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3,92

sur 558 notes
Quel régal!
Joanne est une femme simple et lumineuse qui a tout pour être heureuse. Et elle l'est. Jusqu'où jour où elle se fait agresser. Après ça, elle ne se reconnaît plus dans le miroir et n'arrive pas à se reconstruire.
Sa fuite la mènera dans le lieu le plus improbable pour se cacher, peut-être se réparer, au moins trouver une place pour celle qu'elle est désormais.

Laurence Peyrin nous entraîne avec brio dans les pas de Joanne. Ses mots sont justes et nous transmettent toutes ses émotions à la perfection. Elle est touchante et émouvante.
Les personnages secondaires sont tous différents, vivants et profondément humains. Chacun a une vrai consistance et apporte toute une palette de couleurs au récit.

Ce roman est une histoire de femme, de reconstruction, de résilience. Il se lit comme on part en voyage, en se laissant porter par les mots, imprégner par les émotions, toucher par les personnes croisées.
C'est une aventure humaine et chaleureuse.

Un vrai plaisir de lecture, à découvrir absolument !
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Je découvre l'auteure avec ce roman, et c'est une très belle découverte.
L'auteure sait nous embarquer dès les premières pages, dans cet univers particulier, on suit suit Joanne qui va lâcher sa petite ville tranquille de mère de famille privilégié par un évènement qui va la faire changé radicalement, rien ne sera plus comme avant.
Un beau road-movie qui va permettre à Joanne de se retrouvée et de vivre une parenthèse étonnante.
Valérie à une plume élégante et sans fausse note, les personnages sont attachants, c'est un livre dépaysant une immersion totale dans la fin des années 70.
J'ai ressentie beaucoup d'empathie pour Joanne qui au fur et mesure du livre , va faire preuve de résilience et de bienveillance.
Pour moi une auteure à suivre et à lire
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Joanne Linaker vit en Californie, dans la petite ville de Modesto, et incarne parfaitement l'iconique femme au foyer américaine de la "middle class" des années 70. Tout y est : le mari chirurgien orthopédiste ayant "bien réussi", les deux enfants bien élevés, (même si la fille aînée emprunte les chemins contestataires d'un féminisme revendicateur et tance sagement sa mère dans son statut de bourgeoise bien établie), les soirées du Vendredi avec collègues et amis où Joanne s'illustre au-delà de sa cuisine (mais guère plus loin) en se tenant derrière leur joli bar de salon et régalant ses invités de ses cocktails maison. La panoplie est complète avec la cuisine en Formica, les courses dans les épiceries du centre ville en soutien à ses commerçants et pour contrer un nouveau mode de vie où l'on achète de façon impersonnelle au grand Walmart en périphérie de la ville, la coupe de cheveux réglementaire, méchée blonde, qui colle à son statut de quasi quarantenaire, les heures de bénévolat au centre social... Tout est si parfait et absolument convenu, aucun faux pas dans ce tableau idyllique et pour couronner le tout, Joanne est parfaitement amoureuse de son mari, seul homme qu'elle ait jamais connu. C'est une vie "qui roule", un couple équilibré, une famille adorable.

Jusqu'à "l'incident" comme le désigne Joanne elle-même. le vers dans la pomme. Un abominable junkie, informe et tout gris, comme elle le décrira, s'en prend à elle violemment pour lui voler son sac. Un événement somme toute tellement banal, une agression tellement courante. Il la fait chuter de vélo, alors qu'elle revient de la bibliothèque. Mais au-delà des coups et blessures physiques, ce qui va rentrer dans la chair de Joanne, ce ne sont pas les graviers de l'asphalte ou les ongles de son agresseur : ce sont ses mots, "connasse, sale pute". Et ce qui lui sera volé ce jour-là, ce n'est pas seulement son sac, sa menue monnaie, ses papiers d'identité : c'est son identité, du moins celle qu'elle s'était construite.
Ce n'est pas juste sa pommette et son arcade sourcilière qui volent en éclats, c'est tout son être.
L'auteur décrit, dans l'intimité des remous qui agitent Joanne suite à cette agression, la fracture qui s'opère à l'intérieur de cette femme qui pensait tout avoir. le masque des certitudes se fracasse en même temps que son vélo tombe à terre. Comment un inconnu, peut vous ramener de "Joanne, mère de famille tranquille et bonne épouse" à une "connasse et sale pute". Comment, alors qu'on roule en pensant rendre visite à sa meilleure amie pour lui remonter le moral, peut-on être stoppée en route pour être agressée par quelqu'un qui ne vous connaît pas mais vous jette à terre comme il écraserait une simple mouche.

