Cet hiver

L'intégralité d'Heartstopper m'ayant été gentiment prêté par une élève, je poursuis ma découverte du phénomène par cette petite « novella » d'une centaine de pages qui reprend l'histoire de Nick et Charlie sous la forme d'un récit et non plus d'un roman graphique. Ayant été prévenue, je ne suis pas gênée par le changement de format mais je me rends vite compte dès les premières pages que la magie n'opère pas aussi bien – les dessins tout doux d'Alice Oseman me manquent ! C'est Noël et loin de se réjouir, Charlie redoute cette fête familiale où tous et toutes vont porter leur regard sur sa différence et sa maladie. Son couple avec Nick va être au coeur des commérages de ses cousines et ses problèmes alimentaires sous les feux des projecteurs. La première partie de la novella donne la parole à un personnage en arrière-plan des romans graphiques, Tori, la grande soeur de Charlie, très protectrice et qui a à coeur de prendre soin de lui dans ce moment difficile et stressant. Malgré tout, la tension s'accumule et Charlie ne va pas résister à la pression, ce qui fera l'objet de la seconde partie. Enfin, c'est le petit dernier de la fratrie Oliver qui va clore la petite histoire et réunir tous les membres de cette famille un peu compliquée autour du couple de Nick et Charlie. Bref, un petit récit qui se focalise sur la question de l'anorexie de Charlie stigmatisé lors de cette grande réunion familiale. L'amour en sera le seul baume apaisant. Toutefois, malgré le côté charmant de la nouvelle, je n'y ai pas trouvé un grand intérêt. Cela semble être plutôt une exploitation commerciale du phénomène permettant en outre des coups de projecteurs publicitaires sur l'autre novella Heartstopper, Nick et Charlie ainsi que sur le dernier roman d'Alice Oseman, Loveless. Un ouvrage à réserver aux afficionados de la série, pour les autres lecteurs, il n'a que très peu d'intérêt.

J'ai beaucoup aimé cette nouvelle d'Heartstopper, qui peut d'ailleurs tout aussi bien correspondre au roman "L'année solitaire" (un autre livre de l'autrice) !

L'histoire tourne surtout autour de la santé mentale, donc de Charlie qui est atteint d'anorexie, et du fait que les gens associent bien trop souvent "maladie mentale" et "fou".

Le livre est séparé en trois partie, avec un point de vue différent à chaque fois, ce qui fait donc trois points de vue ; il débute avec celui de Tori, la grande soeur, puis continue avec celui de Charlie, et enfin se termine avec Oliver, leur petit frère de 7 ans.
J'ai lu l'année solitaire à la fin du mois de décembre, et j'ai beaucoup aimé être à nouveau dans la tête de Tori (elle commençait à un peu me manquer...) Et pour Charlie et Oliver, que je connaissais d'Heartstopper, j'ai adoré aussi. Même si ça ne fait pas le même effet lorsqu'on les voit dans un roman et non dans une bande dessinée, les personnages restent exactement les même !


C'est une histoire courte, rapide à lire (un peu le principe d'une nouvelle quoi), qui parle d'un sujet qui est, selon moi, important, et que je recommande !

Nous sommes le vingt-quatre décembre, le jour du réveillon de Noël, et je viens tout juste de quitter l'univers de HeartStopper. Plus précisément, le Noël de la famille Spring. C'est donc, habillé de mon costume pour les fêtes que je vais rédiger cette critique avant d'aller, moi aussi, fêter le réveillon.

Dans cette nouvelle, nous retrouvons chaque membre de la famille de Charlie. Nous aurons droit au point de vue de Tori, sa soeur ainée de seize ans, mais aussi d'Oliver, son petit frère de sept ans. Nous serons bien évidemment aussi dans la tête de notre petit Charlie.

Le Noël de la famille Spring porte un petit poids en plus cette année : les troubles alimentaires de Charlie. Celui-ci suivant une thérapie, afin d'aider à surpasser ce trouble, se retrouve stressé par le fameux repas de Noël. Mais lorsqu'on est une famille, il n'est pas simple de cohabiter et d'agir de la bonne façon auprès de ceux qui ont des maladies mentales.
Bien évidemment, en plus du stress qu'engendre le dîner, il n'est pas aisé de gérer la curiosité du reste des invités qui peuvent manquer de tact.
Dans cette nouvelle, nous découvrons Tori, inquiète pour son petit frère et à l'affut de ceux qui ne se rendront pas compte du malaise qu'ils peuvent créer. Un jeune homme gay aux troubles alimentaires dans une famille quasiment parfaite est souvent l'un des thèmes de conversation le plus abordés.
Seulement, Tori ne sait pas comment agir avec lui afin qu'il puisse se sentir bien et en toute sécurité et leurs cousines vont vite aborder les sujets qui indiscrets.
Petit à petit, Charlie va se sentir oppressé par les questions et remarques déplacées de sa famille. le vase se remplit et il finit par, finalement, craquer et se disputer une énième fois avec sa mère.
Charlie s'enfuit se réfugier chez Nick, son petit ami, au regret de Tori qui se retrouve seule au milieu de ses cousines qu'elle ne porte pas dans son coeur.

