Il est intéressant de voir comment
Jodi Picoult traite ce sujet délicat. En général, l'auteur laisse la place au doute, à la confrontation de points de vue. Ici, elle le fait aussi, mais le lecteur devra admettre que son héroïne a réellement eu des conversations avec Dieu, et a réellement fait des miracles. C'est le reproche que j'adresserai à ce livre. J'aurais préféré quelque chose où le doute ait sa place. En effet, pour un esprit rationnel comme le mien, il est assez difficile d'accepter une telle théorie. Connaissant Jodi picoult, j'imagine qu'elle s'est documentée avant d'écrire ce roman, et qu'elle a vraiment trouvé des événements de ce genre. Et puis, finalement, je préfère cela à ce que Malcolm Mets (l'avocat de Colin) avait cru trouver...
D'autre part, j'ai apprécié le fait que Dieu se soit adressé à une enfant qui n'avait jamais vraiment frayé avec la religion, quelle qu'elle soit.
L'auteur a bien su montrer ce qu'impliquait ce genre de choses. La pauvre Faith, qui essaie de trouver une place, et de se sortir du marasme émotionnel engendré par le divorce de ses parents, est assaillie par les journalistes et l'église. Et ils ont tous l'air de charognards. Aucun ne se préoccupe de Faith, chacun veut l'exploiter, l'étudier comme un rat de laboratoire. À ce sujet, je sais que Mariah a tenté de faire au mieux, mais à sa place, j'aurais interdit aux deux «partis» de s'approcher de Faith.
[...]
Lire la suite sur:
Lien :
http://www.lalivrophile.net/..