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sur 9885 notes
Dans les années 50, Kya et sa famille vivent dans un marais en Caroline du Nord. le père est alcoolique et violent. Il frappe sa femme et ses enfants. La fois de trop. Ma prend sa valise, part sur le chemin sans se retourner et ne revient pas mais, Kya âgée de six ans l'attend. Puis, c'est au tour de la fratrie de quitter la cabane. le départ de Jodie, son frère qui la protège de ce père, qui lui enseigne le marais, qui est le complice de toujours part aussi. Un déchirement. Kya se retrouve seule. Seule, avec sa tristesse et son père violent. Il y a bien un moment d'accalmie où une certaine complicité naît entre Kya et son père mais une lettre de Ma y met fin. Et, Pa boit à nouveau, devient violent puis part pour ne plus jamais revenir. Kya a dix ans et doit survivre dans le marais. Heureusement, il y a Jumping et son épouse Mabel sur qui elle peut compter. Eux-mêmes, noirs de peau, connaissent le rejet des Blancs. La ségrégation raciale existe toujours. Kya, aux yeux des autres, devient la Fille du Marais, la sauvageonne, celle qu'on n'accepte pas, celle dont on se moque. Pourtant, Tate l'apprivoise , lui apprend à lire et surtout, ils s'aiment mais, il finit aussi par l'abandonner, comme tous les autres, pour poursuivre des études en biologie. Elle est à nouveau seule avec le coeur brisé. Plus tard, il y aura Chase...
J'avoue que j'ai été déçue par cette lecture. Peut-être en attendais-je trop au vu de toutes les critiques dithyrambiques. le marais, ses oiseaux, les observations m'ont embarquée vers un ailleurs. J'ai aimé les personnages de Kya, de Tate, Jumping et sa femme, Jodie mais je suis restée sur ma faim et ennuyée à certains moments. L'histoire manque d'intensité et est un peu trop cousue de fil blanc. Bref, le rendez-vous tant espéré n'a pas eu lieu...
Svp, ne m'incendiez pas, je sais que la majorité a adoré ce livre mais je n'en fais simplement pas partie. Ceci n'est qu'un avis, que mon avis.
Belle lecture!
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À force de lire, un peu partout, que ce livre était incontournable, je me devais de le lire.
Ce n'est pas seulement, un « hymne à la nature », c'est aussi un hymne à l'amour et à la vie.

Mon dieu que j'ai eu dû mal à l'abandonner.
Mes obligations salariales m'ont contraint à le délaisser, mais pendant ses longues heures sans lui, il n'a cessé de trotter dans mon esprit. Je fus donc hantée par Kya (la fille des marais), Tate, et chase…
Des personnages plus qu'attachants, une histoire fabuleuse et une découverte continuelle de la nature (et oui on apprend aussi des choses, sur les marais, les oiseaux, les coquillages… etc.)

La fin m'a laissé sans voix…

Bonne lecture !
Lien : https://angelscath.blogspot...
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La solitude, sans appel.

Abandonnée par sa mère, ses frères, puis son père, Kya vit seule dans le marais de Barkley Cove, en Caroline du Nord. Sauvage, crasseuse ou même bonne à enfermer : les commérages vont bon train en ville sur la « Fille des marais » que pourtant nul n'approche. Cette créature qui ne demande rien à personne a aussi quelque chose de fascinant. Pourquoi voudrait-on s'isoler là, à moins d'être d'avoir quelque chose à dissimuler ?

Son histoire n'est pourtant pas celle que l'on attend. À l'image du marais où la vie se décompose et se recompose, elle n'ignore rien de la noirceur mais déborde de vitalité. La jeune femme se débrouille, suit son bonhomme de chemin entre herbes coupantes et vents furieux, marécages et brumes troubles. Grâce à Tate, sa vie bifurque de manière inattendue.

Cette histoire qui débute en 1952 s'entremêle de manière captivante avec une affaire criminelle de 1969. Cela permet à Delia Owens de déployer à plein ses talents de conteuse en jouant sur deux tableaux.

