Si dans "L'Enquête Corse", du même auteur, il fallait avoir le second degré, dans cette adaptation du "Chien des Baskerville" (de
Conan Doyle), je pense qu'il faut apprécier l'humour par l'absurde et avoir le 36ᵉ degré, ce qui m'a manqué…
Alors oui, l'humour par l'absurde, j'apprécie, mais dans cet album, j'ai eu l'impression que
Pétillon en abusait, à tel point qu'à la fin, ce n'était même plus drôle du tout, tant cela partait dans tous les sens, notamment dans le sexe sans queue, ni tête (bien qu'un des personnages ait une grosse bite dans le dos).
Pour moi, la parodie est bonne lorsqu'on arrive à se moquer des personnages, des scénarios, mais avec finesse. Ici, c'est trop gras, trop salé, trop sucré, trop lourd et l'indigestion arrive rapidement.
Tellement rapidement que si j'ai réussi à lire le récit consacré au "Chien des Basketville", j'ai zappé ensuite la seconde histoire "Terreur sur le Tyrannic" (où tous les personnages sont des célébrités de l'époque) qui était encore plus absurde que l'absurde !
Bref, ça sent "L'écho des savanes" : un gros délire, au scénario loufoque, avec une femme à poil, obsédée de la bite, des dessins assez moches, grossiers et une enquête menée par le petit-fils de
Sherlock Holmes (le pauvre).
C'est foutraque et je n'ai pas ri, même si, au départ, j'avais apprécié les premières cases. Après, ça part en eau de boudin et en zigounette de chien, en gros plan (vu le traitement qu'on lui a réservé à son service trois pièces, il a dû avoir très mal !).
Je ne pensais pas le dire, moi qui adore les blagues osées, cochonnes, mais l'album est vulgaire.
Dommage, je m'attendais à autre chose, dans le genre d'humour habituel de
Pétillon, plus fin, mais là, nous sommes dans la grosse bédé qui tache.