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EAN : 9782754029773
288 pages
First (05/01/2012)
4/5   20 notes
Résumé :
Lorsque le RMS Titanic quitte le port irlandais de Queenstown (aujourd’hui Cobh) le jeudi 11 avril 1912, il emmène avec lui 2228 hommes, femmes et enfants de toutes conditions sociales. Le dimanche 14 avril 1912 à 23 h 40, il heurte un iceberg et coule deux heures et quarante minutes plus tard. 1523 personnes disparaissent dans la catastrophe. 705 d’entre elles se retrouveront, toutes barrières sociales effacées, dans de petits canots dérivant en plein Atlantique No... >Voir plus
Que lire après Nous étions à bord du Titanic : Du 27 mars au 15 avril 1912Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Tout d'abord, je tiens à adresser un grand merci à Juste-Lire-Avec-Plaisir pour l'envoi de ce livre qui, lui, est arrivé à bon port, contrairement au paquebot dont il raconte les derniers jours, le tristement célèbre Titanic.


Personnellement, le naufrage du Titanic m'a toujours intéressé. J'ai lu beaucoup de choses à son sujet. J'ai même trouvé, un jour dans une foire aux puces des exemplaires de journaux de l'époque relatant la tragédie. Quand le film de James Cameron est sorti, je me suis régalé de la reconstitution de l'époque, du bateau, des décors, plus que de l'histoire d'amour entre Rose et Jack même si je n'ai pas boudé mon plaisir, on ne se refait pas. Et puis, ils étaient tellement mignons tous les deux…


Gérard Piouffre, l'auteur de ce Nous étions à bord du Titanic : du 27 mars au 15 avril 1912, nous livre donc les vingt ultimes jours du fameux « insubmersible ». Je dois bien admettre que le premier tiers du livre est particulièrement indigeste. Que d'informations, que de détails techniques, mécaniques, bref que de lourdeurs ! J'ai bien souvent reposé ce livre en ayant pas une grande envie de le reprendre et pourtant le sujet m'intéresse. Toute cette mine d'informations n'est pas inintéressante mais ça fait beaucoup, vraiment beaucoup, voire trop ! A mon avis certains lecteurs risquent de saturer rapidement et de le reposer à jamais.


J'ai malgré tout poursuivi ma lecture et me suis finalement laissé prendre à la démarche de l'auteur. J'ai suivi l'évolution des uns et des autres avec intérêt. Son trait de génie est de nous donner la vision de chacune des personnes évoquées par le biais de ce qui pourrait être leur journal intime. Ces « journaux intimes » constituant au final une sorte de journal de bord de l'avant tragédie puis de la tragédie elle-même. le fait que chacune de ces personnes semblent s'exprimer de la même façon ne m'a pas du tout gêné, au contraire, ça concourt plutôt pour moi à donner de la cohésion et donc de la force à l'ensemble du récit.


On frémit bien souvent en lisant les décisions et les motivations du Commandant Smith. de même, les anecdotes de certains passagers font froids dans le dos : les intuitions des uns, les prémonitions des autres, le sarcophage maudit qui se serait trouver à bord (les spécialistes s'accordent cependant à dire qu'il n'en fût rien et J.J. Astor, paix à son âme, n'a pas pu confirmer ou infirmer). de même, la chatte mascotte du Titanic qui aurait quitté le navire avec ses petits juste avant le départ (ah, l'instinct des animaux…). Autant de rumeurs qui contribuent à alimenter la légende selon laquelle le Titanic aurait été maudit. Une chose est bien certaine, la chance n'était pas avec lui…


Bref, une lecture qui m'a vraiment enthousiasmée, une fois le premier tiers du livre évacué. Une lecture qui donne envie de lire tout ce qu'on peut trouver sur le sujet et de revoir les films et documentaires tournés sur cette tragédie.


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Ayant entendu des éloges sur cet ouvrage sur Babelio et un siècle après le naufrage du célèbre Titanic, je ne pouvais pas ne pas m'attaquer à la lecture de cet ouvrage, d'autant plus que j'ai toujours été passionnée, je ne sais pas exactement pour quelle raison, pour l'histoire de ce paquebot.

