quelles sont les zones d'ombre de sa vie ? de Cnossos à Athènes, des Enfers aux forges d'Héphaïstos, Hermès aux pieds légers mène l'enquête, avec l'aide de son cousin ailé et joufflu, Eros. Dieux, demi-dieux, humains, tous passent sous le fil de son interrogatoire afin que vérité soit faite. Sacré personnage que cet Hermès : drôle, espiègle, mais aussi perspicace. Et quelle belle balade il nous offre dans l'Antiquité et ses mythes. Une belle réussite que ce roman, dont le côté enquête policière est très original. Je prédis un grand succès chez les jeunes de 10/12 ans (bref, les p'tits 6e), toujours amateurs de mythologie. Qui plus est, le livre est très bien écrit, ce qui pourrait en faire un roman préconisé par les enseignants de lettres.
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cette histoire m'a plu car c'est une enquête avec des dieux sur la mort du célèbre architecte dédale. J'ai adoré Hermès qui est un personnage amusant et aussi Eros car si la mi du messager des dieux et qu'ils sont drôles tous les deux. Ils deviennent de plus en plus intéressé par l'enquête au cours de l'histoire. Ce livre m'a appris qu'il existe énormément de Dieux et qu'il ne sont pas forcément tous du même avis pour résoudre des problèmes. cela crée entre eux des conflits. j'ai pris du plaisir à la lecture de ce livre car j'apprécie les histoires qui parlent des dieux et que cela me permet de m'évader et me procure des émotions comme du bonheur ou de la tristesse.
Dans ce livre il y a du suspense et beaucoup de descriptions. L'atmosphère qui s'en dégage est plutôt intrigante. le style d'écriture du livre est facile d'accès. Cette histoire m'a fait réfléchir sur l'enquête pour trouver le coupable avant Hermès Éros. elle m'a fait rêver parce que le messager ailé à la chance de pouvoir se rendre chez les dieux alors que nous ne l'avons pas. les moments que j'ai trouvé les plus intéressants sont quand les dieux ou les humains donne des indications à l'enquêteur, car cela nous aide à résoudre l'enquête. Je conseillerais ce livre a des personnes qui aiment les romans policiers la mythologie.
Cassiopée de Saint-Léon, 604
J'ai un sentiment mitigé sur ce livre. Au début j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire car il y a énormément de références à la mythologie grecque que je ne connaissais pas. j'ai trouvé dommage qu'il n'y ait pas de renvoi à la fin du livre pour présenter les personnages. J'ai donc dû par moi-même me renseigner sur les différents protagonistes de l'histoire. cet obstacle franchi, j'ai commencé à apprécier ce livre. cette enquête policière m'a beaucoup plu car il y a du suspense et jusqu'à la fin le lecteur ne sais pas qui est le coupable. D'ailleurs, le passage que j'ai le plus apprécié et la chute de l'histoire lorsque Hermès réunit tous les dieux pour dénoncer le coupable. L'auteur montre alors que les dieux ont des défauts comme tous les êtres humains, comme la jalousie ou l'envie. Je conseillerais donc fortement ce livre enquête policière à de nombreux rebondissements Il a description des personnages donne envie de mieux les connaître et donc de découvrir la mythologie grecque. Ce livre est un livre très original et passionnant.
Morgan Blasco, 604
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Il court vers la nuit.
Ses jambes tremblent et trébuchent sur le chemin de pierre. Ses pieds se prennent dans les trous d’ombre. Il a peur.
Dans son dos, la lumière grandit encore. Il sait qu’elle ne le lâchera pas, qu’elle est sans pitié, et il allonge le pas vers la falaise. Au-delà, il n’y a que le vide et la nuit.
Elle est tout près, déjà. Il l’entend vibrer, s’étendre, gagner du terrain. C’est la haine qui le poursuit. Bientôt, elle l’aura rattrapé, et courir ne servira plus à rien.
Hermès s'assit sur un rocher. Il attendrait dehors l'arrivé d'Athéna, et il partirait lui aussi. Il lui restait à tenir la promesse qu'il avait faite au chef du village africain, et, même si personne ne s'en souciait, il rapporterait à Athènes les cendres de Dédale. Le reste ne le concernait plus.
Il se baissa pour délacer ses sandales et poussa une exclamation de surprise : Eros avait laissé, par terre, son arc et son carquois.
Un orage de chaleur grondait au nord de l'Afrique.
Il passa au milieu des nuages, évitant de peu les éclairs qui fusaient autour de lui, redoublant d'efforts quand les vents se mirent à tourbillonner : jamais il n'avait volé aussi vite, et ses ailes battaient si fort qu'elles faisaient chauffer le cuir de ses sandales.
Hadès ne s'était pas trompé quand il avait confié à Hermes la porte de son royaume, après l'avoir longuement dressé à ne laissait passer aucun autre vivant que son maître. Seuls les morts pouvaient franchir cette dernière frontière, c'était la loi - et le gardien était si féroce, si intraitable, que les dieux eux-mêmes ne s'y risquaient pas.
Un crépitement parcourut la nuque d'Hermès: la mort de
Dédale ressemblait de moins en moins à un accident. L'avait-on poursuivi pour le jeter dans le vide, à l'autre bout de la place?