Ça y est ! Les vacances sont finies... Terminé le séjour un peu frappadingue chez mamie, au Kremlin. L'heure de la rentrée est proche pour Maxime. Mais, ça commence plutôt bien pour lui. En effet, avec Natacha, ils se sont promis de garder contact et c'est rien de le dire. Une aventure officielle pour ce jeune homme qui n'a jamais considéré la gente féminine ! Ses parents lui ont offert un super Smartphone qu'il aura à peine réclamé, sûrement qu'ils veulent un peu se faire pardonner le coup des vacances ! Et cerise sur la cake, son père (qu'il chérit plus que tout à partir de maintenant) lui prête sa Fender... Comble de bonheur... son âme d'artiste va enfin pouvoir éclater au grand jour... Enfin, pour l'instant, c'est dans le local à poubelles, faut bien un début à tout! Mais, bon, il y a tout de même les études à considérer comme un objectif capital, aux dires de ses profs. Va pas falloir trop chômé, c'est le bac à la fin de l'année et il voudrait bien intégrer
Sciences Po. Evidemment, cela ne se déroule jamais comme prévu. Entre la copine jalouse et possessive qui semble venir tout droit d'une autre planète, le téléphone qui va finir dans une fontaine, une rencontre (du troisième type) avec belle-maman, un anniversaire qui part en couille, une réputation de nerd qui lui colle à la peau, l'année risque d'être longue... Heureusement que La Kévinerie et Alex sont là...
Après avoir pris (accessoirement mon pied) un bain de soleil avec Maxime, c'est toute guillerette que je m'apprêtais à enfourcher vélo et cartable pour poursuivre ses petites aventures. Et quelle joie de voir que ce pauvre Maxime n'a pas changé. Toujours aussi joyeux et plein d'humour, il n'en rate pas une. L'on pourrait regretter cette relation si particulière et touchante qu'il avait avec sa mamie (qui ne fait ici que quelques apparitions, dommage) mais
Anne Percin, elle, a changé de registre pour s'attarder plus ouvertement sur Maxime et les relations parfois compliquées qu'il a avec son père, Natacha, Alex ou Gédéon (non, ce n'est pas un chien !), le petit Aspie (atteint du syndrome d'Asperger pour les ignorants !) et sa vocation toute trouvée de guitariste. Foin de la love story à proprement parler, l'auteur ratisse large pour notre plus grand plaisir. On ne s'ennuie pas une seule minute, le rythme est soutenu, l'humour toujours bon enfant et les situations plus marrantes ou touchantes les unes que les autres. Les personnages sont attachants et le ton est frais, enjoué et léger. A noter également ses notes en bas de page toujours aussi cocasses, des références musicales qui en feraient pâlir plus d'un et une playlist "La compile of the teuf" en fin de roman. C'est cadeau, c'est offert...
Comment (bien) gérer sa love story... j'ai pris note !