Ce que certaines victimes, dans les malheureusement trop nombreux faits divers que nous entendons tous, vont formaliser par un "Mais pourquoi moi ? Je ne lui (leur) ai rien fait ?", Joanne, elle, ne mettra pas de mots sur cette sidération de l'agression par un parfait inconnu à qui elle n'a bien sûr jamais rien fait de mal. Non, elle va juste s'enfoncer progressivement dans un comportement post-traumatique, agir de façon inattendue et incontrôlable, même pour elle. On lit à travers les "emprunts de chariots remplis" dans le Walmart, auxquels elle se livre de plus en plus souvent, l'envie de se fuir elle-même, d'être une autre femme : si elle part du Walmart avec le chariot rempli d'articles qu'une autre a choisi, elle peut s'inventer être cette autre personne ... Et à coup sûr, être une personne qui aurait osé se défendre contre son agresseur, alors qu'elle, Joanne, a "simplement" subi...

S'ensuivent les actes irrationnels et destructeurs qui ponctuent sa longue descente aux enfers, le repli sur soi-même, l'achat compulsifs de paquets de céréales, les virées obsessionnelles au Walmart, et entre deux anxiolytiques, une conduite en état d'ivresse... Pour cette mère au foyer si lisse...

Le mari qui tente de bien faire est dépassé. Que dire et que faire face à une personne en souffrance, comment ne pas engluer encore un peu plus une personne dans son statut de victime mais tout en lui tendant la main ? Jusqu'aux mots fatidiques presque pires que les coupants "connasse et sale pute": " Chérie, tu me fais peur... Et tu fais peur aux enfants". Son propre mari l'achève ainsi, elle qui s'échappait à elle-même, ne parvenant plus à revenir dans "sa peau d'avant".

Fuite ou soubresaut d'instinct de survie, Joanne part et ne se retourne pas. Son errance pour fuir non pas tant son foyer qu'elle-même, la mènera à Las Vegas. L'auteur nous colle littéralement dans la peau de Joanne et l'on vit avec elle les nuits dans la voiture, le sentiment abasourdi de survie au quotidien où rien d'autre ne compte que de mettre un pied devant l'autre, car c'est encore la seule façon de tenir debout... Techniquement...
Dans ce brouillard des mains se tendront et Joanne sera accueillie dans l'un de ces établissements emblématiques de Vegas où l'alcool coule, les filles tournent autour de barres de pole-dance mais ne doivent pas se déshabiller intégralement. Une veritable Arche de Noé de survivants...
Laurence Perrin décrit avec sensibilité l'introspection sidérée de Joanne sur cette vie volée (-dérobée mais aussi brisée) en éclats ainsi que ses tentatives chancelantes de reconstruction.

C'est un joli roman qui ressemble aux premiers abords, dans le ton, à un roman d'été de Françoise Bourdin, ne vous y fiez pas : c'est un beau portrait, pas tant de femme au foyer tranquille dont les certitudes vacillent, que d'un être humain passant du statut de citoyen relativement insouciant à celui de victime, perdant tous ses repères, engageant pour survivre une reconstruction lente, hésitante. C'est vrai, le ton est parfois un peu lénifiant, les descriptions de ce "Barbie World" de départ paraissent un peu trop rose pastel, cela peut induire en erreur en vous faisant croire que tout le récit sera dans la même tonalité. Ce n'est pas le cas. Que devient notre identité, ce que l'on est, ce que l'on croit être, l'univers que l'on s'est construit, quand on est attaqué dans son intégrité physique, comment se reconstruit-on, sur quelle base ? Au-delà de ce roman, un questionnement malheureusement tout à fait transposable à toute victime.
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PROFONDÉMENT TOUCHANT ❤️

Je ne peux que comprendre les éloges concernant ce livre. Un jour aura suffit pour que je le termine, et j'en suis encore chamboulée. Ce livre est simplement magnifique.