Mélange de témoignages, de fiction et de documentaire, cet ouvrage nous permet de revivre en direct, non seulement les dernières heures du Titanic mais aussi tout ce qui s'est passé en amont. le lecteur assiste en effet aux derniers préparatifs, aux derniers essais et enfin au premier, mais qui fut aussi le dernier voyage du plus célèbre paquebot du XXe siècle.
Aussi, l'on apprend énormément de choses, notamment le feu qui s'était déclaré à bord d'une des chaudières ou encore les derniers essais ayant dûs être écourtés en raison d'un vent trop fort, et qui ont donc pu contribuées au naufrage du Titanic. La disparition des jumelles très sophistiqués et au dernier moment a sans doute également été un terrible manque pour les veilleurs de nui, le manque de vigilance du personnel navigant, du commandant et de ses adjoints, après avoir reçu plusieurs avis de glace, bien que ces derniers ne se trouvaient soit-disant pas sur leur route, est aussi probablement une cause majeure de ce terrible naufrage. Mais je crois que le plus dramatique de tout n'est pas le naufrage en lui-même mais tout simplement, qu'au moment de la construction, un trop petit nombre de canaux de sauvetage ait été installé à bord et que, cela se faisait encore à l'époque, ceux qui avaient le plus d'argent, à savoir les 1ère et 2e classes sont passés avant tous les autres, ces milliers d'immigrants qui aspiraient en une vie meilleure aux Etats-Unis, terre de tous les espoirs.

Docu-fiction, pourquoi me direz-vous , Tout simplement en raison de toutes les conversations entre les différents protagonistes car certains, ayant péri dans le naufrage, n'ont tout simplement pas pu témoigner de ce qu'ils ont dit ou fait ce jour-là, donc il s'agit probablement de l'imagination débordante, mais je pense, assez proche de la réalité, de l'auteur. Un petit bémol qui m'a déçu est que ce dernier ne condamne absolument pas le président de la White Star Line, Bruce Ismay, de s'être enfui à bord d'un canot de sauvetage prenant ainsi la place d'une femme ou d'un enfant et abandonnant les membres du personnel pour aider les passagers à embarquer. Il est vrai que, lors de son procès, celui-ci a été relaxé mais il n'empêche qu'il a vécu reclus seul à l'écart de la population : n'est-ce pas là un signe de culpabilité ?

Un ouvrage extrêmement bien écrit, passionnant et qui se laisse lire d'une traite. On voit en tous cas que je ne suis pas superstitieuse puisque j'embarque moi-même pour une croisière à bord d'un navire appartenant à la compagnie Costa...
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L'histoire du Titanic est rebattue pour les gens de ma génération dont la fin d'enfance et le début d'adolescence a été bercée à coups de "Je suis le roi du monde" à cracher du haut des toits en pliant le cou en arrière pour le projeter le plus loin possible. Allez que ceux qui n'ont jamais jouer à ça dans la cour de récré se dénoncent ?

Toujours est-il qu'ici même si on nous parle de la grandiose adaptation ciné aux 11 oscars, un peu pour le moins, on nous détaille surtout les derniers jours de ce mastodonte de la flotte commerciale anglaise qui a terminé sa course au fin fond de l'Atlantique nord. Les raisons et les coïncidences en sont multiples : feu de charbon en soute, momie frappée de malédiction, prédiction, désertion du chat mascotte du navire avant l'appareillage, y'a personne au bout du fil ou tu fais de la lumière et tout le monde s'en fout... trop vite, trop lent, trop gros et trop de glace autour. Bref, un bout d'iceberg et paf le paquebot !

On traverse ces quelques jours à travers la mémoire de rescapés issus des trois classes avec les vies et visions de chacun jusqu'au sauvetage par le Karpathia. On est loin de la romanesque et larmoyante histoire de Jack et Rose même si le fameux Jack Dawson, chauffeur de son état, a réellement existé. Des faits, des chiffres et des sortes d'interview point de vue sur la situation. Un décorticage en règle vraiment très intéressant.
Par contre, je l'ai écouté en livre audio et la voix féminine est un peu agaçante de lenteur par moments.

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille ce petit documentaire-témoignage.
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Au travers de témoignages de membres de l'équipage du RMS Titanic ( du commandant Smith, de marins, de mécaniciens, de personnel hôtelier et d'opérateurs radio ) et de passagers (allant du président de la White Star Line à d'autres célèbres passagers de la première classe mais aussi à des voyageurs de deuxième classe et des immigrants de la troisième classe), le journaliste et écrivain Gérard Piouffre fait revivre l'unique traversée de ce paquebot que l'on disait insubmersible. Des premiers essais et de la montée à bord du commandant le 27 mars 1912 au naufrage dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le lecteur suit le déroulement des événements qui ont conduit à l'issue fatale.