L'enquête pour meurtre place le récit sous tension – et cette tension va grandissante, nous faisant tourner les pages de plus en plus vite jusqu'à un final émouvant et inattendu.

Mais pas trop vite non plus, afin de pouvoir savourer la beauté saisissante dont le décor du marais infuse le quotidien de Kya. L'autrice décrit à merveille les flaques de lumière et d'ombre, la musique des pins qui se courbent, le parfum suave des tourbières ou le souffle palpable des grenouilles et des salamandres. Fascinée par ce paysage grouillant de vie (qui m'avait déjà fait forte impression dans le Prince des Marées de Pat Conroy), je brûle désormais de le découvrir un jour.

Rencontre du suspense et de la luxuriance littéraire, pas étonnant que ce roman ait fait autant de bruit !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Kya, la plus jeune de sa famille, vit dans les marais de Caroline du Nord.
Sa vie commence par une enfance très difficile, abandonnée par sa mère qui n'en pouvait plus d'être battue par son père, abandonnée par ses soeurs et son frère et enfin par son père. Elle se retrouve seule à même pas dix ans au milieu des marais, dans sa maison familiale.
le roman est écrit par Delia Owens , une biologiste née en 1949. Les faits se situent en 1952 lorsque Kya est enfant, pendant toute sa jeune vie avec sa belle histoire avec Tate, son ami qui lui apprend à lire, qui lui donne confiance en ses dons d'aquarelliste qu'elle a hérité de sa mère, d'observatrice de la nature.
Les autres faits importants se déroulent avant 1969 où elle rencontre Andrew Chase, un jeune homme en vue de la petite ville de Barkley Cove.
En 1969, on retrouve le corps de ce jeune homme.
Une enquête policière commence et le calvaire commence pour Kya, accusée du meurtre.
Un merveilleux roman qui continue à se dérouler jusqu'en 2009.
L'histoire de la construction d'une femme à partir de son milieu de vie sans lequel elle ne peut pas vivre.
Elle observe la vie des oiseaux, des insectes, des coquillages , les peint, les commente, écrit des poésies, des textes.
Sur la couverture, sous le titre "Là où chantent les écrevisses", on lit en tout petit " chaque être vivant fait ce qu'il faut pour survivre".
On comprend que Kya a suivi cette petite phrase à la lettre.
J'ai couru voir le film juste après avoir refermé le livre dont je n'ai pas raté un seul mot. Il me reste juste les poèmes à relire. Je savais qu'il plairait à mon compagnon car une part importante du film est consacrée au procès.
Le film apporte un aspect de plus au livre , le réalisateur a dû enlever quelques détails pour en dégager l'essentiel et j'ai beaucoup apprécié.
Il a bien laissé la fin qui est primordiale pour la compréhension du sens profond de l'histoire.
Un livre merveilleux qui dormait dans ma PAL depuis deux ans. Il aura fallu le film pour me rendre l'envie de le lire avant de le voir.
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De manière assez surprenante si l'on considère l'empreinte écologique du pays et les horreurs énoncées par son président, c'est dans la littérature américaine que j'ai jusqu'à présent trouvé les plus beaux textes sur le lien entre l'Homme et la nature.

Là où chantent les écrevisses en est encore un bon exemple. Je n'irais pas jusqu'à parler de nature-writing pour ce roman car il me semble que la nature n'est pas au coeur du récit même si elle est absolument primordiale. Le marais de Barkley Cove, en Caroline du Nord, est un refuge pour notre jeune Kya quand il ne représente, pour la bonne société, que tout ce qui doit être rejeté : une forme de liberté animale qui effraie. Le progrès n'a pas sa place en ces lieux où la nature est reine, où il faut l'aimer profondément pour y survivre et en comprendre toute la beauté.

Non, le coeur du récit selon moi, c'est plutôt le lien entre les êtres : des liens d'amour, des liens de haine, des craintes et préjugés, une soif d'amour et d'appartenance à un groupe, une envie de solitude et de liberté, entraide, répulsion. Ça cogne, ça s'attire, ça se repousse, ça blesse, ça soulage. Kya cherche sa place parmi les Hommes et la nature, un équilibre qui lui apporterait la paix intérieure qu'elle recherche depuis qu'elle est orpheline, abandonnée petit à petit par les siens.