Modesto, Californie, durant les années 70. Joanne, femme au foyer, mariée a un médecin et mère de 2 enfants, est entièrement heureuse dans sa vie. Mais un jour, son quotidien tranquille bascule. Alors qu'elle sort de la bibliothèque, un homme l'agresse violemment pour lui voler son sac. Physiquement, elle guérira. Mentalement, elle est brisée. S'ensuit une descente aux enfers. Elle agit sans avoir pleinement conscience de ses actes, elle est perdue et elle fait peur à sa famille. Alors elle s'en ira. Une âme bienveillante verra sa détresse et lui tendra la main. Et dans ce refuge, elle renaîtra.

Pas de spoiler, les éléments dévoilés précédemment figurent sur la 4ème et ne constituent que le début du livre. L'histoire que nous livre l'auteure est bouleversante. Une agression, même « minime » peut briser quelqu'un. On y voit une femme sombrer à vitesse grand V dans la dépression. Une femme brisée, égarée, incomprise. Une femme qui a besoin de se retrouver. Son refuge à Las Vegas lui permettra de se reconstruire. D'être quelqu'un. Quelqu'un d'autre qu'elle même. Les personnages que Joanne va rencontrer sont attachants, originaux, hauts en couleurs pour certains et bienveillants pour d'autres. Un flot d'émotions m'a traversé tout au long de ma lecture, c'est un livre que j'ai absolument adoré, alors bien sûr, je recommande ❤️
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De Laurence Peyrin, j'ai tout lu et tout aimé. Cette fois encore avec Les jours brûlants, l'auteure, avec le talent fou qui la caractérise désormais, a imaginé une formidable d'amitié, de pardon et de résilience telle qu'on n'aurait jamais espéré en lire !

Comment, du jour au lendemain, une mère de famille aimante et épouse amoureuse et épanouie peut-elle sombrer dans le désarroi et décider de fuir les siens ? C'est la question à laquelle Laurence Peyrin tente de répondre dans ce roman magnifique et vibrant d'émotion.

Grâce à une écriture toute en légèreté, pudeur et bienveillance, l'auteure brosse le portrait bouleversant d'une femme qui va tout quitter pour protéger ses proches. de cette fuite volontaire et incompréhensible va émerger une toute nouvelle Joanne. Auprès d'autres femmes que la vie n'a pas non plus épargné, Joanne va trouver un refuge inattendu. Jour après jour, elle réapprend l'insouciance et l'innocence heureuse après l'irruption de la violence et de la sidération.

D'abord mutique et dévastée, Joanne va se débarrasser de sa mue de victime et redevenir maîtresse de son existence. Sa métamorphose s'accompagne, comme toujours avec Laurence Peyrin, de très jolis moments d'émotion où l'on retrouve, en judicieux contrepoint, les plus grands tubes rock des années 70 ! Tout un programme !