Depuis mon enfance, j'ai toujours été fascinée par les grands bateaux de croisière, rêvant même de travailler à leur conception (oui oui, à leur conception et pas à leur bord ! ) C'est donc assez naturellement, pour une personne qui est aussi éblouie par le faste du début du XXème siècle, d'avoir toujours connu une sorte de passion pour le Titanic. Même si le film de James Cameron, bluette romantique, m'a laissée de marbre, j'ai en revanche toujours été intéressée par les documentaires et les expositions, notamment celles où il était possible de voir des objets qui avaient été repêchés de l'épave. Vous comprenez donc pourquoi j'ai choisi ce livre chez Babelio.

La forme choisie par Gérard Piouffre peut sembler intéressante au premier abord. Lire des témoignages de personnes qui ont vécu le naufrage du Titanic m'appairaissait captivant. J'ai commencé à tiquer lorsque j'ai mieux lu la quatrième de couverture et que j'ai vu que certains ne s'en étaient pas sortis. Oui, mais d'où viennent leurs témoignages alors ? Bon, je commence le livre, m'attendant à une explication. Que nenni et c'est de là que vient une de mes réserves à l'égard de ce livre qui se veut être un document. Aucun prologue de l'auteur ne vient expliquer sa démarche. Il délivre de manière brute une série de "témoignages", sans citer ses sources, si ce n'est une bibliographie en fin d'ouvrage et quelques remerciements au début. Un peu léger. Je m'interroge : comment peut-on recueillir le témoignage d'une personne décédée ? Par recoupement d'autres témoignages ? A partir de documents récupérés ? ... Je trouve que l'honnêteté de la démarche de Gérard Piouffre aurait été d'expliquer de quelle manière il a recréé ces narrations au lieu de laisser croire à de vrais témoignages qui peuvent influencer le plus crédule des lecteurs. Cela m'a beaucoup dérangé.
Deuxièmement, le fait que ces déclarations soient justement toutes écrites dans le même style renforcent ce sentiment d'imposture. Comment croire que le commandant et le président de la White Star Line parlent de la même façon qu'un soutier ou qu'un émigrant finlandais ?

Une fois ces défauts acceptés et les premières pages passées, qui traitent surtout des détails techniques des premiers jours de navigation avant que les premiers voyageurs embarquent, j'ai passé un bon moment de lecture, apprenant pas mal de choses édifiantes. Dès le départ, le Titanic a rencontré des déboires : un feu de soute, dû à une mauvaise qualité de charbon, qui n'a pu être éteint que peu après le départ en mer. Une grève des mineurs n'a pu approvisionner le bateau en charbon de qualité et un coup de grisou a été inévitable. Afin d'éviter un nouveau retardement dans le départ, le commandant a caché ce feu et ses possibles répercussions dont la déformation des tôles. Ce qui va bien sûr se produire. Avant de quitter l'Irlande, le Titanic va manquer d'entrer en collision avec un autre navire. En pleine mer, la TSF va tomber en panne. le vol d'une paire de jumelles très puissantes a aussi pu avoir une incidence sur le travail des vigies qui devaient détecter les icebergs.
Bien sûr, on tremble d'indignation devant la décision des dirigeants qui, sûrs de la fiabilité de leur navire, refusent d'investir dans des canots de sauvetage en nombre suffisant. Une des raisons qu'ils avancent est que cela effraiera les passagers !!! le commandant, dont la réputation était plus que parfaite, n'apparaît pas sous son meilleur jour. Il semble plus préoccupé par le paraître en compagnie des premières classes que par diriger son navire. Plusieurs bateaux signalent la présence de glaces sur son trajet et il n'a pas l'air de s'en tracasser, sauf au dernier moment quand il est trop tard. Son attitude devient alors irréprochable.

A travers la parole de certains passagers, l'auteur évoque également certaines rumeurs, comme la présence d'une momie à bord du bateau et qui aurait porté malheur au bateau. Ou encore le fait que le chat du Titanic se serait enfuit avant son départ. Mais il ne confirme, n'y n'infirme ces ragots qui appartiennent à la légende. le lecteur ne sait même pas si ce sont des questions qui sont actuellement toujours sans réponse.

En conclusion, mon avis est en demi-teinte, surtout dû à une absence de démarche scientifique de la part de l'auteur. C'est dommage. Mais j'ai maintenant bien envie de sortir La nuit du Titanic de Walter Lord de ma PAL.

Je remercie Babelio et les éditions First pour ce partenariat.

A noter la très belle couverture dont la conception revient à Hokus Pokus Créations.
Lien : http://www.chaplum.com/nous-..
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Un gros beau bateau qui coule !