C'est trempé de la tête jusqu'aux os, que Charlie retrouve son petit ami, Nick. La famille de celui-ci n'est pas du genre à faire les choses à moitié, la fête bat son plein ! Avec beaucoup d'amour, Nick va progressivement amener son petit ami à lui raconter ce qu'il ne va pas et, ensemble, ils vont trouver une solution à ce jour plutôt « pourri », comme dirait Charlie.

Dans tout ça en découle un Noël quelque peu agité et stressant. J'aime l'idée que la maladie du trouble alimentaire soit bien présenter dans cette nouvelle, nous n'y voyons pas que le point de vue de Charlie, mais aussi celui de son entourage qui peut potentiellement avoir du mal à cerner ses besoins.
Aussi, nous vivons dans une société ou tout est drôle et grave à la fois. Nous n'avons plus de juste milieu, nous ne faisons plus attention à nos mots (maux, également) et Alice Oseman montre une nouvelle fois à quel point ceci peut être blessant pour autrui.
J'avais acheté HeartStopper car j'aime particulièrement les romances entre deux hommes, mais je m'aperçois que, finalement, je me suis attaché aux vérités et à la douceur qu'Alice Oseman dépose dans ses oeuvres.

Il est l'heure pour moi d'aller fêter Noël. Je garde en mémoire cette belle histoire que j'avais hâte de découvrir. Je voulais une petite histoire de Noël afin d'accompagner l'esprit magique des fêtes de fin d'année, c'est une mission réunie.
N'hésitez plus à lire HeartStopper et ses nouvelles, c'est bon pour l'âme et le coeur.
Sur ces mots, pour ceux qui me lisent, et même ceux qui ne le font pas, je vous souhaite un beau et joyeux Noël. J'espère, sincèrement, que vos souhaits se réaliseront et que vous aurez beaucoup de beaux livres !

Cet hiver, c'est une novella dans l'univers d'Heartstopper, le roman graphique a succès.

C'est Noël, et nous retrouvons Charlie ; Pour lui, cette fête est compliquée. Il souffre en effet d'anorexie, et vient de rentrer à la maison, après un séjour à l'hôpital. La débauche de nourriture de cette période est donc synonyme de stress pour lui, et le regard des autres lui pèse.

Après Charlie, c'est le point de vue de son frère et de sa soeur que nous suivons.

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Si la thématique est intéressante, je n'ai pas totalement adhéré à cette courte histoire. La maladie mentale, la souffrance qui en découle et la difficulté à en parler avec les autres sont assez bien évoqués. Mais les relations entre les personnages m'ont beaucoup moins touchée que dans les graphiques. Je les ai trouvées plus survolées. Peut-être est-ce également dû au changement de format, au fait de passer d'un visuel avec des illustrations à une courte nouvelle.

C'est donc pour moi un ouvrage qui plaira plus aux aficionados de la série et du roman graphique, aux lecteur.ices qui veulent retrouver leurs personnages préférés.

J'ai découvert ces deux courts romans grâce à Audiolib et Netgalley, il y a une série sur Netflix, paraît-il, mais cette plateforme m'est totalement étrangère, je n'avais jamais entendu parler de ces personnages. Pour une fois, cette écoute ne m'a pas trop plu. Il s'agit vraiment de littérature pour adolescents, et je ne m'y suis pas du tout reconnue, même quand j'avais l'âge des protagonistes, ce texte ne m'aurait pas parlé davantage, sans doute encore moins.

Le premier texte, Cet hiver raconte la journée de Noël vécue par Charlie, quinze ans et ses frère et soeur. Tory, seize ans et Oliver, six ans narrent leur journée à tour de rôle. Cette première partie est nettement supérieure à la deuxième et peut toucher un large public, bien au-delà des adolescents visés. Chaque protagoniste est incarné par un narrateur différent et j'aime beaucoup ce processus qui donne de la profondeur et de la vie au texte. La journée s'annonce très difficile et angoissante pour Charlie qui souffre d'anorexie et est rentré depuis peu d'un centre spécialisé. Sa soeur et son ami Nick parviennent à l'aider, mais pas ses parents qui ne savent pas aborder la question sans le culpabiliser, ce qui entraine moult disputes, en particulier avec sa mère. Les oncles et les cousines sont trop curieux et plus que maladroits, Charlie quitte la fête pour aller se réfugier chez son ami Nick.

Ce texte présente des réflexions intéressantes sur les maladies mentales, la difficulté pour les autres de les aborder et les relations familiales difficiles avec des adolescents, surtout si l'un est malade. Les personnages sont assez caricaturaux, du moins les personnages secondaires, mais cette histoire permet au moins de réfléchir à ce sujet.
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