Le chaman du Pacifique

C'est un roman unique que nous propose l'auteur, un hybride qui va satisfaire celui qui est en recherche de spiritualité mais aussi de technologie de pointe. C'est un saut dans l'inconnu, le merveilleux, c'est une ode à la nature et au respect de celle-ci mais aussi un appel à la prudence face au modernisme.
L'envie de revenir à l'essentiel nous a tous titillé un jour, David Perroud nous donne l'impulsion qui nous manquait peut-être et la curiosité de vérifier fait le reste. C'est un roman prenant dès les premiers instants, on vibre, on ressent la force et la puissance, qu'elles soient d'ordre chamanique ou informatique. Cette alliance de ces deux puissances au coeur du roman est très osée de la part de l'auteur et cette audace m'a permise de passer un merveilleux moment.

J'ai admiré la ténacité de Julie mais aussi son ouverture d'esprit, elle accepte l'inconnu et reçoit les cadeaux de la nature dont Daya est l'intermédiaire. Parlons justement de Daya, ce jeune homme dont la sagesse n'a d'égale que sa dévotion aux éléments naturels. Une grande positivité ressort de cette histoire, de belles intentions ne peuvent que garder ce monde sur le droit chemin.

Parlons à présent de cette magnifique et sublime couverture qui attire l'oeil dès le premier regard. Elle est l'écrin d'un roman dans lequel il faut se plonger dans, au final, trop en savoir, le plaisir n'en est que plus grand, vous verrez.

Vous le comprenez, j'ai adoré cette lecture, elle a su m'emporter et susciter l'envie de savoir, de me documenter et de comprendre. Je l'ai dit à l'auteur sur son compte Instagram, j'ai très envie d'en lire plus.
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Je suis mitigée, très mitigée sur cette lecture : il y a du bon, du très bon, du déstabilisant, et du charabia qui m'a fait lever les yeux au ciel plus d'une fois et accélérer la lecture à vitesse grand V. Si bien qu'au final, je ne sais ni ce que j'en pense, ni que faire de toutes ces informations contradictoires.

En fait, je pense que je suis déçue de ne pas avoir accroché. Les thématiques proposées me plaisaient beaucoup : l'écologie ; l'humanité qui a perdu le lien avec la terre, et par extension le lien avec elle-même ; le chamanisme et ses sorties de corps, et tout ce pan de spiritualité qui demande à éveiller les consciences. le développement d'une IA aussi, surtout quand cette IA a pour but d'apprendre la conscience. de quoi faire rêver, fantasmer, frémir. de quoi émettre des parallèles intéressants, intrigants, inquiétants. Surtout que la plupart des faits relatés ici sont vrais. de quoi se dire que les Hommes sont des créatures étranges : ils font preuve d'un génie inouï pour créer et développer l'Internet et tout ce qu'il y a autour, mais sont aussi capables de pourrir sciemment la planète sur laquelle ils vivent. On y évoque le Continent de la Honte : le continent de Plastique qui dérive quelque part sur les côtes des Etats-Unis, entre autres incompréhensions…

Les thématiques sont fortes, importantes, voire pour certaines, capitales. Après tout, David Perroud n'évoque rien de moins que la survie de l'Humanité. Il tente d'éveiller les consciences sur toutes ces choses, à travers une histoire qui tient la route, qui est plus que probable même.

Le hic, parce qu'il y a un hic, c'est que j'ai pas réussi à adhérer à la forme. du coup, ça a généré plusieurs hics en vérité.
J'ai eu souvent eu l'impression de lire une succession de phrases publicitaires, de pensées préconçues, un gloubi-boulga de thématiques, qui, bien qu'importantes, sont très (trop ?) à la mode. En plus du chamanisme, on est face à un pervers narcissique qui est bien en passe d'écraser complètement notre héroïne faible-mais-pas-trop ; une vision très (trop ?) manichéenne du monde composée des finances d'une part et de l'écologie d'autre part. C'est peut-être le cas actuellement, mais c'est annoncé trop brutalement à mon goût, avec une mise en scène très limitée.

La narration, trop abrupte pour moi, est composée de phrases toutes faites, de successions d'actions sans chichi ni sentiment. Qui se veut dans le coup : pourquoi nous balancer un hug au lieu d'un câlin ? Des détails me direz-vous, mais suffisants pour me sortir de l'histoire.

