Un match de hockey ne ressemble en rien au patinage artistique. Il peut s'en passer de belles sur la glace. Surtout quand un joueur fou furieux veut se venger d'un rival amoureux.Le jeu peut tourner au drame...
L'action est parfois un peu difficile à suivre. Faire vivre par écrit un événement sportif n'est pas évident, surtout quand l'action est très rapide comme au hockey. Ce n'est pas une partie de pétanque.
Mais l'atmosphère tendue est parfaitement bien traduite, le drame qui se prépare est magnifiquement rendu par une écriture nerveuse, précise et sans fioritures. La tension grandit tout au long du match à en devenir presque palpable. On est sur la glace et le rythme cardiaque du lecteur s'élève peu à peu. du grand art.
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Avis de mon fils :
J'ai apprécié ce très court récit car il se lit vite et garde le suspens jusqu'au bout. Willy qui se retrouve cinq minutes en prison, se rend compte que quelque chose d'anormal se déroule sur la glace. Il comprend peu à peu. Mais que peut-il faire alors qu'il est hors jeu ? Pourra-t-il intervenir à temps ?
J'ai trouvé le sujet original. Je ne connais que les bases du hockey. Il m'a donc fallu plusieurs pages pour m'habituer aux termes du jeu. Un hockeyeur prendra sûrement plus de plaisir que moi à lire ce livre. Mais j'ai quand même bien aimé.
J'ai rencontré l'auteur qui m'a dédicacé ce livre. Il est sympathique et donne envie de lire ses livres sans forcer à l'achat. J'ai aimé discuter avec lui.
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Le suspense est palpable tout au long du récit, mais il retombe comme un soufflé avec le dénouement final. Dommage de la part d'un auteur que l'on a connu plus inspiré !
Lire la critique sur le site : Ricochet
Dans la confusion, Jordan vient d'agresser Charly.
La vision a été fugitive, mais Willy a clairement vu la manœuvre. Au lieu de revenir en couverture vers son camp, le numéro 15 Rouge a tenté de s'enrouler autour du 34 Bleu avec un patin trop haut levé.
Lame en avant.
Les néons de la halle ont brillé dessus, sinistres.
L'acier a frôlé la tenue de Charly au niveau des cuisses. Willy s'en est presque mordu la langue. Et l'autre bouffon à rayures [l'arbitre] qui n'a toujours rien remarqué, ou qui le fait exprès !
Un seul petit but, et marqué de préférence avant la fin du temps réglementaire : vu leur état de fatigue, sers Vampires supporteront mal d'avoir à jouer une période de prolongation en mort subite, et encore moins l'incertitude d'une séance de tirs en fusillade à suivre si le score n'a pas évolué. Le match nul n'existe plus depuis les nouvelles règles de la Fédération en vigueur.
Quelqu'un doit gagner ce soir.
Jean-Hugues Oppel raconte ses débuts dans l'écriture.