Les personnages ne sont pas caricaturaux mais au contraire parfaitement nuancés. Il y a du bon et du mauvais dans chacun d'eux. Ils commettent des erreurs, se cherchent, sont capables de remises en question.

La forme adoptée par Delia Owens permet d'ajouter une certaine tension dans le récit qui débute avec la découverte d'un cadavre en 1969 puis revient auprès de Kya en 1952. Il alternera ensuite entre ces deux périodes. Si l'on comprend très vite que ce cadavre sera mis sur le dos de Kya par la communauté, on cherche à comprendre pourquoi puis, au fil de la lecture, on finit par se demander si effectivement Kya n'y serait pas pour quelque chose. Et l'on se surprend à attendre le procès avec impatience.

Delia Owens a très bien fait de mettre ses connaissances en biologie et zoologie, ainsi que son amour pour la nature, au profit de cette histoire magnifique. J'espère qu'elle a encore beaucoup d'autres histoires à nous raconter.

Et je n'oublie pas de remercier encore une fois Babelio, et les éditions du Seuil, pour m'avoir permis de découvrir ce roman et d'en partager mon ressenti.
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"Là où chantent les écrevisses" est un livre que j'ai envie de lire depuis que j'en entends parler avec beaucoup d'éloges, depuis un moment du coup. J'appréhendais tellement d'être déçue que j'en repousse sans cesse la lecture. Il a été proposé et "élu" ce mois-ci pour la lecture commune (de Booknode), sur le thème "Musique" (un livre qui évoque la musique, dans son intrigue, par son personnage principal, ou son titre). C'est enfin l'occasion que j'attendais (et comme c'est moi qui l'ai proposé, je ne pouvais pas vraiment me débiner !).

Et je suis très contente de ne pas aller à contre-courant de l'opinion générale. C'est un très beau roman, grâce auquel je viens de passer un excellent moment.

Le récit démarre sur deux périodes plutôt rapprochées. La première débute en 1952, elle relate le parcours de Kya et finit par rejoindre la seconde qui débute en 1969 avec l'enquête sur un décès plutôt étrange. Cette alternance maintient un certain mystère tout au long de notre lecture, nous tenant en haleine jusqu'au bout. La vérité est finalement sans surprise (je l'attendais un peu), mais n'enlève rien à tout le charme que ce livre dégage.

Ce n'est plus un secret, j'aime les nature-writing. Ils font d'ailleurs partie de mes chouchous dans mes choix littéraires et j'ai été joliment servie ici. L'histoire se déroulent dans les marais d'une petite ville de Caroline du Nord. J'ai été littéralement subjuguée par les descriptions de la faune (dont beaucoup d'oiseaux) et la flore, fascinée par cet endroit qui n'attire quasiment personne. J'ai tout vu ou imaginé par le biais de Kya, qui ne connaît que ces lieux depuis sa naissance et qui y vit seule depuis l'âge de 10 ans.

Ces lieux justement, qui paraissent hostiles et sans grand intérêt aux yeux des autres, sont pour Kya rassurants, chaleureux, envoûtants. C'est dans ces marais qu'elle a grandi, dans ces marais qu'elle a tout appris, dans ces marais uniquement qu'elle est la bienvenue, dans ces marais qu'est son refuge, dans ces marais seulement qu'elle s'y sent bien.

J'ai aimé Kya dès les premières lignes, j'ai aimé sa solitude souvent pesante, son amour pour les oiseaux, sa collection de plumes et de coquillages, sa passion pour les sciences naturelles. J'ai été attendrie de la voir amoureuse et moins seule. J'ai eu mal pour elle quand les événements l'ont privée de tout ce qui comptait pour elle.

Nous avons là un roman à la plume envoûtante, harmonieuse et poétique, ne faisant qu'un avec la nature. Un roman passionnant, mystérieux, tragique mais éclatant de beauté. Un roman qui nous emmène loin, là où chantent les écrevisses...

