Qui n'est pas ou n'a pas été confronté à la perte de sens ? Qui ne se pose pas parfois ou souvent la question : est-ce que tout cela a du sens ?
Comment ne pas être attiré par un tel titre, surtout si l'angoisse peuple parfois vos nuits ou pire, vos journées ?
Etait-ce un titre purement racoleur, comme il y en a tant dans le monde du 'feel good', de le dire en anglais, cela fait plus pro, n'est-ce pas ? Ou tendance, pardon trendy …
Alors, je n'ai rien lu de bien original, c'est sans doute bien actualisé côté références, mais rien de neuf sous le soleil. J'aurais pu passer à côté, lire un recueil de poésies supplémentaire, ou papoter avec un ami digne de ce nom, j'aurais eu autant voir davantage de reliance à ce monde.
Mais j'aime lire et découvrir, et donc, je suis satisfaite aussi d'avoir lu cet ouvrage, même si je n'ai pas découvert de gravat de la pierre philosophale.
Alors, ai-je traversé la perte de sens ? Oui, certes, mais autrement. A chacun de découvrir ses propres recettes, celles qui fonctionnent pour soi-même.
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Un livre qui parle sans tabous de la dépression et diverses maladies mentales ainsi que des addictions qui peuvent en découler ainsi que du vide ressenti. L'auteure qui est psychologue nous offre des témoignages poignants et des pistes de réflexion pour aller mieux.
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De l'obscurité vers la lumière :
Le Mouvement : transition, transformation, transcendance... la transe
Le Graal : la puissance acquise...l'attachement sécure acquis...l'optimisme acquis... a-cquis ose la rencontre de soi et des autres.
Cet ouvrage est une belle invitation à accueillir notre être profond pour sortir du non-sens et ranimer notre flamme intérieure.
Un grand merci à Gwenaëlle P., pour son livre-espoir, une fenêtre ouverte sur les possibles.
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Plus l’attachement est insécure, plus on est susceptibles de traverser des moments difficiles comme des dépressions, anxiétés ou autres troubles psychiques.
Le journaliste Johann Hari a fait un travail formidable avec son livre "Chaque dépression a un sens" pour faire évoluer les représentations à ce sujet. Après avoir identifié les facteurs biologiques et psychologiques susceptibles de favoriser un épisode dépressif, Hari liste les paramètres sociaux : l'enfermement dans un travail privé de sens, la perte de liens avec les autres, l'environnement de valeurs en toc, la privation de la considération sociale et du respect d'autrui, la séparation avec la nature, et enfin la perte d'espoir et l'incertitude face à l'avenir.
Si l’absence de soutien dans l’adversité favorise le traumatisme, à l’opposé, le lien et la relation sont la meilleure protection. Alors, prenons soin de nos relations.
Vidéo de Gwénaëlle Persiaux