D'Ellis Peters, je ne connaissais que la série des romans policiers mettant en scène Frère Cadfael.
C'est dommage, car elle a également écrit une série policière se passant dans les années 60 en Angleterre mettant en scène l'inspecteur Felse, et qui compte 13 titres.
La porte fatale est le dixième volume, mais c'est le tout premier que je lis et cela ne m'a pas gêné du tout dans la compréhension de l'histoire, qui est totalement indépendante.
Une porte peut-elle tuer ou du moins être la cause de la mort d'un homme ?
Une ancienne légende raconte qu'un moine serait mort il y a des années, dans d'atroces souffrances, juste devant la porte qui vient d'être ré-installée sur la porte d'une petite église d'un paisible village anglais.
Celle-ci aurait autrefois été installée dans un monastère, devenu depuis une maison particulière, et les propriétaires actuels auraient choisi de la redonner à l'église.
Cette porte en chêne est magnifique, elle a d'ailleurs fait l'objet d'un travail de restauration considérable, les meilleurs ébénistes et ferronniers de la région s'en sont donnés à coeur joie pour lui redonner son faste d'antan.
Un évêque est même venu la bénir et toute une clique de journalistes ont immortalisé cette journée.
Et quelques temps plus tard, un homme est découvert assassiné, juste devant cette fameuse porte.
J'ai adoré découvrir cette série, dans lequel l'inspecteur Felse est malin tout autant que drôle, mais sa vie privée n'est pratiquement pas évoquée, seule l'enquête a de l'importance.
Nous apprenons des choses sur le travail du bois et de la ferronnerie, sur l'histoire d'une région, et bien sûr des secrets seront révélés.
J'ai adoré cette petite enquête sans prétention qui m'a bien tenu en haleine pendant quelques heures.