Dans ce second tome, on retrouve Diane internée à Dachau où elle fait la connaissance d'un Tzigane qui tente de l'aider. Dans le même temps, le groupe de spirites poursuit son entraînement intensif sous la houlette des nazis.
Ce second volet est plus brouillon que le premier. Les péripéties s'enchaînent sans temps mort mais aussi sans réelle cohésion entre elles. le rythme est effréné, on n'a pas le temps de digérer les infos. Il faudra que je relise ce volume pour appréhender toute l'histoire.
Le dessin est toujours réussi même si je m'étonne de certains détails. Il y a de plus en plus de nudité et pas toujours à bon escient. Comme si les auteurs avaient envie de montrer des nibards uniquement pour satisfaire celles et ceux qui aiment en reluquer. Pour preuve les scènes se situant à Dachau où les femmes conservent leur physique de Top Model malgré les privations et les violences. L'une d'elle se fait traîner nue dans la rue avant d'être décapitée et l'on peut admirer les courbes généreuses de ses fesses et de ses seins. Voilà qui est étrange, il suffit d'ouvrir un livre d'histoire pour voir à quoi ressemblaient les malheureux et les malheureuses déportés dans les camps de la mort.
D'ailleurs, la nudité est essentiellement féminine. À peine aperçoit-on quelques torses musclés et des pénis à peine esquissés. Les femmes, par contre, se retrouvent nues pour un oui ou pour un non. Et elles sont toutes d'une minceur de rêve, ont des boobs énormes, des tailles ultra fines et des jambes interminables. Et bien évidemment, elles ont pris le temps de se faire le maillot... Heu ! Attendez ! Dans les années 1930, les femmes se faisaient le maillot ? J'ai comme un doute, surtout en temps de guerre où elles avaient déjà bien du mal à se trouver un morceau de savon.
Je sais que je chipote, que cette BD n'a pas vocation à être un documentaire mais ça m'a tout de même fait tiquer.
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Nous avions laissée Diane dans les mains des nazis, nous la retrouvons dans un camp de concentration où elle va connaitre l'enfer pendant quelques jours. Elle en ressortira avec une promesse qu'elle voudra à tout prix réaliser : lutter contre le nazisme, révêler au monde entier la cruauté de l'allemagne de Hitler, faire ouvrir les yeux. Mais elle n'en oublie pas ses devoirs envers ce vieil amérindien du premier tome et elle retrouvera ses descendants qui pourront combattre ce despote cruel.
Un début très bien mené et une suite un peu plus confuse. Il faut dire que tout va assez vite et on a du mal à tout saisir. Il y a peu d'explication donnée et les évenements s'enchainent sans véritable cohérence et c'est vraiment dommage. le lecteur y prend moins part. Les personnages sont également de plus en plus nombreux mais ils ont peu de place pour exister.
Je me pose beaucoup de questions et je ne suis pas sure d'avoir la réponse.
Je ne sais toujours pas à quoi sert le loup-ours. Sauft pour arriver de nulle part comme un cheveu sur la soupe et sauver tout le monde de ses crocs. Un peu facile et un poil agaçant!
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Ce deuxième tome ne prend pas l'envolée souhaitée.
Les idées sont bonnes et plutôt bien pensées. Mais au final le récit devient assez classique. le versant paranormal n'est pas approfondi plus que ça. Une arme comme une autre que tentent les nazis de mettre en oeuvre. A vrai dire beaucoup de choses sont traitées de façon superficielle. La guerre civile en Espagne par exemple. On en finit par se demander ce qu'elle vient faire là dedans. Ca n'apporte rien. Pour les actions, il ne s'agit que d'une succession de recherche de cousins et cousines pour Diane, ça manque cruellement d'intérêt. Et pour les nazis des entrainements cruels identiques. Et autre gros problème, c'est que les auteurs n'ont pas réussi à transmettre les émotions. La courte partie sur Dachau n'arrive pas à nous montrer les horreurs, on a l'impression que Diane surjoue.
Les personnages sont tout aussi peu approfondis. On ne s'y attache pas plus que ça.
Les dessins sont agréables.
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Le trait est expressif et réellement vivant, les personnages ne se ressemblent pas et la narration est très fluide et clair. Du très bon boulot ! Un deuxième volume qui nous réserve une très agréable lecture, très captivante. Vivement la suite !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Diane : À quoi servent ces fosses que l'on creuse toute la journée ? C'est pour des fondations ?
Jerzy : Non. C'est pour les morts à venir. Ils sont prévoyants.
Diane : C'est un cauchemar. Un monde pareil n'a pas le droit d'exister.
Bientôt, nous servirons à convaincre le Président américain de devenir l’allié des nazis.
Ce ne sera pas difficile. C'est un homme malade et il y a beaucoup d’allemands en Amérique.
Scénaristes : Patrick COTHIAS, Patrice ORDAS
Dessinateur : Alain MOUNIER
Chirurgien, il affirme le pouvoir de la vie dans l'enfer des tranchées.
Il s'appelle Louis-Charles Bouteloup. Fraichement diplômé de la faculté de médecine, il se retrouve en première ligne, à Fleury, en janvier 1916.
Il commande une ambulance hippomobile, surnommée l'As de Pique parce qu'elle est connue aussi bien pour le courage de ses infirmiers, que pour leur manque de soumission au Règlement.
Bouteloup est un nom qui compte en politique, car le baron Horace, père de Louis, est député, lieutenant-colonel et proche du général Pétain. Cette relation privilégiée, loin de le protéger, fera du jeune officier une cible désignée pour les ennemis de l?élu, entre autres le redoutable Georges Clemenceau. Néanmoins, Louis accomplira la tâche épouvantable que la guerre lui impose, en essayant de préserver un humanisme auquel il est attaché jusqu?à la rébellion?
Lire des extraits ici : http://www.angle.fr/bd-l-ambulance-13-tome-1-5830732.html
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