Cela fait plusieurs années que le Congo-Brazzaville
peine à développer son agriculture. Un secteur pourtant
porteur de l’économie nationale, indispensable à améliorer
le niveau de vie des populations en termes à la fois de
satisfaction aux besoins alimentaires de base et
d’amélioration de la balance commerciale du pays. Des
études menées pour trouver des solutions nouvelles à
redynamiser l’exploitation des dix millions de terres arables
congolaises, les produits de ses bassins fluviaux, l’activité
animalière convergent au même résultat. Le Congo peut
mieux faire. Il suffit d’adopter des bonnes décisions
collectives, concevoir des programmes de redynamisation
agricoles, fixer des objectifs de développement parfaitement
atteignables. Un domaine marquant l’accroissement du
rayonnement du Congo dans la sous-région d’Afrique
centrale. Une opportunité à l’attrait des partenaires
financiers internationaux à concourir à l’émergence
économique et sociale du pays par le relèvement de
l’agriculture et de toutes les activités autour. Seulement, les
citoyens ne croient pas beaucoup à la pensée magiqued’après laquelle le secteur contribue encore à transformer le
pays. L’agriculture est le secteur de l’économie qui attire le
moins d’investisseurs et d’exploitants. Les raisons à cela, la
corruption gangrenant les organes dirigeants le
département de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage. Les
fonds alloués, qu’ils résultent des budgets locaux ou de la
coopération internationale ne vont pas directement aux
besoins des exploitants.
Ce qui rend irréalisables, les
objectifs fixés par les grandes politiques en la matière. Autre
raison, le risque d’instabilité provoquée par l’entretien des
tensions socio-politiques dans lesquelles vivent les
Congolais. Les craintes de destructions d’épargnes
constituées par les bénéfices générés par le travail des
exploitants.
CE QU'IL FAUT SAVOIR à propos de Richard Ossoma-Lesmois. POINT CULTURE Paris Odéon LES EDITEURS