Celse écrivait « Si les hommes s'applaudissent de leurs connaissances magiques, les aigles et les serpents en savent, en cela, autant et plus qu'eux. Car ces animaux connaissent de nombreux remèdes contre les poisons et les maladies ils connaissent la vertu de certaines pierres qu'ils emploient à la guérison de leurs petits, pierres dont les hommes font si grand cas, que, s'ils en trouvent par hasard, ils pensent avoir acquis un trésor. Origène qui nous rapporte ce passage remarque que Celse entend ici par magie « l'expérience ou l'instinct qui guide les animaux.