Laissez-vous envelopper par la déferlante d'émotions que dégage ce roman ! Douleur, espoir, joie, peine où se mêle aussi parfois un sentiment d'incompréhension et d'injustice…, vous vivrez plus que vous ne lirez l'histoire de la renaissance magnifique de Joanne ! À coup sûr, vous ressortirez reboosté par le portrait touchant, lumineux et inspirant que Laurence Peyrin a su brosser de son héroïne mais aussi de tous les autres personnages attachants et hauts en couleurs qui gravitent dans son sillage ! Une vraie merveille !
Lien : http://histoiredusoir.canalb..
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Découverte de cette auteure, Laurence Peyrin, avec son dernier roman « Les jours brûlants ». J'ai lu une critique qui en disait grand bien et cela m'a tenté pour changer un peu de mes thrillers, ma zone de confort. Très bien écrit, j'ai été prise par l'histoire, l'ambiance et j'ai beaucoup aimé. Bon pour être honnête les faits sont parfois un peu tirés par les cheveux, mais une fois que l'on s'est attachée à Joanne en pleine perdition dans la cité du péché, Las Vegas, on s'en moque un peu et on a hâte de connaître la suite. Ce livre a une petite originalité. Chaque chapitre démarre avec la recette d'un cocktail avec à la fin le goût de celui-ci, en rapport avec l'ambiance ou les sentiments du chapitre. J'ai trouvé ça assez fun et frais. Un petit sourire récurrent dans cette descente aux enfers. Vous allez me dire, pourquoi tous ces cocktails ? Et bien Joanne, « l'héroïne » de cette histoire est justement la reine des cocktails ! Et dans ses mésaventures, cela va bien l'aider.
L'histoire se déroule dans un premier temps à Modesto où habite le couple Linaker, Joanne et Thomas. Ils sont amoureux, ont deux enfants. Lui est chirurgien, ils n'ont donc aucun problème d'argent. Joanne est heureuse et pleine de vie jusqu'au jour où revenant de la bibliothèque à vélo, elle se fait agresser par un vagabond qui l'insulte. C'est un choc incroyable pour Joanne et le début d'une descente aux enfers. Elle qui n'avait jamais connu la violence n'arrive pas à s'en remettre intérieurement. Elle se découvre différente et n'arrive pas à se reconstruire. Son état finit par faire peur à ses proches si bien qu'au bout de quelques mois, elle décide de leur rendre service et de disparaître de leur vie. Elle laisse tout sur place et part en voiture vers Las Vegas où elle finira par s'arrêter. Commence alors pour elle sa nouvelle vie, ou plutôt dans un premier temps, sa survie car elle n'a pris presque pas d'argent et en plus, elle se fait voler son sac rapidement. Une caissière de station-service qui l'a prise en pitié l'emmène au bout de quelques jours au Bunny Bunny, chez Harvey et Thelma, un club de strip tease, endroit complètement improbable pour Joanne, bourgeoise de Modesto. Et contre toute attente, c'est là que Joanne complètement dévastée et mutique va peu à peu se reconstruire. A vous de lire la suite et découvrir si elle va s'en sortir et comment. C'est un livre attachant et assez inattendu. La galerie de personnages est excellente et on s'attache à toutes ces personnes cabossées mais avec un grand coeur. Globalement, malgré une histoire assez dure, le message est bienveillant. Joli moment de lecture et coup de coeur pour « Les jours brûlants ».

Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Je continue les romans de Laurence Peyrin. J'ai découvert cette autrice l'année dernière avec son roman Miss Cyclone, puis une toute petite minute. Chaque roman est un voyage initiatique où les personnages sont parfaitement décrits, de la psychologie à leur physique.
Dans les jours brûlants, nous faisons connaissance de Joanne, une mère de famille de 37ans qui mène une vie sans histoire auprès de son mari médecin et de ses deux enfants. Tout semble lui sourire. Elle ne présente aucune difficulté.
Alors pourquoi decide-t-elle de changer de vie, de disparaître et de mener une route parallèle, de se construire un destin différent de celui qui lui était tout tracé?
Sincèrement, je le pensais plus léger, plus facile à lire. Il est en réalité percutant. Il fait réfléchir sur la descente aux enfers. J'ai redouté ce départ. J'ai détesté Joanne de laisser ses enfants. Je ne l'ai pas toujours comprise non plus et pourtant...
J'ai beaucoup apprécié la suivre. Et au final, j'ai aimé son fonctionnement et sa personnalité, ses remises en question et ses doutes.
J'ai eu beaucoup de mal à la quitter mais également à tourner le dos à Las Vegas.
Une véritable leçon de vie... une fuite, une évasion. Encore une fois, la rédemption et la résilience sont des thèmes forts.
Laurence Peyrin a encore réussi le pari qu'on s'attache à son personnage principal!
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J'ai beaucoup aimé ce roman de Laurence Peyrin. On se sent directement projeté dans les années 1970 aux côtés de Joanne et sa famille, puis de sa nouvelle famille. Des personnages attachants, des émotions, une très belle histoire d'une femme brisée qui se remet peu à peu de ses blessures, qui se relève et reprend vie. de belles rencontres dans ce roman ponctué de Root Beer, de Pink Lemonade, de Bloody Mary et surtout de Old-Fashioned ( lisez vous comprendrez pourquoi). Un très beau cocktail d'amour!
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1976 aux Etats-Unis. Joanne a une vie très tranquille de petite bourgeoise américaine. Mari médecin, femme au foyer, deux enfants, du bénévolat ... Un matin, elle est agressée dans la rue par un junkie qui lui vole son sac et la fait tomber de son vélo. C'est la première fois qu'elle fait face à de la violence, et cela va provoquer une rupture en elle et annihiler toute confiance, toute capacité à rendre les siens heureux. C'est la descente psychologique, elle se sent toxique pour sa famille. Tout ce qui était positif avant, sa famille, ses amis, devient négatif. Elle cherche à sortir de sa vie. Elle qui était apprêtée, qui cuisinait, était joyeuse, se laisse aller, se met à boire et s'échappe d'elle-même par des actes aberrants. Jusqu'à ce que ...

Bon, clairement, ce genre de livre estampillé "Un roman subtil, viscéral, une magnifique histoire de femme" n'est pas pour moi. Je n'ai ressenti aucune empathie pour Joanne que j'ai trouvé frivole et capricieuse. Bien sûr une agression et la dépression peuvent vous changer complètement, mais là elle est entourée, choyée. On lui propose de l'aide. En fait c'est quelqu'un qui n'a jamais eu à faire face à l'adversité et qui se laisse complètement aller dès qu'elle a un problème. Pauvre petite ! Une magnifique histoire de femme, pour moi, c'est l'histoire de Simone Veil ou Malala Yousafzai, des femmes résilientes qui ont su persévérer malgré les difficultés, pas une péronnelle qui s'effondre au premier souci.

L'écriture est fluide mais assez plate. de plus, quelques anachronismes parsèment le livre, du coup on a du mal à se croire en 1976.

Bref, une déception.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Une vie familiale heureuse qui explose et se transforme en descente aux enfers. Puis une lente, mais sûre reconstruction, la résilience chère à Boris Cyrulnik. C'est la trajectoire de Jeanne, dont la vie est anéantie par une agression qui va raviver toutes les peurs.
"La maternité est le berceau de la peur... On a peur dès le premier jour. On a peur de se réveiller un matin et que le bébé ne soit plus qu'un petit corps sans vie. On a peur des maladies qui pourraient emporter l'enfant. de la voiture qui pourrait le renverser. On a peur quand l'adolescent ne rentre pas le soir. On a peur que quelqu'un lui fasse du mal. On a peur qu'il s'en fasse lui-même. Et puis un jour, cela arrive, et toute cette peur n'a servi à rien, parce qu'on n'était pas là. Alors, on n'a plus qu'à se taire."

Au début, j'étais "choqué "par l'attitude et le comportement de Jeanne, j'ai persisté dans lecture en l'acceptant, et quelques chapitres plus loin tout a changé. Les personnages rencontrés à Las Vegas et leur histoire rendent le récit humain et attachant. Un lieu "de perdition", le Bunny Bunny devient pour elle un lieu de reconstruction.
Une écriture fluide, efficace, comme à son habitude, et une belle analyse de l'âme humaine . Voilà encore une histoire de Laurence Peyrin qui laissera des traces dans ma mémoire de lecteur.
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