Les personnages enfin, bien trop lisses et superficiels, auxquels je n'ai pas réussi à m'attacher, n'ont pas aidé. Et je ne parle pas de la temporalité changeante qui m'a déstabilisée plus d'une fois.

En bref, j'ai eu le désagréable sentiment de me trouver, non face à un roman, mais face à un pamphlet pas très délicat, voire à un catalogue de développement personnel, ponctué d'auto-promotion.

Dommage donc, car le goût qui reste ne devrait pas être celui-là. J'aurais aimé garder le bon, le lumineux, le message de paix et de prospérité pour l'humanité.

Aphrodite, la première intelligence artificielle globale, a pris son envol au coeur des processeurs de la Silicon Valley. Si cela peut sembler anodin pour le non-initié, Julie, sa jeune conceptrice, découvre que le monde tel que nous le connaissons aujourd'hui est sur le point de basculer…
Au même moment, de l'autre côté du Pacifique, les esprits de sa tribu millénaire poussent Daya, un navigateur-chaman, à venir révéler son savoir ancestral au monde occidental. Ce coeur pur, abritant toute la sagesse de la Vie, parviendra-t-il jusqu'à Julie pour la guider face à ce péril digital en gestation ?

Quel bonheur à chaque fois d'avoir un roman de David Perroud entre les mains, de savoir que je vais être emportée par ses mots...
Ce livre est mon préféré de tous ses romans pour plusieurs clins d'oeil : le dauphin, la nature, les îles peu connues...Mais surtout pour son histoire si vraie, si bien documentée.
Vous trouverez ici une opposition entre deux mondes bien différents qui vont trouver de nombreux points de rattachement.
Comment réunir un monde ultra moderne aux avancées technologiques poussées où vit Julie, une jeune femme déterminée et intelligente et un monde consacré à la nature avec qui les habitables sont reliés en permanence.

Ce roman nous offre un voyage allant au-delà de nos pensées militantes en nous poussant à écouter notre coeur, à prendre de la hauteur afin de développer nos croyances et pensées.
Ce roman est hybride et à la croisée de multiples thèmes : intelligence artificielle, conscience modifiée, télépathie, chamanisme, voyage au-delà de la lune...

De plus, il mêle romance, suspense, réflexion, développement personnel, analyse scientifique.
Ce cocktail détonnant est totalement addictif !

David Perroud lance ici une alerte forte sur les dangers des intelligences artificielles , qui peuvent être utilisées à mauvais escient et sur nos modes de vie meurtriers de notre Mère Nature.

Je ne pouvais pas me détacher des mots de cette histoire tant j'étais absorbée par les aventures de ce beau couple formé par Daya et Julie. Et j'ai été contente de retrouver mes amis Arold, Ariel, Ares et autres êtres supra lumineux.

Ce roman est lumineux car empli d'espoir, d'amour et d'espérance.
Comme dans ses précédents romans, David garde son écriture poétique,dynamique, précise, documentée tout en étant très accessible.

Après avoir refermé la dernière page, j'ai l'envie de revenir vers l'essentiel, vers le respect de la nature et de l'autre.

Et que dire de la couverture...une pure merveille...