Non plus sérieusement, Gérard Piouffre a choisi de raconter le naufrage du Titanic à travers le regard de quelques personnages, principalement les membres d'équipage, du plus gradé, le commandant, au plus petit maillon de la chaîne.

Ce quasi document commence juste avant que le personnel navigant n'embarque.
Et dès le début, on perçoit les négligences par manque de temps, pour ne pas retarder encore le départ, et surtout par peur de perdre beaucoup d'argent.
Bref, le Titanic doit partir à telle date et il partira.

Dans ce récit, on s'attache à 3 points stratégiques : tout d'abord le charbon.
Suite à une grève, le charbon manque cruellement et le Titanic ne pourra pas en embarquer autant qu'il souhaitait, et surtout il est obligé de prendre du charbon de mauvaise qualité.
Les conséquences seront catastrophiques puisqu'un mini coup de grisou provoquera un feu que les hommes mettront beaucoup de temps à maîtriser. Il aura ainsi le temps de détériorer des cloisons étanches.

Ensuite, il y a la perte ou le vol de la seule paire de jumelle nécessaire à la surveillance.

Puis, on passe ensuite un peu de temps avec les opérateurs radio et là on comprend que, parfois, les messages des passagers étaient tellement nombreux, qu'ils leur étaient difficile de bien gérer la partie importante de leur métier c'est à dire l'échange avec les autres bateaux notamment pour tout ce qui concerne la position des icebergs et la transmission en temps et en heure au commandant (qui par ailleurs manquera de vigilance sur ce point).

Bref, tout mis bout à bout, le Titanic combinait tous les facteurs pour un beau naufrage en bonne et due forme.

Et je ne vous parle même pas du nombre insuffisant de canots de sauvetages, tout le monde connait cette monumentale négligence.

Mon avis :
Houlala, j'ai eu très peur au début.
Le style était très sec, il y avait pas mal de détails techniques... on était loin des témoignages auquels je m'attendais.
En plus, je m'étais imaginée que ce serait des passagers rescapés qui raconteraient leur propre expérience.
Et là, Gérard Piouffre partait quasiment uniquement sur du personnel de bord.
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Les cuisines ont tourné au ralenti jusqu'ici, mais les hommes qui y officient semblent satisfaits. Les entrepôts de Southampton ont commencé à embarquer les 104 350 pièces de verrerie, vaisselle et couverts nécessaires au service des trois classes. S'y ajoutent 130 300 pièces de lingerie, 20 000 bouteilles de bière, 1 500 bouteilles de vin, 850 bouteilles d'alcools et 15 000 bouteilles d'eau minérale. La cambuse a également commencé à recevoir 996 kilos de café, 362 kilos de thé, 200 barils de farine, 1 812 kilos de poisson séché et 40,5 tonnes de pommes de terre. Les 49 829 kilos de viande, 4983 kilos de poisson et 2794 kilos de tomates seront livrés dans la journée du 9 avril en même temps que 36 000 oranges, 7 000 laitues et 800 bottes d'asperges. Le 10, juste avant l'embarquement des passagers, les denrées les plus périssables seront chargées dans les cambuses du Titanic. Il y aura 2 718 kilos de beurre, 1 988 litres de crèmes glacées, 6 819 litres de lait et 40 000 œufs. Aidés de quelques commis, le commissaire Baker pointe soigneusement les quantités reçues.
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_"Dans les affaires, il est presque toujours plus important de paraître que d'être. Les banques vous inspirent confiance parce qu'elles sont situées dans les quartiers d'affaires et que leurs façades sont impressionnantes. Si elles étaient établies dans les immeubles modestes des quartiers ouvriers, vous ne leur apporteriez pas votre argent. Croyez-moi, ma chère, la confiance, c'est le véritable moteur des affaires et ce que je vous dis est vrai dans n'importe quel domaine."
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Dans la Royal Navy, les hommes ont d'ailleurs coutume de dire qu'à bord d'un navire "on salue tout ce qui bouge et on peint tout ce qui ne bouge pas".
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Videos de Gérard Piouffre (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Gérard Piouffre
http://www.passion-bouquins.com http://www.facebook.com/pages/Blog-Passion-Bouquins/327561607257926
https://festivaldulivre.colmar.fr/ 28e Festival du livre de Colmar 2017, on lirait le sud
Entretien avec Gérard Piouffre qui présente son livre Lapérouse, le voyage sans retour, agrémenté d'anecdotes intéressantes.
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