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Il y a des livres qui ne passent pas inaperçus par leur succès important, celui-ci en fait indéniablement partie. Il suffit de voir le nombre de chroniques sur Babelio, plus de 1200, et le nombre de notes, plus de 7000, avec une excellente moyenne de 4,41.

Des chroniques positives sur ce livre, j'en ai lu beaucoup, j'ai d'ailleurs très probablement lu la vôtre, chers Babelionautes qui me lisez. Des avis positifs, de très bons avis. Ouais, mais moi j'avais décidé que je ne lirais pas ce roman. Vous connaissez la chanson : trop de livres, trop de sorties, pas assez de temps, blablabla...

Oui, mais mes parents sont allés voir il y a quelque temps l'adaptation cinématographique du livre. Mon père est rentré en me disant : "C'est un excellent film, tu aimerais. Tu devrais aller le voir." Mais voilà, je n'ai pas lu le livre, donc je ne suis pas allé voir le film au cinéma. Cependant, j'étais désormais curieux de découvrir ce film qui a captivé mes parents.

J'ai acheté le roman, puis je l'ai laissé se perdre dans ma PAL, mais le film est actuellement diffusé sur Canal+. Avant qu'il ne disparaisse du catalogue, je me suis donc enfin lancé dans les premières pages du roman, et j'ai compris les nombreuses critiques élogieuses que j'avais vues passer.
Oui, c'est un excellent roman, oui, le personnage principal est extrêmement attachant, l'histoire est prenante avec une alternance temporelle bien réalisée. On veut connaître le dénouement, savoir ce qui s'est passé, et on profite des magnifiques descriptions du marais que nous offre Délia Owens. C'est beau, c'est prenant, et plus l'intrigue avance, moins il m'importait que Kya soit coupable ou non d'un potentiel crime.

C'est sans doute pour cela que j'ai moins aimé la dernière partie. Elle ne dure pas longtemps, mais je lui ai de loin préféré les passages dans le marais. La partie judiciaire m'importait peu, elle m'a aussi sans doute moins captivé parce qu'elle me ramenait à quelque chose qui se rapproche de mon quotidien, du moins à la profession d'avocat, ce qui m'a un peu sortie de ma lecture.

Cette partie est mieux passée dans le film, je trouve. Je l'ai regardé quelques heures après avoir fini ma lecture, et je ne suis pas surpris que mes parents aient aimé. C'est une belle adaptation, j'avoue que j'ai été agréablement surpris car à la lecture du roman et ces passages parfois magnifiquement contemplatif, je me de demandais bien comment cela avait été retranscrit à l'écran. J'ai trouvé finalement que si le film n'atteint pas la profondeur du livre, il s'en rapproche. Des choix ont été faits, des détails ont été modifiés, mais la substance du roman a été, selon moi, très bien retranscrite. La partie judiciaire à la fin du roman a été découpée tout au long du film, ce qui la rend moins lourde que dans le livre.

