Il s'agit du tome 4 de la série d'Amelia Peabody-Emerson. Suite de notre LC avec Tinaju. Pour une fois, je le possède en double, ebook et papier, grâce à la boite à livres.
Nous retrouvons donc le couple Peabody-Emerson en compagnie de leur chenapan Ramsès (âgé de 8 ans) en partance pour une nouvelle saison de fouilles archéologiques. Peabody va-t-elle enfin avoir droit à sa pyramide ? Que va-t-il subvenir durant cette saison ? Bien qu'étant habituée au style de cette auteure, le premier chapitre m'a paru long au possible… Je me demandais quand est-ce qu'on allait entrer enfin dans le vif du sujet… Heureusement, cela n'a duré que le temps du 1er chapitre. de nouvelles embûches apparaissent sur le chemin de ce trio hors norme. J'apprécie de plus en plus Amelia et ses réparties, que ce soit avec son mari, son fils ou tout étranger à leur petite communauté. L'enquête de ce tome s'avérerait-elle plus complexe que dans les précédents ? de nouveaux personnages font leur apparition. Qui va trouver le Maître criminel en premier ? Ce petit Ramsès est une vraie encyclopédie ambulante et il n'en loupe pas une pour pérorer et monologuer à foison !! Ce tome est quand même nettement plus vivace que le précédent, on ne s'y ennuie pas entre les nombreux rebondissements et les dialogues de la famille Peabody-Emerson. Les personnages de ce tome sont tout simplement truculents, plus d'une fois j'ai ri de leurs réparties et relu certains passages. C'est une lecture sans prise de tête bien agréable. Malgré une lecture plus longue que prévue (découverte d'un nouveau jeu prenant et reprise du boulot), je n'ai pas perdu le fil et dès que je pouvais, j'avais hâte de retourner dans ma lecture pour retrouver ces personnages haut en couleur. La fin de ce tome est stupéfiante mais en même temps, elle m'a paru un peu courte. Comme l'a souligné Tinaju, les fouilles archéologiques semblent n'être qu'un prétexte pour donner un fond à cette série. Je trouve ça dommage que ce ne soit pas plus car j'aime beaucoup l'Égypte des pharaons et leurs mystères.
Comme vous l'aurez compris, j'ai eu un coup de coeur pour ce tome truculent où on n'a vraiment pas le temps de s'ennuyer. J'espère que les suivants seront du même acabit et si je me souviens bien, Ramsès évolue pour ne plus être cette encyclopédie ambulante. Il me tarde donc de savoir à quel âge on le retrouve et dans quelles nouvelles aventures vont être embarquées ses parents.
Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Le tome précédent m'avait un peu déçue tout simplement parce qu'il ne s'y passait rien.
On ne peut pas dire la même chose de celui-ci. Les actions s'enchaînent, on passe de rebondissements en révélations, et les personnages ne savent plus où donner de la tête.
Comme pour les tomes précédents, les fouilles archéologiques passent au dernier plan. J'ai l'impression que cela sera comme ça à chaque fois d'ailleurs, et que ce thème n'est là que pour apporter un cadre exotique et quelque fois mystérieux à l'histoire.
Les personnages et leur relations sont encore un fois le plus réussi. L'écriture de E. PETERS n'a rien perdu de sa verve et de sa bonne humeur. On se laisse porter par les phrases et on tourne les pages sans s'en rendre compte.
Bref, une très bonne lecture vivifiante (malgré le pays chaud dans lequel les aventures se déroulent) qui donne envie de lire la suite.
LC mensuelle avec Witchblade.
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Ce tome est vraiment sympa. Moins d'archéologie, moins d'enquêtes, moins de duels Peabody/Emerson et plus d'amour.
Bon par contre j'ai un petit coup de gueule : la quatrième de couverture qui divulgue quand même totalement ce qui aurait pu être le grand virage de l'histoire... C'est vraiment dommage.
Ce n'est pas mon tome préféré mais sympathique tout de même.
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Ce quatrième tome vaut plus pour la qualité enlevée d'écriture de l'auteure que pour l'intrigue en elle même. Certes, le cadre donné au roman est exotique, mais l'histoire pourrait se passer en Angleterre eau lieu de se dérouler en Egypte, sans que cela nuise à l'intrigue. Les fouilles archéologiques sont à ce stade un cadre de fond sous-exploité. le dénouement est somme toute assez peu vraisemblable. Les relations entre les personnages sont quant à elles bien travaillées.
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— Je n’ai pas encore atteint l’âge où l’on souffre de pertes de mémoire, répliqua Emerson avec emportement. Et je n’ai pas oublié non plus votre réaction quand j’ai exprimé mon intention de mourir dans vos bras. J’avoue que j’avais compté sur un peu plus d’enthousiasme.
— Vous ne m’avez pas comprise, Emerson. Comme je l’ai dit sur le moment, j’aurais été heureuse que cela se produise au cas où nous n’aurions pu échapper à une destinée inéluctable. Je n’ai pas douté un seul instant, mon chéri, que vous trouveriez un moyen de nous sortir de là. Et je ne me suis pas trompée.
Je me dis qu'il faudrait que j'aie avec lui une petite conversation sur le sujet. Car à mon avis,il n'y a rien qui agace plus une femme que la dévotion servile. Cela fait sortir ce qu'il y a de plus mauvais chez les femmes-et chez les hommes j'ajoute, car la propension à martyriser les doux n'est pas uniquement l'apanage de mon sexe, malgré ce que prétendent les misogynes. Si quelqu'un s'allonge par terre et vous invite à le piétiner, il faut être soi-même quelqu'un de remarquable pour décliner l'invitation.
Incipit
— Ma chère Peabody, déclara Emerson, reprenez-moi si je me trompe, mais j'ai comme l'impression que l'insatiable appétit de vivre qui vous caractérise si bien vous fait quelque peu défaut, tout particulièrement en une occasion pareille. Depuis l'heureux jour qui nous a unis, jamais nuage n'est venu troubler le ciel limpide de la félicité conjugale. Et ce fait remarquable provient, je n'en doute point, de la parfaite communion qui est la nôtre. Confiez-vous, je vous en implore, à l'homme fortuné qui a pour mission de vous soutenir et de vous protéger, et dont le plus grand bonheur est de partager le vôtre.
Emerson avait certainement dû préparer cette harangue. Personne ne parle ainsi au cours d'une conversation ordinaire.
Je crois me rappeler que la théière de la saison dernière s'est retrouvée toute cabossée quand je l'ai utilisée pour tuer un cobra.
Je ne laisse jamais Mme Emerson faire quoi que ce soit. Je tente parfois de l'empêcher de mettre à exécution ses suggestions les plus insensées, mais je n'y suis jamais parvenu.
Elizabeth Peters parle de "A River in the Sky"
(Non sous-titré en français)