Et voilà, enfin le dernier tome. Cela va s'en dire, je m'y suis plongée avec une certaine appréhension et j'avoue que le début du premier chapitre m'a fait un peu peur, mais pour la suite, ça a été une fin que je qualifierais de parfaite. Je ne sais pas si elle plaira à tout le monde, mais pour moi c'était une façon de rendre hommage à tous les personnages et de donner une seconde chance à tout à chacun.
Premièrement, j'ai aimé l'idée plutôt originale de nous présenter la fin du monde, si l'on peut dire, du point de vue de plusieurs personnages clés. Ouranos, Matsu, Kiwa, Fuji… de quoi avoir une vision plus globale des événements passés et à venir. Une façon aussi de rendre hommage à certains personnages et de ne pas se focaliser sur Fumiho et Fuji. On appréhende ainsi plus de choses. Certains, à n'en pas douter, trouveront probablement le tout trop mielleux, pour ma part, cet aspect était bien visible, mais après les innombrables souffrances que chacun des personnages avaient vécues… Nous passons du purgatoire au paradis, en un sens. Mais c'est aussi une fin méritée, si vous voyez ce que je veux dire.
Alors oui, ce dernier tome est sans combat, c'est une reconstruction à bien des niveaux. Mais finir une saga avec le sourire, je préfère amplement. D'autant plus que dans le scénario imaginé par les auteurs, nous avons la chance de revoir pratiquement tous les protagonistes qui avaient de l'importance. Et moi… j'adore !!! Une sorte d'épilogue général.
Le rôle de Matsu et de Kiwa dans ce renouveau est aussi très sympathique. J'aime l'idée que ces deux personnages féminins avec leurs spécificités et le fait qu'elles n'étaient pas des « héroïnes » aient créé ce nouveau monde. Avec l'idée de base de Kiwa qui est qu'elle ne peut se soucier que des personnes proches d'elle dans un rayon de 5 kilomètres, on en vient à ce que chaque être humain fasse de même. Et même si au premier abord, on se dit que c'est une approche un peu égoïste voire laxiste (que fait-on du type qui est à 5,0001 kilomètres ?), si tout à chacun suit cette logique, on trouvera forcément quelqu'un qui sera là pour nous. Tout le temps. Et j'aime cette idée. Un monde où chacun tendra la main vers l'autre.
Biorg trinity aura été une saga peu commune où l'action ne prédomine pas forcément, mais où les questions existentielles ont toute leur place. La série a ses défauts, mais j'ai vraiment apprécié la complexité de l'intrigue, et surtout le traitement des nombreux personnages. Il y a une évolution lente mais qui laisse une trace. Nos quatre jeunes héros auront été des compagnons de route qui m'ont touchée et que je n'oublierai pas.
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