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EAN : 9782812902727
512 pages
Editions De Borée (01/04/2011)
4.09/5   23 notes
Résumé :
Twain, Aicard, Kipling, Tillier, Pergaud : une sélection de grands noms de la littérature et de leurs chefs-d'œuvre indispensables. Des romans passionnants qui alternent aventure, émotion, humour et suspense : autant de bonnes raisons de lire et relire ces classiques en collection Poche !
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
«Louis Pergaud, qui venait de publier de Goupil à Margot, était encore, à cette époque, instituteur, enfin « l'homme en proie aux enfants ». Il avait ceci de commun avec Louise Michel, qu'il aimait mieux les bêtes que les gosses. (…)
Il s'agissait, pour le petit employé à la Préfecture de la Seine, de conquérir une seconde fois son indépendance. Car il n'avait qu'un mois de congé par an... et c'est peu pour un conteur rustique. Pendant onze mois, il rongeait son frein. Il avait bien emporté sa pioche à écrire, mais la bonne terre natale et tout ce qui l'anime lui manquaient pour travailler allègrement. Chaque année, au retour des vacances, il vidait son carnier, en retirait successivement La Revanche du Corbeau, La Guerre des boutons, Miraut chien de chasse... Il faisait ainsi durer le plaisir longtemps, le plaisir de prolonger, par la pensée, l'existence d'un mois au grand air. Il aspirait au succès beaucoup moins par esprit de lucre que pour réaliser le rêve de vivre la plupart du temps à la campagne, de son métier.
Il n'était pas, somme toute, le plus à plaindre ; il songeait à son ami Léon Deubel, Franc-Comtois comme lui, au poète mort jeune, de misère et d'épuisement... Mais l'homme d'action réveille à chaque instant les songeurs de cette forte espèce ; et Louis Pergaud ne s'attendrissait sur le camarade disparu, que pour réunir son oeuvre dispersée, et la publier. »
LUCIEN DESCAVES.
(Extrait de la préface de la guerre des boutons )
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'' Il commença par la blouse, il arracha les agrafes métalliques du col, coupa les boutons des manches ainsi que ceux qui fermaient le devant de la blouse, puis il fendit entièrement les boutonnières, ensuite de quoi Camus fit sauter ce vêtement inutile ; les boutons du tricot et les boutonnières subirent un sort pareil ; les bretelles n'échappèrent point, on fit sauter le tricot. Ce fut ensuite le tour de la chemise : du col au plastron et aux manches, pas un bouton ni une boutonnière n'échappa... T'as pas de caleçon ? Non ! repris Lebrac, en vérifiant l'intérieur de la culotte qui dégringolait sur les jarrets. Eh bien, maintenant, fous le camp ! ''Deux bandes d'enfants de deux villages rivaux, Longeverne et Velrans, dans la campagne française à la fin du dix-neuvième siècle, s'affrontent : coups de pied et de poings, jets de cailloux et de bâtons, dans le but de couper les boutons qui retiennent leurs vêtements. L'humiliation est inévitable pour ceux qui tombent aux mains de l'ennemi. En outre, ils risquent une correction des parents s'ils reviennent dépenaillés.
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Une jolie découverte. Ce livre traînait dans ma bibliothèque depuis 2005 et c'est en faisant un peu de tri que je l'ai retrouvé. C'est une lecture que j'ai vraiment appréciée. le style est certes un peu daté mais l'histoire en elle-même vaut le détour. On prend plaisir à suivre cette bande d'enfants du début du siècle dernier, on s'attache à eux, on se demande jusqu'à où va aller cette guerre...
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Tout simplement sublime ! Depuis plusieurs décennies, les enfants de Velrans et de Longeverne se livrent un combat sans merci et sans trêve. de père en fils, ils s'affrontent dans les bois jouxtant les deux villages. Malheur au vaincu ! Capturé, on lui arrache les boutons de ses vêtements et il repart en slip, en chaussettes, la mine déconfite et prêt à subir la colère parentale. En ce début des sixties, les chefs des deux clans rivaux, Aztec et Lebrac, essuient tour à tour l'horrible mortification. Après avoir reçu une volée de coups de la part de son beau-père, Lebrac imagine un stratagème : aller à l'affrontement en tenue d'Adam. Autant que les répliques qui fusent, ce sont les culottes courtes, bretelles et boutons sectionnés par l'ennemi. A voir le film d'Yves Robert dans un joli noir et blanc (et les versions suivantes en couleur). Si je ne me trompe pas, le livre a été en tout et pour tout adapté quatre fois (dont une fois par les Américains)
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L'auteur s'est inspiré de la vie dans le village de Landresse, dans le département du Doubs, où il a enseigné deux ans. le titre vient du butin de cette guerre, constitué en majorité par les boutons dont les vaincus sont dépouillés par les vainqueurs. Plusieurs films ont été tirés de ce roman.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
- Tout de même, bon Dieu ! qu'il y a pitié aux enfants d'avoir des pères et mères!
Un long silence suivit cette réflexion. Lebrac recachait le trésor jusqu'au jour de la nouvelle déclaration de guerre.
Chacun songeait à sa fessée, et comme on redescendait entre les buissons de la Saute, La Crique, très ému, plein de mélancolie de la neige prochaine et peut-être aussi du pressentiment des illusions perdues, laissa tomber ces mots:
- Dire que, quand nous serons grands, nous serons peut-être aussi bêtes qu'eux!
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