Livre reçu par Masse Critique. Je ne savais pas par où commencer, mais en parlant de ce livre avec quelqu'un j'ai dit ce qui suit alors on va partir là-dessus : ça parle d'une IA à qui on apprend "l'Amour" pour qu'elle soit bienveillante, et le gars dont le titre parle, tranquille il sort de son corps et il discute avec son pote qui est resté au pays, à 12 000 km de distance, et il peut aussi savoir ce qui se trouve dans une pièce fermée en y envoyant son corps astral. Formidable les applications de cette technique, ils doivent être méga-riches et/ou célèbres ceux qui savent faire ça, et si l'argent les intéresse pas ce que je suppose, ils doivent avoir publié plein d'articles scientifiques pour faire progresser le reste de l'Humanité ...
Partant de là vous allez vous dire pourquoi il met quand même 3,5/5 (surtout que si vous avez du temps à perdre et que vous regardez ce que j'ai blablaté dans mon profil vous verrez que je fais attention à ne pas mettre trop pour éviter de perdre en nuance).
Déjà je n'ai rien contre l'introduction de spiritualité dans la science-fiction, j'ai à une époque aimé les livres de Jimmy Guieu que je trouvais dans la bibliothèque de ma grand-mère (oui parfaitement), et à une autre époque un peu plus récente aimé les livres de Bernard Werber qui sont littéralement imbibés de fausse science. Ici aussi on trouve un mélange de science-fiction et d'ésotérisme qui peut avoir son charme pour les amateurs. On pourrait dire que c'est un peu "naïf" d'un point de vue scientifique, par analogie avec l'art naïf qui est l'art de celui qui n'a pas étudié les techniques et les oeuvres de ceux qui l'ont précédé. Mais l'analogie s'arrête là car la science sans la méthode n'en est pas.
Par ailleurs c'est bien écrit et très prenant, ça se dévore tout seul. La couverture est magnifique avec les peintures corporelles "tribales" sous lumière UV. Et c'est infiniment bienveillant, donc je vais classer ça en "Feel-Good Science-Fiction".
Sur le fond, on n'est qu'à moitié dans la science-fiction car si on admet la possibilité d'une IA "vraie", alors effectivement la suprématie de l'intelligence humaine n'en a plus pour longtemps et peut-être qu'il est déjà trop tard à l'heure où on parle. C'est le signal d'alarme qui est tiré. Malheureusement la solution proposée n'est pas du tout satisfaisante : seule l'IA peut vaincre l'IA et donc il vaut mieux ne pas en faire du tout, mais si c'est possible ça va se faire tôt ou tard, c'est toujours comme ça c'est la nature de l'Homo Capitalisticum (bon j'ai pas fait latin hein). C'est le message du livre pour moi, la civilisation occidentale est folle et le mode de vie "primitif" est meilleur. En plus on aura tous des super-pouvoirs ! Bon j'arrête avec ça c'est pas gentil de se moquer.

J'ai été captivée par l'image de couverture. Elle m'a attirée aussi sûrement qu'un aimant. Sans même savoir ce que j'allais trouver à l'intérieur, j'ai entamé ma lecture.
C'est ainsi que j'ai découvert une histoire assez atypique. Un savant mélange de technologie avancée et de chamanisme, deux éléments assez opposés, deux mondes qui se rencontrent.
Je sais que ça peut paraître relativement étrange et pourtant ça fonctionne. Ça fonctionne même très bien. Rajoutez une petite dose de romance, une autre de suspense, de réflexion, de développement personnel et vous obtenez cette histoire addictive difficile à lâcher.
Je me suis attachée tout de suite aux personnages.
Julie, docteur en sciences informatiques, elle aimerait finir de mettre au point une IA, baptisée Aphrodite, en lui inculquant l'amour et l'empathie. La rendre plus humaine en fait. Côté privé, elle est loin d'avoir une vie facile avec un mari qui la harcèle mais qu'elle ne trouve pas la force de quitter.
L'autre personnage principal est Daya, un jeune chaman qui vient d'une île isolée du Pacifique. Pour lui, agir avec respect pour la Nature est non seulement essentiel mais aussi logique. Il ne comprend pas comment certains peuvent abimer à ce point leur environnement naturel dont il est si proche.
Il ne connait pas « l'autre monde » mais il est persuadé que sa mission est d'y aller, pour les avertir de ce qu'ils risquent en étant aussi négligents, pour éveiller leur conscience.
Et celle du lecteur en même temps. On peut changer de téléphone, de voiture ou de maison, mais on ne peut pas changer de planète.
La lecture n'est pas pour autant noire et désespérée. Elle est au contraire pleine d'espoir, d'amour et d'ouverture d'esprit.
L'auteur a réussi un pari assez osé, réunir deux univers éloignés l'un de l'autre et j'ai plongé à pieds joints dans ce roman. L'écriture a su m'embarquer. Légère, poétique parfois mais également précise, dynamique aussi. Ancrée à la fois dans le réel et un domaine plus « spirituel ».
Je pense que vous avez bien compris que j'ai beaucoup aimé ce livre. Il aborde des sujets d'actualité d'une façon assez particulière, suffisamment inhabituelle pour retenir l'attention et satisfaire à la fois notre réflexion et notre envie « d'aventures ».