Pour un livre que je ne comptais pas lire, j'ai passé un excellent moment à la lecture de celui-ci et je ne regrette vraiment pas d'avoir pris le temps de découvrir l'histoire de Là où chantent les écrevisses que ce soit à travers le roman ou le film.
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Dans un marais de Caroline du Nord, Kya, 5 ans, est abandonnée de tous. D'abord Ma, sa mère fuit les violences conjugales, puis un à un ses frères et soeurs s'enfuient, la laissant avec Pa, son indifférence, ses frustrations, sa colère …
Elle n'a pas le choix, elle va devoir se débrouiller pour survivre seule dans ce milieu hostile car ce ne sont pas les habitants de la ville voisine qui vont l'aider, bien au contraire. le seul à vraiment lui tendre la main sera Jumping, un homme noir qui tient une station-service au bord du littoral.
Certes Tate, un garçon un peu plus vieux va lui apprendre à lire, lui apprendre l'amour mais il la quittera lui aussi.
Et si Chase Andrews, le beau gosse du coin, l'apprivoise à son tour c'est uniquement pour alimenter son tableau de chasse et se vanter auprès de ses potes…
Et puis Chase est retrouvé assassiné.
Par un va et vient entre l'histoire de Kya au fil des années et l'enquête qui peu à peu se resserre autour d'elle, on découvre les combines de cette gamine pour couvrir ses besoins matériels, sa solitude et ses besoins en relations humaines…
C'est plutôt efficace, écrit avec simplicité et pas désagréable du tout. On ne peut qu'adhérer à cet ode à la nature.
Pourtant, je n'ai pas été totalement conquise. J'y ai retrouvé les lieux communs habituels. La fille est forcément d'une beauté hors du commun, elle est brillante puisqu'elle se forme à la biologie toute seule, le méchant est forcément l'enfant gâté du coin, le gentil est... gentil…
Bon je suis satisfaite quand même car cette lecture va me permettre de valider deux challenges en cours.
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Après la lecture de thrillers, j'ai eu besoin de me poser. Je me suis donc tourné vers celui-ci.
Un roman agréable à lire, sensible, pudique et délicat. Un dépaysement absolu. J'ai apprécié le paysage des marais et toutes les descriptions s'y référant. C'est une belle évasion dans ces marais. Je me suis surpris à contempler la beauté des lieux.
Je me suis attaché à Kya cette héroïne qui vit en harmonie avec la nature, abandonnée de tous. Des années plus tard, elle devient « La fille des marais » accusé du meurtre de Chase.
La voir grandir, ressentir ses peines, ses joies fut un plaisir. Ainsi nous est conté la vie Kya qui développera une force incroyable pour supporter cette solitude.
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Kya est une survivante de l'enfance. Toute sa famille l'a abandonnée. D'abord Ma partie sans se retourner, sans un regard pour ses enfants. Puis ses frères et soeurs fuyant l'alcoolisme et la violence du père. Kya, six ans, trop petite pour fuir, doit apprendre à vivre avec son père. Pendant quatre ans, elle se débrouille pour faire à manger, faire le ménage et ne pas attirer la colère de Pa. Mieux, il arrêtera de boire et l'amènera sur le bateau à travers les marais qu'ils habitent. Miséreux, vivant loin de la ville, dans une cabane en bois délabrée. Kya va apprendre à pêcher, manier le bateau. Puis une lettre de Ma va de nouveau faire basculer Pa dans ses mauvais penchants et un jour il ne reviendra plus. Kya a dix ans et elle se retrouve seule. Tous étaient partis par ce chemin, l'un après l'autre.

Brave petit bout de femme, elle organise sa survie. Elle échange moules et poissons contre des vêtements et de l'essence pour le bateau. Elle mange essentiellement du gruau.

Elle n'ira à l'école qu'une journée pour avoir un vrai repas chaud. Vêtue de guenilles, les autres enfants se moquent d'elle et elle n'y retournera plus, fuyant la cabane à chaque visite des services sociaux.

Les animaux et surtout les oiseaux des marais lui tiennent compagnie. Elle va vivre dans une solitude totale pendant des années. Puis Tate, un ami d'enfance de son frère Jodie, va réussir à l'approcher, l'apprivoiser, lui apprendre à lire et à mieux se débrouiller. Mais il partira lui aussi.

Kya, adolescente, va faire la connaissance de Chase le bellâtre, sportif, adulé par tous les habitants. Kya va croire à ses fausses promesses de vie meilleure jusqu'au jour où elle apprend son mariage dans le journal local.

Malgré le retour de Tate, elle se mure dans la solitude qui devient un fardeau. Elle ne peut faire confiance à personne. Tate, une nouvelle fois, va l'aider. Toujours amoureux de la fille des marais, biologiste reconnu, il oeuvre pour que ses travaux sur la faune et la flore des marais soient publiés. Pour la première fois de sa vie, Kya a de l'argent, des meubles, un confort.

Mais la mort de Chase, va attiser la colère et la haine des habitants de la ville contre la fille des marais.

Une superbe balade dans les marais de Caroline du Nord. La beauté des paysages contraste avec l'histoire terrible de cette petite fille. Un instinct de survie incroyable, elle grandit avec la peur et la solitude et une arme : la fuite.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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